(meichler @ dimanche 14 mars 2010 à 18:46 a écrit : (Toujours sur lemonde.fr)
Les travailleurs de l'audiovisuel d'Etat votent à leur façon :a écrit :15:29 - La soirée électorale perturbée sur France 3
Plusieurs journaux de la mi-journée de France 3, dont l'édition nationale, ont été perturbés par la grève à l'appel de la CGT de France Télévisions, qui devrait également avoir un impact sur des émissions électorales en soirée.
Selon la CGT, la mobilisation est "plus forte que prévue" et certaines émissions électorales en région ne pourront pas être assurées ce dimanche soir, comme à Nantes ou en Champagne-Ardenne.
a écrit :Vers une abstention record
52% d'abstention selon une estimation de l'institut Opinionway à 18 heures.
A Strasbourg, ce dimanche. (REUTERS)
Abstention record, à en croire les derniers sondages: 52% selon une estimation de l’institut Opinionway, diffusée peu après 18 heures. Et 52,5% selon TNS-Sofres à la même heure.
Le taux de participation au premier tour des élections régionales en métropole s’élevait dimanche vers 17 heures à 39,29 % soit dix points de moins qu’au premier tour des régionales de 2004 à la même heure (49,66%), a annoncé le ministère de l’Intérieur.
En Aquitaine, la participation atteignait à peine 41,94 %, et 40,37% dans le département de la Gironde, alors qu'elle était de 52,24 % au 1er tour des élections régionales de 2004. Un recul sévère, qui laisse présager de chiffres particulièrement bas pour ce scrutin... A suivre sur LibéBordeaux.
En Bretagne, la participation (42,7% de votants à 17h) est légèrement supérieure à la moyenne nationale, mais reste néammoins en très net recul par rapport à 2004. Plus d'infos sur LibéRennes.
A peine 38,3% des électeurs avaient voté en Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca) à 17 heures, contre 50,9% aux régionales de 2004... C'est sur LibéMarseille.
Dans le Centre, l’ensemble des départements décroche littéralement avec des écarts avoisinant les 10% par rapport à 2004 à la même heure. Le détail sur LibéOrléans.
La participation chute aussi en Alsace, avec un taux de participation de 35,46% dans le département du Bas-Rhin et de 34% dans le Haut-Rhin, contre respectivement 42,96% et 39,05%.
a écrit :
Sondage Ifop-Paris Match de samedi
Avis de tempête pour l'UMP aux élections régionales françaises. Selon un dernier sondage Ifop-Paris Match révélé samedi sur notre site, le parti de Sarkozy passerait sous la barre des 30%. Il recueillerait 29% des voix et devancerait d'une courte tête seulement le PS à 27,5%. Les Verts feraient une percée spectaculaire puisqu'ils obtiendraient 14% des suffrages. Le Front national tournerait autour des 10% (9,5% selon l'Ifop) alors que le Front de la gauche ferait 6%. Le Modem de Bayrou sombrerait puisqu'il n'enregistrerait que 4,5% des voix. Le camp de la gauche ferait 53%, celui de la droite 39,5%. Une abstention record de 45 % est prévue. D'ailleurs, dimanche à midi, le ministère de l'Intérieur annonçait que 16,07% des électeurs s'étaient déplacés. A la même heure en 2004, ce taux atteignait 18,48%.
Les responsables de l'UMP et de son allié le Nouveau Centre sont en train de se réunir ce dimanche pour fourbir leurs discours en vue de cette défaite annoncée. Pas de surprise en vue: ils resteront sur la ligne de leur patron: "A élections régionales, conséquences régionales. Nous écouterons les Français. Mais nous ne changerons pas de cap".
S’il est encore trop tôt pour les socialistes de chanter victoire, le plus récent sondage d’IFOP-Paris-Match les donne de facto favoris, dimanche, au premier tour des élections régionales françaises. Ce sondage est tout frais puisqu’il a été réalisé les 10 et 12 mars auprès de 1000 personnes âgées de 18 ans et plus.
Certes, les listes sarkozystes de l’UMP-Nouveau Centre (NC) comptent 29% des intentions de vote contre 27,5% pour les socialistes. Mais à la différence de la droite qui n’a plus de réserve de voix pour le second tour, le Parti socialiste (PS) peut compter sur l’apport de ses alliés « verts », Europe-Ecologie qui vient d’effectuer une appréciable remontée avec 14% des intentions de vote et même du Front de Gauche qui, avec 6%, devient un pôle crédible à la gauche du PS. Et on voit mal, les communistes et les socialistes de gauche qui forment ce Front reporter leurs suffrages sur l’UMP.
