La LCR revote PS

[Valiere]

L'action politique de se cantonne pas à un travail syndical, d'appareil... Ce qui me plaisait plus quand j'étais "actif" et non retraité c'était d'animer des manifs laïques en Mayenne avec des centaines et des centaines de personnes, puis aux FRANCAS quand syndicalement je défendais au prid'hommes ou ailleurs du personnel... Les instances syndicales ne me passionnaient pas, même si je le faisais...
Ici à Vaux le Pénil, je suis retraité et au conseil municipal... Mais ma vie n'est pas là elle est concretement avec la population...Nous avons créer l'UFAL à deux l'an dernier, ici et aujourd'hui, il y a 34 personnes ...
On va faire de l'accompagnement à la scolarité, défendre des surendettés et ceci avec des militants sympathisants PS ou PC...C'est ça aussi la politique....

[Jacquemart]

Les militants de LO "dans l'enseignement" ne sont pas forcément à la CGT, ne serait-ce que parce la CGT n'est pas présente dans tous les secteurs de l'enseignement. Les camarades qui sont dans l'enseignement secondaire général sont syndiqués à la FSU.

Cela dit, et sans esprit polémique outrancier, il est ridicule - et un tantinet déplacé - d'accuser LO de ne pas avoir de "politique syndicale", dans l'enseignement ou ailleurs, à la CGT ou à la FSU.

Ne serait-ce que parce que LO, malheureusement, n'est qu'un petit groupe, qui ne peut intervenir partout. Nous consacrons nos forces - et celles de nos profs - prioritairement à intervenir auprès de la masse des travailleurs, notamment au travers de nos bulletins quinzomadaires ou hebdomadaires d'entreprise. Aux yeux de bien des groupes d'extrême-gauche, cette activité, assez lourde à notre petite échelle, compte pour du beurre, car elle est moins "noble", ou moins "politique", que celle consistant à participer à des réunions et à rédiger des motions qui ne sont lues au mieux que par des syndiqués, au pire que par des bureaucrates. Mais pour nous, s'adresser politiquement largement et régulièrement à l'ensemble des travailleurs que l'on peut toucher, c'est une activité essentielle pour une organisation révolutionnaire.

Après, chacun fait ses choix et met ses priorités où il le croit bon. Mais le moins qu'on puisse dire, c'est que ceux qui nous donnent depuis des décennies des leçons de "grande politique syndicale" ne nous ont jamais rien prouvé de convaincant, ni en quantité, ni en qualité.