il faut décoloniser la France

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par Thersite » 11 Sep 2007, 15:14

(Puig Antich @ mardi 11 septembre 2007 à 12:25 a écrit :
a écrit :La consommation de vin en France n'arrête pas de reculer, remplacé par des boissons sucrées qui génèrent l'obésité et la dépendance, la bière de mauvaise qualité qui chez beaucoup en vient à remplacer la nourriture solide et enivre aussi vite que le vin et le café lui aussi souvent de mauvaise qualité qui abîme l'estomac, irrite le système nerveux et trouble le sommeil.

Qu'il ne soit pas possible de boire un verre de bon vin dans les fast-foods et les "kebabs" en dit long.
Au-delà des nuisances de santé c'est un recul de civilisation.


=D>
:drink:
Ne parlons même plus des infâmes sodas, ricards and co ! :bleu-vomi:
Thersite
 
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Message par Louis » 11 Sep 2007, 15:30

Les bienfaits du pinard avaient déja été traité par le falo ICI !
Louis
 
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Message par yannalan » 11 Sep 2007, 16:55

(Pumsz @ mardi 11 septembre 2007 à 16:34 a écrit :
(artza @ mardi 11 septembre 2007 à 08:12 a écrit : Qu'il ne soit pas possible de boire un verre de bon vin dans les fast-foods et les "kebabs" en dit long.
Au-delà des nuisances de santé c'est un recul de civilisation.

D'ailleur, le Fast-Food, qui a inventé ça ? Les napolitains au XVIIIème siècle ! Quand ils ont inventé la Pizza, les boutiques qui vendaient ça, les vendaient dans des baraques qui donnaient sur la rue, les gens vennaient acheter leur pizza et on leur donnait quelques minutes après, et ça se mangeait à côté de la boutique.
Ensuite pour les Kebabs, c'est une spécialité turc, et à ma connaissance les turcs ne boivent pas de vin, donc quand on va manger turc, on ne boit pas de vin. C'est comme si tu manges un Goulasz, tu vas boire de la bière, pas du vin ! Quand tu manges breton, tu bois du cidre, pas du vin ! Boire du vin à tout les repas c'est une envie de tout franciser... :17:
Les turcs produisent du vin, un bon nombre ne crachent pas sur un verre de raki. Quant aux hongrois, ils ne se limitent pas à la bière et boivent du vin avec la gulasz. Les bretons ne produisent pas de vin à part du côté de Nantes, mais ils donnent un bon coup de main pour la consommation, malheureusement je dirais , parce qu'il y en a, ça les arrange pas !
ceci dit, je suis d'accord, il y a d'autres boissons et un bon cidr epeut très bien accompagner un camembert.
Ca me rappelle une fricassée d'oie au cidre, un jour de noël... Bon j'arrête avant le HS
yannalan
 
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Message par Bertrand » 11 Sep 2007, 17:07

(Pumsz @ mardi 11 septembre 2007 à 17:34 a écrit :C'est comme si tu manges un Goulasz, tu vas boire de la bière, pas du vin !

Dans la région de Eger, avec le Goulasz, ils servent du très bon vin. Et il faut voir les caves à Eger... :dry:
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Message par toulaiev » 14 Sep 2007, 21:25

L'occitan est en voix de disparition, je suis révolutionnaire et indépendantiste occitan, car je crois que seule l'idépendance nous donnera la possibilité de sauver l'occitan en le rendant obligatoire dans les écoles, l'hébreux est rené au XIX ème si le sionisme ne l'avait pas sauver, il serait mort aujourd'hui, alors oui tout passe par la langue, mon inter - nationalisme passe par ce prix à payer, reforger une concience occitane, elle existe diffuse parcelaire, peu de chose la ferait renaitre, souvenez vous du Larzac, l'Occitania n'est pas morte, elle attend son heure pur renaître.

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Message par Puig Antich » 14 Sep 2007, 21:31

a écrit : L'occitan est en voix de disparition, je suis révolutionnaire et indépendantiste occitan, car je crois que seule l'idépendance nous donnera la possibilité de sauver l'occitan en le rendant obligatoire dans les écoles, l'hébreux est rené au XIX ème si le sionisme ne l'avait pas sauver, il serait mort aujourd'hui, alors oui tout passe par la langue, mon inter - nationalisme passe par ce prix à payer, reforger une concience occitane, elle existe diffuse parcelaire, peu de chose la ferait renaitre, souvenez vous du Larzac, l'Occitania n'est pas morte, elle attend son heure pur renaître.


quelle superbe comparaison... le yidish par contre est presque completement mort. il correspondait à une réalité qu'il aurait fallu préserver. je ne pense pas qu'on puisse mettre la renaissance de l'hebreu au compte d'une grande réussite du mouvement sioniste. mieux vaut sauver les hommes que les langues. et je pense pas que la république socialiste rendra obligatoire l'occitan. les masses décideront, et certainement pas des groupuscules nationalistes,fut-ce t'il socialistes.
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Message par toulaiev » 14 Sep 2007, 21:37

Ce n'est pas du marxisme, le temps des peuples est arrivé, sans chauvinisme, il est un fait historique, les relations entre classes et ethnies sont complexe, mais l'existance des ethnies actuellement prend la place sur l'ihistoire de classe et il ya des raisons.

