a écrit : france 3 Sanctions du PS contre Frêche
Georges Frêche, l'ex-maire de Montpellier, dans la tourmente
Georges Frêche a été suspendu des instances nationales du Parti Socialiste, a annoncé François Hollande mardi
Georges Frêche, président de la région Languedoc-Roussillon, avait traité des membres d'associations de harkis de "sous-hommes", le 11 février à Montpellier. Il avait ensuite présenté ses excuses.
Il a été suspendu du bureau politique alors que plusieurs membres du PS (fabiusiens notamment) réclamaient des sanctions plus rapides et plus importantes.
La commission nationale des conflits a été saisie du cas de Georges Frêche et dans l'attente de la décision de cet organe, il a donc été suspendu du bureau politique.
Georges Frêche, président (PS) du Conseil régional du Languedoc Roussillon a considéré mardi soir qu'il n'était pas suspendu des instances nationales du PS mais indiqué que simplement, il n'irait pas aux réunions du bureau national jusqu'à ce que la commission des conflits du parti statue sur son cas. "La commission des conflits, ne croyez pas que j'en aie peur, j'y suis déjà passé sept ou huit fois", a-t-il ajouté.
Trois députés socialistes, Manuel Valls, Paul Quilès et Arnaud Montebourg, avaient souhaité publiquement des sanctions de leur parti contre Georges Frêche. "Je demande" à la direction du PS de "convoquer Georges Frêche à Paris et de saisir les instances qui sont chargées de prendre des décisions vis-à-vis de ceux qui tiennent des propos inadmissibles", avait déclaré Manuel Valls.
Cinq membres du Bureau national du parti avaient réclamé eux aussi des sanctions lors de la réunion de cette instance, mardi soir, selon des participants: Barbara Romagnan, Yvette Roudy, Adeline Hazan, Pascal Boitard et Gilbert Roger.
La droite faisait également pression pour que les paroles de Frêche ne restent pas impunies.
a écrit :=FRANCE 3 Emeutes urbaines: Georges Frêche mis en examen
Georges Frêche a été mis en examen lundi à Montpellier pour "diffamation envers une administration publique"
Motif: les propos du président socialiste de la région Languedoc-Roussillon sur la police lors des émeutes urbaines de novembre.
Selon "Le Midi Libre" samedi, la plainte émane du ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, et vise les propos de M.Frêche lors de la cérémonie d'inauguration de la mosquée Averroès, le 4 novembre à Montpellier.
Le journal indique que Georges Frêche avait alors abordé les évènements violents qui se déroulaient alors dans de nombreuses villes en s'interrogeant: "Je me demande si ce ne sont pas les flics qui, comme en mai 1968, mettent le feu aux bagnoles ?"
Ces déclarations, publiées dans "Le Midi Libre" le lendemain, avaient provoqué de vives réactions de députés locaux de l'UMP et du principal syndicat de police (Unsa).
Publié le 11/03 à 16:07
Déjà sous le coup d'une information judiciaire
Une information judiciaire pour "injures à caractère racial" avait été ouverte le 2 mars à l'encontre de Georges Frêche après la plainte déposée par un harki dont le nom n'a pas été communiqué, en vertu du secret de l'instruction.
Lors d'une cérémonie le 11 février à Montpellier, Georges Frêche avait traité de "sous-hommes" des harkis qui avaient participé le matin même à une manifestation de l'UMP, provoquant aussitôt la colère de la communauté harkie et une polémique au sein de la classe politique.
Georges Frêche avait présenté des excuses publiques deux jours plus tard sans éteindre la polémique. Il a été alors suspendu de la direction du parti socialiste par le premier secrétaire du PS, Françaois Hollande, "dans l'attente de la décision" de la commission nationale des conflits, seule habilitée à prendre des sanctions.
"Nous avons visé l'expression 'sous-hommes' utilisée par M.Frêche" à l'égard de harkis, avait alors expliqué le procureur de la République, Jean Philippe.
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