(Crockette @ lundi 24 janvier 2011 à 20:16 a écrit : sinon ce que tu as dis sur Besancenot je suis d'accord, c'est ptêtre plus efficace de manifester devant l'ambassade à Paris...mais Besancenot je le vois partout meme à 23h30 ds un reportage d'une chaine locale sur une boite qui fermait en normandie...
Ecoute, citer un communiqué intégral du courant de la FSU "Front Unique" ferait sans doute trop dériver ce fil sur Besancenot, sa vie, son oeuvre, mais juste pour ce qui concerne cet aspect:
a écrit :A plusieurs reprises, les militants du courant Front Unique sont intervenus dans les instances de la FSU pour que la fédération appelle à des manifestations unitaires dans ce sens. Il informe les syndiqués et les personnels:
● mardi 11 janvier, alors que la police de Ben Ali tirait sur les manifestants, la direction nationale du SNASUB-FSU a refusé de se prononcer « en soutien au peuple tunisien et pour que cesse la répression, pour un appel des organisations syndicales et ouvrières à une manifestation devant l’ambassade de Tunisie dans les meilleurs délais » (1 voix pour, 12 contre, 8 refus de vote)
● ce mercredi 19 janvier, le Conseil National de la FSU a refusé d'appeler à des manifestations unitaires devant l'ambassade de Tunisie, les consulats et les préfectures pour « la levée immédiate de l'Etat d'urgence » et « l'octroi immédiat de toutes les libertés démocratiques pour les travailleurs et la jeunesse de Tunisie » (13 pour, 68 contre, 10 abstentions, 33 refus de vote)
A ce jour, la direction de la FSU et celles de ses syndicats ne prévoient aucune manifestation, aucune initiative concrète pour soutenir la révolution tunisienne et dénoncer la politique du gouvernement Sarkozy-Fillon.
On sait ce que pèse le NPA dans cette fédération. Pour le coup, on ne leur demandait pas d'adhérer en bloc aux thèses de CPS, hein, juste de soutenir l'idée que c'était le rôle des syndicats d'appeler à manifester.
Besancenot peut bien aller se pavaner à Tunis à côté des ex-maos du PCOT. Pour ce que j'en sais, ce dernier parti défend une politique qui bouche la perspective pour la classe ouvrière - mais j'ai ce respect élémentaire qu'a tout militant révolutionnaire pour des gens qui ont milité des années dans la clandestinité, tâté de la torture et de la prison. J'en ai moins pour un type plutôt rôdé aux plateaux-télés d'Ardisson, qui va ensuite s'encanailler à Tunis, mais ne se bat pas à Paris pour organiser le soutien aux travailleurs et à la jeunesse de Tunisie.
C'est ce que j'avais à dire sur le sujet.
et qui mériterait d'être modéré, ce sera pour la prochaine fois