par Mariategui » 17 Avr 2004, 16:07
CODE Sur la "transition" version LCR (qui n'est pas si éloignée de la "transition" version CCI avec le PT compte tenu que les deux se réclament de la "démocratie"), sans être pointilleux, on peut se poser des questions.
Ah non,la, je m'insurge, les supputations théoriques de la LCR, bien que confuses,n'ont rien a voir avec la "ligne de la démocratie".
Sinon, de facon plus large, cette discussion sur le parti anti-capialiste nait de l'analyse de la période historique faite par la LCR. De notre point de vue, 1989 marque effectivement une crise profonde pour le mouvement ouvrier avec la transition vers le capitalisme en Urss et donc la fermeture du cycle de révolutions ouvert par Lénine en 1917. Les transformations socio-economique mondiale ont entraine toute une série d'évolutions au sein des organisations ouvrieres et celles qui ne le sont plus autant. Ainsi, le mouvement ouvrier connait aujourd'hui un état de décomposition avancée (quelqu'un n'est pas d'accord?) avec l'effondrement des taux de syndicalisation en France et de la combatitivité des travailleurs (eures de rave par exemple), et le réalignement des anciens partis ouvriers sur des positions qu'on qualifie joliment de "réformistes sans réforme" (par ce terme, on veut exprimer que dans la nouvelle organisation du captalisme mondial, le rémormisme est rendu impossible d'une part pas l'alignement de ces organisations sur les positions de la bourgeoisie mais aussi par la mise en place de la "golden straitjacket" -euh, chemise de force s'écrit comme ca? - de l'impérialisme mondialisé. Bref, si un gouvernement est tenté par des mesures populistes, tout de suite les capitaux partent et son économie est détruite). On constate donc que nous n'avons plus le mouvement ouvrier qui faissait dire a Trotsky que la crse de l'humanité se réduisait a la rise de sa direction révolutionnaire, et que plus aucune organisation ne défend les intérets les plus basiques du prolétariat (je me trompe?).
De cet analyse, on tire la conclusion qu'il faut mener les deux combats de front, d'une part la reconstruction du mouvement ouvrier massif (plus facile a dire qu'a faire) et d'autre part la construction du POR. D'ou l'idee de créer une organisation comme le parti anti-capitaliste, un parti ouvrier centriste , qui devrait se développer -en theorie - rapidement sur la base de la trahison des sutres organisations, et a son intérieur, une tendance communiste révolutionnaire dont le but serait la construction du POR.
La constrution theorique je la trouve bonne ar elle répond aux besoins actuels du prolétariat. Mais j'avoue que je ne suis pas tres sur que ca marche dans la mesure ou l'attachement des travaileurs aux orga deja existantes est fort (ne serait ce que parce que c'est dur de soutenir une orga qui n'a rien prouvé a persone). Pourquoi pensons nous que c'est nécessaire? Bien, nous somes trotskystes et nous pensons que le POR ne va pas se construire sur des defaites ni sur la base de nos déclarations (peu importe d'ailleurs qu'elles soient justes) mais sur la base de victoires des travailleurs. Il nous faut un prolétariat victorieux et mobilisé pour qu'il soit pret a construire ce parti revolutionnaire nécessaire (et cest sur que ce n'est pas avec a diretion actuelle qu'il sera "victorieux" ou "mobilisé").
Sur les craintes liquidationnistes, je pense que oui, ce genre de structures sont parfaites pour liquider "l'héritage trotskyste". Mais, bon, ca dépendra plus de la volonté des militans de vouloir se liquider que de l'organisation en elle meme. Sinon, on a une longue expérience en liquidationisme et en traine toujours, je suppose donc qu'on est plus attaché au trotskysme que ca :w00t:
Tout ca pour André, sur l'intéret des trustures types "PT", mais j'avoue que meme si je pense que l'analyse est bon, les conditions ne sont pas réunis pour le faire et je prefere bien plus l'idée d'un front des organisations révolutionnaires.