a écrit :Et il ne faut pas confondre la classe ouvrière et des appareils syndicaux qui n'ont pratiquement plus besoin d'elle pour vivre. Ou, si tu veux, ne pas confondre une piscine olympique et une boîte de sardines remplie d'eau.
Je ne pense que ce type de texte confonde les deux. La question est : "vous seuls, ( actuellement), dirigeants fédéraux, êtes en mesure de tordre le cou à cette initiative.
Si vous pensez qu'avec ce projet de loi "la négociation engagée fera porter aux organisation syndicales la responsabilité de rendre les licenciements plus faciles », faites le savoir et rompez avec le Medef dans ce cas précis. pas plus, pas moins.
Avec ce texte, je ne cherche qu'à m'adresser aux salariés de ma boite ou d'autres.
Pour ma part, je pense que le fait que la CGT ou FO refusent de participer à ce genre de réunions serait premierement, un camouflet au gouvernement et deuxièmement, que cette rupture risquerait d'en engager d'autres.
D'une certaine façon, ça ne coûte pas cher d'essayer et ça peut rapporter gros et permettre de se lier avec d'autres travailleurs d'autres entreprises sur ce simple thème.
De plus, ce genre d'initiatives ( il ne faut pas que ça devienne un sport mensuel ! ) a l'immense avantage de nous ( de me ) forcer à discuter avec tous les travailleurs et d'essayer de retrouver un vocabulaire, une série d'éléments d'analyse qui soit commun . Et cela peut être un élément d'alternative à des prises de positions répétées de sections ou de syndicats, m^me si ces prises de positions sont correctes.
Actuellement, ce texte circule dans au moins un dizaine d'entreprises de la métallurgie dans la Loire. Et l'accueil qui y est réservé est plutôt bon.
A vous lire
Lohen