plainte déposée en Franche Cmté contre LO

[Catharos]

Les média régionaux France 3 Franche comté bourgogne font écho d'une plainte déposé contre LO par une jeune ouvrière cité dans un article du journal, ou feuille de boite, qui aurait empeché son embauche... Il s'agirait de l'histoire d'une altercation entre elle et la direction...

Que les media ne soit pas avec nous c'est clair... Comment y répondre, l'affaire est chiante, toujours pour nous descriditer...

Catharos

[ianovka]

On dirait que ça a déjà dépassé les frontières de la Franche-Comté.
Voici ce qu'on peut trouver sur le site du Journal Permanent du Nouvel Observateur.

Une intérimaire porte plainte contre LO

NOUVELOBS.COM | 24.02.04 | 12:41

Une intérimaire de 29 ans qui a vu son contrat non-renouvelé à la suite de la publication d'un tract de LO la défendant porte plainte contre l'organisation.


 
Une intérimaire d'une PME de Besançon a porté plainte contre Lutte Ouvrière (LO) dont le militantisme lui a valu, assure-t-elle, le non-renouvellement de son contrat dans l'entreprise, a-t-on appris mardi auprès des intéressés.
Début février, la jeune femme, âgée de 29 ans, qui souhaite conserver l'anonymat, avait fait l'objet, pour des traces de pas sur le sol, d'une admonestation de la part du patron de l'entreprise, selon le quotidien l'Est Républicain qui a rapporté l'histoire.
Cette réprimande avait été relatée quelques jours plus tard dans un tract de LO, en des termes peu amènes pour le patron, qui se voyait notamment reprocher de "se comporter mieux avec ses chiens" qu'avec ses employés.
Le 13 février dernier, l'intérimaire a été informée du non-renouvellement de son contrat, alors qu'elle devait, selon elle, être embauchée en CDD.
"On m'a dit que M. Bourgeois (patron de l'entreprise, NDLR) avait très mal pris le tract", a-t-elle déclaré.

La jeune femme porte plainte

Après avoir interpellé Arlette Laguillier au cours d'un meeting à Besançon la semaine dernière, elle a porté plainte contre l'organisation d'extrême gauche samedi au commissariat de Besançon.
La jeune femme reproche aux militants de LO de ne pas l'avoir avertie de leurs intentions et critique leur méthode : "Qu'ils fassent la guerre contre les patrons, c'est une chose, qu'ils se servent de nous, c'est inacceptable".
LO a vigoureusement rejeté, dans un communiqué, la responsabilité de cette fin de contrat, regrettant que la jeune femme "se soit trompée de destinataire" avec sa plainte : "c'est à M. Bourgeois qu'elle aurait dû l'adresser, pas à ceux qui dénoncent la précarité de l'emploi".

C'est clair que certains ne vont pas se géner de s'en servir contre nous.

[ianovka]

Voici le communiqué des copains :

Communiqué de Lutte ouvrière
(Besançon, le 23/02/2004) :

Les patrons n'ont besoin de personne pour considérer les intérimaires comme des Kleenex !

    Selon un article paru dans l'Est républicain de ce jour, le non renouvellement du contrat d'intérim d'une jeune intérimaire travaillant dans la société Bourgeois, serait dû à... Lutte ouvrière !
    La presse pourrait savoir que ce n'est pas Lutte ouvrière qui est en mesure d'embaucher ou pas, mais que ce sont les patrons qui usent et abusent de l'intérim.
    Tous les intérimaires à qui, comme cette jeune fille parmi bien d'autres, les patrons font miroiter l'espoir d'une embauche possible... pour finalement les jeter dehors comme des Kleenex usagés, le vivent.
    Quels sont les faits ? Un tract de Lutte ouvrière a relaté la façon méprisante avec laquelle le patron de la société Bourgeois avait traité une jeune intérimaire. Son attitude avait indigné le personnel, pourtant habitué à ces sorties.
    Mais, et la ficelle est un peu grosse, la direction a pris prétexte du tract pour mettre fin au contrat de la jeune femme, alors qu'elle était bien évidemment complètement étrangère à la publication de ce tract.
    L'entreprise Bourgeois est d'ailleurs habituée à mettre fin brutalement au contrat d'intérimaires : pendant la même période plusieurs autres intérimaires n'ont pas eu leur contrat renouvelé.
    Quant à la plainte de cette jeune femme pour qui l'entreprise Bourgeois n'a eu aucun respect, ni pour ses qualités professionnelles, ni pour sa situation familiale, nous regrettons qu'elle se soit trompée de destinataire : c'est à M. Bourgeois qu'elle aurait dû l'adresser pas à ceux qui dénoncent la précarité de l'emploi.

[Nadia]

C'est quand même tiré par les cheveux, cette histoire.

Si certains se servent de cet incident pour calomnier LO, on pourra toujours leur demander d'expliquer l'histoire, en quoi LO a commis un préjudice (à l'employée, pas au patron). Je pense que rares seront les détracteurs qui sauront l'expliquer clairement.

Et puis on verra bien les résultats du procès... (s'il a lieu).

[logan]

Décidément la presse ne sait plus quoi inventer pour jeter le discrédit sur LO
Moi je trouve ça plutot bon signe

[com_71]

La conscience de classe a vraiment encore des progrès à faire...
C'est sur que si elle avait elle-même rédigé l'écho, au lieu de porter plainte à posteriori, on n'aurait pas à commenter cette lamentable affaire.

[pelon]

La conscience de classe a vraiment encore des progrès à faire...

C'est sur que si elle avait elle-même rédigé l'écho, au lieu de porter plainte à posteriori, on n'aurait pas à commenter cette lamentable affaire.
En général, on vérifie que les travailleurs ciblés sur un écho sont d'accord.

[magdalene]

je ne trouve pas cette affaire si lamentable que cela dans le sens ou elle revele bien comment les patrons veulent museler les travailleurs qui denoncent leur exploitation.

le communique est bien formule : oui, elle se trompe de cible, tout comme nombre de travailleurs incriminent les immigres plutot que les patrons... rien de bien neuf la dedans.