(Thomas @ mardi 3 janvier 2006 à 14:45 a écrit : Le PCF, un parti bourgeois ?????
Je dirais plutôt que le PCF est un parti ouvrier réformiste , dans le sens où il veut "dépasser le capitalisme", donc élaborer un "processus" pour aller vers un stade supérieur , ce n'est plus du communisme mais c'est encore du réformisme.
Par contre le PS n'est effectivement plus réformiste , et ne veut effectivement plus du socialisme. Il est de structure nettement plus bourgeoise quoique son électorat reste différent de celui de la droite et donc sa politique en partie aussi.
Blair aussi en grande Bretagne a un électorat différent des conservateurs et Shreder aussi Mais honnêtement en quoi la politique de Blair tout entière au service de la bourgeoisie est-elle différente de celle de n 'importe quel politicien bourgeois ?
Alors , bien sûr , il y a les sections du Nord pour le PS. ( mais c 'est marginal )
Mais ce qui est sûr c 'est qu 'à la différence de l ' avant guerre où il avait été possible d' infléchir à gauche la politique du Ps ( avec la création du PSOP et où Trotski avait demandé que les militants interviennent ) il n 'en est plus de même aujourd'hui : ni dans le langage , ni dans ses préoccupations , le PS ne se sent concerné par une mobilisation du monde du traval sur des objectifs qui soient les siens.
Pour moi , la rupture se situe à la fin du Front Populaire quand les socialistes votèrent pour l 'investiture de Pétain à une très grande majorité
Et toute la politique ultérieure du Ps n ' a été que l 'alignement d' abord sur l 'impérialisme américain , la constitution de coalilitions avec des paretis de droite , la répression de mouvements ouvriers ( jules Moch ) la poursuite et l 'intensification de guerres coloniales l)
Quant à Mitterrand , c 'est le ralliement du PCF et sa volonté de de s 'intégrer dans l 'appareil d 'etat bourgeois qui ont permis à Mitterrand d 'apparaître comme un homme de" gauche" . Ce qui au fond ne veut plus rien dire
Alors que certains puissent voir dans le PS : un parti " ouvrier" est vraiment amusant et ne s 'explique que par la volonté de certains gauchistes de trouver des alliés en vue de la constuition de fronts " antilibéraux"