(charpital @ lundi 30 juin 2008 à 17:27 a écrit :la dessus, j'aimerais discuter calmement, sereinement, sans mots d'oiseau, etc
Tu pense toi que ceux qui demandent le plus de "remiser faucille et marteaux" au magasin des accessoires inutiles sont forcément des petits bourgeois, et je me demande bien a partir de quoi tu fait cette affirmation. Si c'est d'une expérience personnelle, je dirais que tu as autour de toi des prolos d'une conscience de classe exceptionelle. Malheureusement, ce n'est pas le cas partout !
Où as-tu vu que j'ai donné des noms d'oiseau (et d'abord, comment as-tu deviné que je m'intéresse aux oiseaux ?) ?
Ok pour discuter de ça.
Je pense que quand on s'adresse à des prolétaires, même ayant des préjugés contre la faucille et le marteau (décidément), on n'a pas les mêmes difficultés à les convaincre de la nécessité de remplacer le capitalisme par le communisme que quand on s'adresse à des petits bourgeois.
Tu parles d'une conscience de classe exceptionnelle ? Non, je dirais simplement naturelle. Même si cette nature ne s'exprime pas facilement !
Pour un petit bourgeois, il va tout autrement.
Soit on est honnête, et on essaie de le gagner à nos idées sur la seule base possible, celle de la défense du prolétariat.
Soit on l'est moins et on flatte ses préjugés. Parce que naturellement, il a des préjugés, contrairement au prolétaire. Et on écrit alors des textes qui dénoncent la faim dans le monde, la guerre et la folie de l'économie capitalisme mais on ne prépare pas au renversement du capitalisme. Si on s'en garde bien, c'est qu'on fait ce choix.
En fait, moi, je ne conçois pas d'"anticapitalisme" autrement qu'en expliquant patiemment pourquoi il faut viser une société communiste et comment.
Le reste c'est du barratin, pour ramener du nombre.
Et puis dénoncer le productivisme c'est être inconscient ou manipulateur.
Edit : Ah ben pas vu le post d'Ottokar ! Désolé pour la redondance.