NATIONS ET CLASSES
Presque tous les peuples de l'univers formant des sociétés de classes, et pour la plupart d'entre eux depuis fort longtemps, les luttes entre nations sont étroitement mêlées aux luttes entre classes.
Dans toute nation indépendante (et comprenant des classes), les luttes internationales sont dirigées par la classe dominante et visent essentiellement à la satisfaction des intérêts de cette classe. C'est surtout aux maîtres d'esclaves, aux féodaux, aux capitalistes, aux bureaucrates, que profitent les nouvelles conquêtes ; ce sont principalement eux qui s'emparent des richesses naturelles et de la main-d'oeuvre du pays vaincu.
Les classes inférieures de la nation profitent elles aussi, à un degré moindre, de la colonisation, soit pour certains directement par l'immi-gration (comme " colon " ou fonctionnaire) ou la participation aux bénéfices des sociétés, soit pour toute la population indirectement par les améliorations (salaires, prix, investissements) accordés par la classe dominante, améliorations que celle-ci prélève sur les surprofits coloniaux. On doit cependant préciser que le soulèvement des colonies contribue fortement au renversement de la classe dominante, et qu'ainsi les peuples coloniaux peuvent être les alliés des classes exploitées de la nation dominante : les avantages que celles-ci peuvent tirer de la colonisation sont moindres que ceux qui résulteraient du renversement de leurs propres exploiteurs nationaux.
Il arrive souvent que la classe dominante abandonne volontairement les intérêts nationaux ; menacée par un soulèvement de son propre peuple, elle peut choisir la soumission à une classe dominante étrangère, ce qui constitue pour elle un moindre mal. Telle est depuis plusieurs années l'attitude d'une large fraction des bourgeoisies française et japonaise, des féodalités persanes et de certains pays arabes, vis-à-vis des Anglo-Américains.
Au sein d'une nation dépendante, la classe dominante adopte dans une large mesure cette attitude ; seul compte alors pour elle le sauvetage de ses privilèges. Quels que puissent être les inconvénients de cette attitude, elle tend à s'intégrer au maximum à la classe dominante étrangère dont elle adopte la culture et dont elle se fait le meilleur auxiliaire. Nombre de bourgeois français étaient ainsi pro-allemands en 1940-44, la plupart des féodaux d'Afrique du Nord étaient encore récemment pro-français, les bureaucrates ukrainiens sont en général pro-russes, etc...

Ce sont parmi ces assimilés collaborateurs (qui peuvent d'ailleurs venir également d'autres couches de la nation) que se trouvent les plus farouches chauvins de la nation conquérante. Le refoulement linguistique et culturel dont souffrent inconsciemment mais profondément ces assimilés est la cause réelle de leur agressivité et de leur impérialisme. En luttant contre les non-assimilés, ils luttent contre leur propre subconscient, et ils se vengent de l'oppression qu'ils ont subie dans leur jeunesse en l'imposant aux autres. Tels sont l'Italien francisé Buonaparte, le Géorgien russifié Djougachvili-Staline, le Portugais hispanisé Franco, les Juifs antisémites, les Occitans francisés l'" Action Française ". (Ces derniers partiellement, car leur programme de " décentralisation " et de défense des dialectes est une survivance de conscience occitane opposée à leur nationalisme français ultra-chauvin).

Dans les nations dépendantes, c'est ainsi que les intérêts nationaux, la langue et la conscience nationales, ne sont plus représentées que par les classes moyennes et inférieures, ou des fractions de ces classes, ainsi que par de rares éléments des classes supérieures. Pour ces classes, la lutte contre la couche dominante et la lutte pour l'indépendance nationale ne sont en fait qu'une seule et même chose. C'est d'ordinaire lorsque l'assimilation atteint profondément ces couches moyennes et inférieures qu'apparaît dans leur sein parmi leurs membres semi-assimilés, une avant-garde révolutionnaire tant nationalement que socialement. L'apparition de cette avant-garde qui rejette l'assimilation et la conscience étrangère est le prélude à la libération politique, économique et culturelle de la nation, qui signifie la plupart du temps un changement simultané de régime social.
Cette avant-garde passe évidemment par des degrés croissants de radicalisation en rapport avec les circonstances, débutant par une action " purement culturelle ", de timides revendications économiques, de vagues et abstraites idéologies " régionalistes " ou " fédéralistes ", des organisations floues de type amateuriste, pour arriver à une action d'ensemble à la fois culturelle, économique et politique, animée par une doctrine nationale et sociale concrète et cohérente, menée par des organisations fortement structurées.

