Vous déformez ce texte pour cliver .
D'abord terme "racisés" plutôt qu'inventer une définition qui vous convient pour cliver sans merci vous feriez mieux de lire un peu la définition de ceux qui l’utilisent pour lutter contre le racisme institutionnel. Mais c'est dans la continuité de façon de débattre : ignorer les positions, les travaux théoriques, les luttes et initiatives de vos débatteurs pour développer votre ligne laïciste et contribuer à la sainte alliance islamophobe de lutte contre le foulard religieux par exemple, car finalement vous critiquez en apparence le PS mais sur cette question vous êtes sur la ligne de Manuel Valls. Car c'est précisément le PS et son appendice SOS racisme créé en réponse de la marche auto-organisé pour l'égalité, qui font de l'anti-racisme une affaire morale et culturelle. c'est en cela que vous le rejoignez, mais en rien une question de domination et d'exploitation.
Le texte cité fait la démonstration que le racisme n'est pas un affaire personnelle ou une question de morale ou de culture mais au contraire bien un problème de système le racisme d'état, le racisme institutionnel , identifié comme l'ennemi principal. Ensuite on peut comme un professeur rouge enseigner éternellement que la révolution sera nécessaire pour détruire cet état et ses conséquences. Mais contrairement au professeur le marxiste lui sait que les étapes sont nombreuses sur ce chemin et que l'une d'entres elles est la lutte continue contre les discriminations racistes pour de nouveaux droits. Par exemple cela fait des années que la police se livre au contrôle au faciès, au tutoiement et au violences contre la jeunesse issue de l'immigration ou désigné comme musulmane. Se battre contre ce fonctionnement institutionnel permet d'arracher de nouveau droits en faisant apparaître la conséquence de ce racisme institutionnel :la division des exploités, et sa cause : l'état et le racisme de ses institutions.