Maintien du Front national au second tour
La situation est d’autant plus inquiétante pour les sarkozystes que le Front national, avec 9,5% des intentions de vote risque, selon les analystes de l’IFOP, de se maintenir au second tour dans huit à douze régions sur les 22 de la France métropolitaine, au détriment de l’UMP-NC.
Le total de la gauche atteint 53% et celui de la droite 39,5%. La différence paraît considérable. Commentant ce sondage dans les salons du restaurant «Le Télégraphe » à Paris, samedi matin, la secrétaire d’Etat Nathalie Kosciusko-Morizet – candidate UMP aux régionales en Ile-de-France ne perd pas tout espoir. Elle a choisi sa cible, les électeurs « verts » d’Europe-Ecologie : « De nombreux responsables d’associations environnementales votent à droite. Dès lors, ils choisiront peut-être Europe-Ecologie au premier tour mais qui dit qu’au second, ils ne retrouveront pas leur famille d’origine ? » Or, si la secrétaire d’Etat a été choisie pour capter le vote « vert », ce n’est pas un hasard : elle est l’une des rares responsables de droite à bénéficier d’une incontestable légitimité en matière de lutte contre la pollution.
Abstention record
S’il reste hasardeux, le pari de Nathalie Kosciusko-Morizet n’en demeure pas moins plausible. En effet, le sondage IFOP fait apparaître une autre donnée intéressante : seule la moitié des sondés qui ont déclaré voter Europe-Ecologie se disent certains de ne pas changer d’avis ; les autres peuvent encore prendre un autre bulletin au dernier moment. Les plus sûrs de leur vote sont les électeurs frontistes : 91% d’entre eux affirment être fermes dans leur choix.
L’une des grandes leçons de ce sondage IFOP-Paris-Match est l’abstention record estimée à 45%. Même les différents dérapages de campagne : ceux du populiste de gauche Georges Frêche insultant le socialiste Fabius et les accusations infondées d’élus UMP sur le prétendu passé judiciaire d’Ali Soumaré rencontrent l’indifférence. Respectivement 17% et 15% des sondés ont suivi ces polémiques. Choisir le caniveau, ne mène pas forcément à la popularité !
Quant au MoDem de François Bayrou, il sombre avec 4,5% des intentions de vote.
Jean-Noël Cuénod
a écrit :Le PS devant l'UMP selon les premières tendances
ÉLECTIONS | Enorme surprise, le PS est à 28,4% devant l'UMP à 27,3 %. Les Verts sont à 13,6%. Le FN serait à 11,6%. Les Verts sont à 13,6%.
a écrit :Ar.G./ Jean-Noël CUÉNOD | 13.03.2010 | 00:01
Dernière mise à jour: 14.03.2010 | 19:45
Première estimation nationale d'Opinion Way quant à la répartition des forces sur le plan national. Le PS devance l'UMP Voici les premières tendances pour les principales listes:
UMP-Nouveau Centre: 27,3%
Parti socialiste: 28,4%
Europe-Ecologie: 13,6%
Front de Gauche (communistes et socialistes de gauche): 5,8%
Front national: 11,6%
MoDem: 3,8%
NPA (Liste Olivier Besancenot, extrème-gauche): 2,6%
Première estimation de l'abstention à 52%. Nombre de citoyens d'outre-Jura ont préféré la promenade à l'isoloir. Cela devrait favoriser la gauche.
On s'y attendait un peu, mais pas à ce point-là! Les premières estimations du sondage TNS-Sofres et Opinion Way font apparaître une abstention record de 52 % et même de 52,5% pour TNS Sofres pour le premier tour des élections régionales française dont les bureaux de vote dans les grandes villes fermeront à 20 h. Dans la mesure où cette campagne a plus mobilisé la gauche que la droite, cette abstention devrait favoriser les listes du Parti socialiste et d'Europe-Ecologie.
Par rapport au taux d'abstention des élections régionales de 2004 - 39,16% -, cette estimation marque donc une baisse considérable de l'intérêt des électeurs.
a écrit :
Régionales : la droite recule sur tous les fronts
LEMONDE.FR | 14.03.10 | 19h59 • Mis à jour le 14.03.10 | 20h07
On attendait une défaite de l'UMP, mais sans doute pas d'une telle ampleur. Selon les estimations de TNS-Sofres, réalisées à 19 heures sur 90 bureaux de vote, le parti présidentiel perdrait sa place de première formation politique de France, avec 26,5 %. Le PS serait largement en tête de ces élections, avec 30 %, trois points et demi au-dessus.