La lutte pour l'indépendance nationale s'exprime alors par une ligne politique d'union des classes nationales : paysans, petits-bourgeois, ouvriers, capitalistes nationaux (ou bureaucrates-nationaux), et le rôle de chacune de ces classes peut être d'importance très variable selon la situation particulière de chaque pays.

Les luttes entre les nations ne sont pas produites par les luttes de classes ; elles peuvent exister entre des nations sans classes : telles sont les luttes entre les peuples dits " primitifs ".
Ni le renversement du capitalisme, ni même la disparition des classes, ne sont par eux-mêmes une garantie contre la domination d'une nation par une autre. Une nation sans classes peut très bien exploiter économiquement et assimiler culturellement une autre nation sans classes, et l'on peut dire alors que celle-ci est globalement réduite au rang de classe exploitée. Un tel processus est à l'origine de l'existence des classes, concurremment avec la division du travail. Non seulement l'impérialisme n'est pas un simple produit du capitalisme, mais tout système de classes est un produit direct ou indirect de l'impérialisme. L'histoire de la Grèce et de Rome le montre surabondamment ; la révolte de Spartacus n'avait-elle pas comme seul but de ramener les esclaves dans leurs pays ?

Seules l'existence d'une production abondante obtenue sans travail désagréable d'une part, et la disparition de l'agressivité chronique (psycho-sexuelle) d'autre part, peuvent supprimer radicalement toute tentative d'oppression nationale. C'est seulement parce que la disparition des classes et de l'Etat, le communisme, est organiquement lié à ces deux conditions qu'ils signifiera la disparition de l'impérialisme.
C'est seulement dans la mesure où la suppression du capitalisme, le socialisme, assure une meilleure exploitation de la nature et une plus juste répartition du revenu national et de la culture, dans la mesure où il est un acheminement vers le communisme, qu'il signifie une atténuation des tendances impérialistes.
Je prends à François Fontan ce texte qui exprime ma pensée.


Les classes sont certes une catégorie sociologique universelle, mais en tant qu'ensembles cohérents et vivants, elles n'existent qu'à l'intérieur de ces ensembles plus cohérents que sont les nations.
La situation sociale dans un pays a certes des répercussions sur la situation sociale dans les autres pays, mais les luttes de classes et les révolutions en tant que mouvements historiques réels, sont pour l'essentiel des faits spécifiques liés aux problèmes des rapports avec les autres nations.
Ce que l'on appelle le développement inégal du capitalisme et maintenant le développement inégal du socialisme sont simplement des aspects d'un phénomène général: l'originalité profonde de chaque histoire nationale.
Il paraît évident, mais il est nécessaire de rappeler aux messianistes " prolétariens " que le monde n'est pas divisé en deux classes et donc en deux camps de classe, au sein de chacun desquels il y aurait des différenciations de nation. Le monde est fondamentalement divisé en nations ; les classes ne sont apparues qu'après les ethnies et dans leur sein, l'histoire des nations et de leurs luttes et l'histoire des classes et de leurs luttes s'étant ensuite développées en interaction. Les contradictions primordiales demeurent les conflits impérialistes, les luttes entre nations, et c'est au sein de chacune de ces nations qu'existent des conflits de classes.
Au XXe siècle plus que jamais, il faut admettre que le progrès, et cet aspect précis du progrès qu'est le socialisme, ne peuvent et ne doivent en aucun cas être imposés de l'extérieur à une nationalité au nom d'un prétendu prolétariat international ou sous quelque prétexte que ce soit, faute de quoi ils constituent pour cette nationalité une nouvelle et plus profonde aliénation.
L'indépendance nationale se révèle toujours plus comme l'objectif primordial, préalable à tous autres (socialisme, démocratie, etc.) et ceux-ci ne peuvent se réaliser véritablement que dans son prolongement.

françois fontan
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Message par toulaiev » 14 Sep 2007, 21:45

L'avenir serait donc aux ethnie et à linter - nationalisme
Pour l'Occitanie en tant qu'ethnie, seule l'independance pourra la sauver, il en va ainsi, sa langue sans voix doit être préservé, l'histoire se joue en terme de nation, et de classe, pas d'Occitania sans Révolution, il est une fait que la concience occitane est à l'étiage, 100000 occitanistes sur terre dont moi, cependant l'espoir persiste, que le jour viendra comme pour le Larzac que voir refleurir les OC partout. Et tout repartira... jà los comandos de la nueit...

Toulaiev

obra sens fe, morta es
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