Question à Tristana et Louis

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par manu31 » 29 Oct 2002, 14:38

Puisque la LCR dénoçait les

a écrit :projets d'une droite antisociale et ultrasécuritaire


et

a écrit : la politique antisociale et sécuritaire de Chirac


ainsi que

a écrit : les projets rétrogrades de la droite et du MEDEF


Pourquoi appeler à voter Chirac alors?
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Message par Louis » 29 Oct 2002, 14:42

pour baisser les pourvcentages du fasciste. C'est arithmétique. relis tes cours de 5° (sur les pourcentages) c'est tres utile tu sais de connaitre la regle de trois
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Message par pelon » 29 Oct 2002, 15:01

(vilenne @ Tuesday 29 October 2002, 15:47 a écrit :Néanmoins, nous avons perdu un objectif : l'abolition de la société actuelle, l'abolition de la démocratie représentative. En appelant à voter blanc, nous avons accepté l'idée d'un soutien à la démocratie française. Et ça, ça me reste en travers du gosier.
Nous pouvions être concernés par la situation politique tout en ne reniant pas notre volonté communiste.
Le slogan était : "Ni lepen, ni chirac, vote blanc"
Il aurait fallu : "Ni lepen, ni chirac". Point barre, la population laborieuse votait blanc ou ne votait pas. Les élections en tant que telles ne nous intéressaient plus.

a écrit :Si nous avons su affronter les sifflets de tous les petits-bourges de gauche dans les manifs

Ca a été plus loin à Montpellier. Une seule réponse a été possible : crachat dans la gueule.

* j'insiste sur le on.

A ce compte, participer à l'élection présidentielle, c'est cautionner un système injuste qui fait que seule une minorité décide du président, qui consacre le fait que les partis riches pourront mettre les moyens médiatiques que nous ne pourrons même pas envisager pour nous...

Mais étant donné que nous avions participé au premier tour, il était important d'avoir une position au deuxième. Même si cette position était "ni chirac ni le pen".
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Message par Louis » 29 Oct 2002, 15:04

de toute façon, le seule critère ne peut etre "contre le courant" autant il y a des momment ou ca se justifie, autant a d'autres momment ca deviens contre productif
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Message par pelon » 29 Oct 2002, 15:10

lcr, quel avantage y-at-il à faire baisser le pourcentage de Le Pen?

A part à se masquer la face, cela n'a diminué en rien l'influence de LP dans la société. cela n'enlève rien du poids des idées racistes et réacs de LP dans les quartiers populaires. Cela n'empèche pas Chirac de draguer cet électrorat à grands coups de Sarkosy...

Faire baisser le pourcentage de LP sans faire baisser son influence, c'est mettre le thermomètre au frigo avant de le regarder: ça ne change rien à la fièvre.

Alors de deux choses l'une
- soit LP était aux portes du pouvoir comme on nous l'a fait croire, et l'heure était à l'affrontement armé, à la lutte clandestine, mais certainement pas à s'abriter derrière Chirac pour "faire barrage". Si c'est celà, la LCR n'a pas été à la hauteur de la situation et a livré les travailleurs au fascisme en ne préparant pas son passage dans la clandestinité et en faisant croire que la simple baisse des pourcentages de LP pourrait nous en sauver.
- soit LP n'était pas aux portes du pouvoir, et il était du devoir des révolutionnaires d'éclairer les travailleurs sur les forces en présences, sur le rapport de forces réel et de dénoncer la campagne mensogère de la gauche et des médias. Dans ce cas, la LCR a également failli à son role en ne combattant pas ces mensonges et en les reprenant à son compte.
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Message par pelon » 29 Oct 2002, 15:12

(LouisChristianRené @ Tuesday 29 October 2002, 16:04 a écrit :de toute façon, le seule critère ne peut etre "contre le courant" autant il y a des momment ou ca se justifie, autant a d'autres momment ca deviens contre productif

Non, le seul critère c'est de dire la vérité aux travailleurs, toujours et en toutes circonstances. Ne pas exagérer les victoires, ne pas dissimuler les défaites, mais comprendre et expliquer les causes. Parce que les travailleurs ont besoin d'une politique juste, et non de "révolutionnaires" qui se servent d'eux comme de masses de manoeuvre en leur mentant et en leur dissimulant le rapport réel des forces.
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