a écrit :1°) Combien d'expériences (qui dérapent) faudra-t-il au communisme pour que ceux qui y croient (certainement sincérement) soient enfin convaincus de son inadaptation à l'homme tel qu'il est aujourd'hui (ouf).
Il n'y a qu'une parenté d'étiquette entre le communisme et ceux qui s'en sont réclamés à des fins horribles. Raymond Aron, que dans un coin de ta tête tu apprendras probablement, avec la maturité bourgeoise, à apprécier, était terriblement plus honnête que ta démarche ignare.
a écrit :2°) On peut être peu pointu sur le communisme et en être sympathisant. Je veux faire la distinction entre le sympathisant (qui réfléchit avec ses propres petits moyens) et le partisan (qui ne peut plus accepter l'erreur et qui convoque dans ses argumentations tous les maitres à penser). Ne t'en déplaise j'ai été intéressé par l'idée du communisme.
Et la seule chose que tu retires de tes années de sympathie, ce sont les idées les plus vulgaires des caricatures bourgeoises ? C'est révélateur de ta démarche, celle d'un sympathisant à une idée sans jamais avoir ouvert un bouquin d'idéologue. Terrible désaveu. Du communisme tu n'as connu que ce que tes conditions matérielles d'existence n'ont pu te faire percevoir : l'écho d'une certaine grandeur morale, belle, mais terriblement débile d'après l'idéologie de classe qui berce ta vie.
J'ai répondu à chaque réserve évoquée par une argumentation carrée dans ce sujet, sans jamais me donner une contenance par une citation. D'ailleurs, les "maitres à penser", ce serait mal ? Tu te retrouves bien bête à recommencer les cheminements de l'intelligence, seul, depuis l'âge de pierre.
Et quelle ironie ? Tu n'as pas pu répondre quand je soulignais ta phrase qui niait tout phénomène d'influence sur l'humain par l'intermédiaire de la large société.
Qui ne peut accepter l'erreur, au fait ?
That's right.
Sur ce, faites donc un tour sur les forums qui vous concernent.