Pour Europe Ecologie, qui comptait poursuivre la dynamique née des européennes, le résultat de ce premier tour serait une contre-performance. Avec 12 %, les écologistes seraient au coude-à-coude avec le Front national pour le titre de troisième force du pays. Le FN réaliserait une performance meilleure qu'attendu et pourrait provoquer nombre de triangulaires.
L'autre grand perdant du scrutin serait le MoDem, crédité de 4 %, deux fois moins que son score aux européennes. A 6 %, le Front de gauche réussirait en revanche son pari, celui d'être la troisième formation de gauche, loin devant le NPA, à 2 %, une contre-performance. Lutte ouvrière et l'Alliance écologiste indépendante seraient quant à elles à 1 %.
Languedoc-Roussillon
Le plan anti-Frêche a échoué. Avec 35,5 % des voix au premier tour, selon une estimation TNS-Sofres, le président sortant de la région Languedoc-Roussillon peut attendre sereinement le second tour. Ses adversaires sont loin derrière : Raymond Couderc (UMP) a rassemblé seulement 19 % des voix et ne sera pas en mesure d'inquiéter Georges Frêche, d'autant que la liste Front national conduite par France Jamet est à 13,5 % et donc en mesure de se maintenir au second tour. La liste Europe Ecologie pourrait également dépasser les 10 %, score minimum nécessaire pour se maintenir au second tour. Louis Roumegas (Europe Ecologie) pourra fusionner sa liste avec celles de René Revol (Front de gauche, 7,5 %) et Hélène Mandroux (PS, 7 %), ouvrant ainsi l'hypothèse d'une quadrangulaire au second tour, dont Georges Frêche sera le probable vainqueur. Le très faible score d'Hélène Mandroux, tardivement nommée tête de liste socialiste, illustre la faillite de la stratégie de Martine Aubry pour écarter le président sortant.
Alsace
La région était l'une des deux dernières en France métropolitaine à être restée à droite, qui comptait bien la garder. Mais la partie sera difficile. Selon une estimation TNS-Sofres réalisée à 19 heures, l'UMP emmené par le sénateur Philippe Richert serait à 33,5 %, un score inférieur aux estimations qui lui donnaient 38 %. A gauche, le socialiste Jacques Bigot serait à 21%, bien au-dessus de l'écologiste Jacques Fernique, donné à 15 %. Europe Ecologie espérait arriver en tête au premier tour pour emporter la région, ce ne sera pas le cas. Le Front national, placé à 13 %, devrait se maintenir au second tour, ce qui ne favorisera pas l'UMP. A l'extrême-gauche, le total des voix de Lutte ouvrière, du NPA et du Front de gauche est très faible, avec 4,5 %. Au final, moins de bisbilles entre écologistes et socialistes feront un second tour difficile pour l'UMP.
Poitou-Charentes
En Poitou-Charentes, l'UMP emmenée par Dominique Bussereau n'avait que peu d'espoirs de battre Ségolène Royal. Mais le score de cette dernière était déterminant pour ses ambitions dans la perspective de 2012. Selon l'estimation de TNS-Sofres à 19 heures, la candidate socialiste obtiendrait 38 %, un score inférieur à celui de 2004, où elle avait obtenu 46 % des voix, mais qui reste nettement supérieur à celui de l'UMP, qui n'obtient que 29,2 % des voix - et la tendance nationale du PS. De plus, en 2004, Ségolène Royal conduisait une liste d'union de la gauche. Europe Ecologie, qui est parti seul, obtient cette fois 11,5 %. Le FN, à 8,5 %, ne serait pas en position de se maintenir au second tour. Le pari semble donc gagné pour l'ex-candidate PS à la présidentielle.
PACA
Thierry Mariani (UMP) devance d'une courte de tête le socialiste Michel Vauzelle, avec 25 %. Un score qui pourrait néanmoins ne pas suffire pour l'emporter au second tour. Jean-Marie Le Pen (Front national) se maintient à un haut niveau élevé (21 %) et sera présent au second tour, anéantissant tout espoir de victoire pour la droite. La liste Europe Ecologie conduite pas Laurence Vichnievsky devrait être à 11 % et le Front de gauche avec Jean-Marc Coppola à 7 %. Ces deux partis seront en mesure de fusionner leur liste avec le Parti socialiste, qui devrait conserver la présidence de la région.
a écrit :Le Monde.fr: Olivier Besancenot (TF1) : "C'est un mauvais résultat. Ma seule satisfaction est de voir la droite désavouée. Ce qui marque ce soir, c'est le parti des abstentionnistes. Nous n'avons pas été capable de contre balancer ça, de mobiliser les jeunes, les travailleurs. On continuera notre combat, notamment après les élections".
Retour vers Politique française
Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 1 invité