(Zelda @ samedi 30 juin 2007 à 17:32 a écrit :(jeug @ samedi 30 juin 2007 à 12:32 a écrit : Masse, ça n'avait rien de péjoratif, ça voulait dire l'ensemble, la majorité des enseignants.
Je ne pense pas que les guillemets de Wapi te soupçonnaient de mépris...![]()
Ce qu'il faut bien voir, c'est que l'éducation nationale, c'est 1 million de personnes certes, dont 600 000 enseignants, mais que c'est une "masse" très disséminée sur le territoire.
Une école, c'est entre 4 et 20 professeurs des écoles si je ne m'abuse.
Un collège ou un lycée, entre 20 et 100 enseignants. Tous les LP où j'ai bossé tournaient autour de 30/40.
Ajouté à cela, une sorte de barrière statutaire entre enseignants et non-enseignants (et sociale, par exemple, les collègues profs se tutoient spontanément, tandis que bien souvent, il y a vouvoiement de part et d'autres avec les collègues ATOSS), bref, il est très rare de faire des heures d'info syndicale où l'on convie le personnel ATOSS, et encore plus rare qu'il vienne en masse !
Tout cela pour te dire que chaque "personnel" de l'éducation nationale de ce forum n'aura qu'une vision ultra-partielle.
C'est pas les usines à plusieurs centaines ou milliers de gens.
a écrit :En parlant des Enaf (Elèves nouvellement arrivés en France), moi j'ai une copine, prof de FLE (français langue étrangère), qui vient d'apprendre que pour cause de restrictions budgétaires, son contrat n'est pas renouvelé. Ca fait 6 ans qu'elle bosse avec les Enaf, elle n'a d'ailleurs jamais rien fait d'autre, et la voilà au chômage, sans perspectives pour la rentrée, à une moment où c'est quand même pas le pied pour trouver du boulot. C'est bien dommage pour elle comme pour les jeunes qui vont débarquer. Avec l'arrivée de Sarko elle se faisait du souci, mais elle ne pensait pas que ce serait aussi rapide...
a écrit :
AFP - Jeudi 5 juillet, 09h15
PARIS (AFP) - Le gouvernement escompte 17.000 postes en moins dans l'Education nationale l'an prochain, et non 10.000 comme l'a indiqué la semaine dernière le ministre Xavier Darcos, selon Les Echos à paraître jeudi.
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"Soucieux de ne pas remplacer un départ à la retraite sur deux dans la fonction publique dès 2008, le gouvernement vise 17.000 suppressions de postes à l'Education nationale", écrit le quotidien économique, ce qui correspond à peu près à la moitié des départs en retraite prévus.
"La contribution des ministères à la réduction des effectifs est en effet calculée à partir des prévisions de départ", selon Les Echos qui ajoute que "l'Education nationale fournira à elle seule une bonne moitié des bataillons, devant la Défense, les Finances et l'Ecologie".
"La Justice, l'Enseignement supérieur et la Recherche seront épargnés", selon le journal.
Le ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique, Eric Woerth, a confirmé la volonté du gouvernement d'appliquer la politique annoncée par le président Nicolas Sarkozy de non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Cela équivaut à supprimer entre 30.000 et 35.000 emplois par an, sur les quelques 5 millions de fonctionnaires.
Fin juin, Xavier Darcos avait estimé "aux alentours de 10.000" le nombre de postes supprimés dans l'Education nationale au budget 2008, provoquant la colère des syndicats et la condamnation de la gauche".
"La Justice, l'Enseignement supérieur et la Recherche seront épargnés", selon le journal.
Le ministre du Budget, des Comptes publics et de la Fonction publique, Eric Woerth, a confirmé la volonté du gouvernement d'appliquer la politique annoncée par le président Nicolas Sarkozy de non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite. Cela équivaut à supprimer entre 30.000 et 35.000 emplois par an, sur les quelques 5 millions de fonctionnaires.
Fin juin, Xavier Darcos avait estimé "aux alentours de 10.000" le nombre de postes supprimés dans l'Education nationale au budget 2008, provoquant la colère des syndicats et la condamnation de la gauche.
a écrit :Éducation nationale : supprimer des postes, c'est sacrifier l'éducation des enfants.
Sarkozy et son gouvernement mettent en chantier les mesures annoncées durant la campagne des présidentielles. La diminution du nombre de fonctionnaires déjà commencée se précise. L'Éducation nationale est en première ligne. Son ministre Darcos a déclaré que son ministère était « une entreprise de main-d'œuvre » ! Du coup, comme un chef d'entreprise, il prévoit près de 10 000 postes en moins pour la rentrée 2008, qui vont s'ajouter aux 5 000 postes supprimés à la rentrée prochaine.
Depuis 2002, des dizaines de milliers de postes ont été supprimés. Cette réduction est sans commune mesure avec la baisse, réduite, des effectifs d'élèves du secondaire.
Dans le primaire, ces suppressions se traduisent entre autres par la remise en cause de la scolarisation des moins de trois ans, là où elle existait, y compris dans les quartiers populaires où elle est si nécessaire. Dans le secondaire, tous les établissements ne sont pas concernés de la même façon et en même temps. On s'attaque aux moyens des uns une année, et à ceux des autres les années suivantes. Là où les établissements sont touchés, il s'ensuit pour les élèves une hausse des effectifs par classe, et pour les enseignants l'augmentation du nombre d'heures supplémentaires. Cette augmentation s'ajoute aux difficultés des tâches qui découlent de la hausse du nombre d'élèves par classe.
Darcos envisage en outre d'utiliser les recettes pratiquées déjà dans le passé dans le secondaire : le « regroupement des options » ou le « changement des programmes » qui consistent à réduire les programmes enseignés, voire à supprimer certains enseignements.
Mais le gouvernement ne vise pas uniquement à réduire le nombre d'enseignants. Il va également ne pas remplacer un poste sur deux des emplois dits « aidés », ces emplois précaires, CES, assistants d'éducation ou de vie scolaire, ou autres emplois sous contrats, qui concourent pourtant au fonctionnement des établissements du secondaire, et qui permettent aussi l'intégration des élèves handicapés dès le primaire.
En décembre dernier, dans un discours électoral, Sarkozy parlait de « vision ambitieuse pour l'école », déclarant proposer « que l'on cesse de payer l'école avec des mots, et qu'on lui donne les moyens d'avoir des résultats ». Mais entre remercier son électorat par la baisse de ses impôts et la réduction du nombre de fonctionnaires, et cette ambition pour l'école dont il parlait, il n'y a pas photo.
Michel ROCCO.
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