(pelon @ jeudi 12 mai 2011 à 19:44 a écrit : Bof, le dada habituel d'acrimed (même si ce qu'ils écrivent n'est pas ininteressant) bien loin des problèmes et des préoccupations des militants révolutionnaires.
Il est bien connu que les militants révolutionnaires se moquent de savoir comment mieux communiquer et quels sont les ressorts intimes de la propagande politique quand ses outils les plus efficaces appartiennent à de grands groupes. Qu'importent les passages à la télévision et les écrits sur internet, l'avenir est à la criée et au journal papier dont la crise n'est que passagère. En 1902, entre autres critiques, on reprochait à Lénine de trop s'intéresser à "la littérature" quand il proposait un nouveau type d'intervention avec un journal centralisant les informations transmises ensuite à la "Russie toute entière". A Lénine on disait que ce qui importait c'était le militantisme local. Lui ne s'y opposait pas, il pensait simplement un étage au-dessus. En 2011, des outils bien plus puissants existent. Pour certains, rien n'a changé.
Vraiment, loin des "préoccupations des révolutionnaires", les calomnies à l'encontre d'un porte-parole, en attaquant son identité de classe souvent d'ailleurs, lui reprochant d'être un faux travailleur et j'en passe ?
Evidemment, on peut bien se retrouver à écrire un bouquin complet pour essayer de se défaire des calomnies des médias comme Barcia, c'est légitime, mais si c'est Besancenot, c'est sans intérêt de même lire un article sur le sujet.
Une critique à faire à acrimed bien plus valide serait de leur reprocher de croire en de meilleurs médias tant qu'ils appartiennent à des capitalistes, en un mot en la possibilité de la démocratie sous le capitalisme. Mais dans leur déconstruction de l'idéologie dominante sur des points spécifiques, ils sont rigoureux.