a écrit :Ce ne sont pas des bandes fascistes, et on n'en est pas à réclamer l'abolition de l'Etat. Faudrait pas en arriver à faire croire que c'est la police qui a fabriqué ces grandes barres et ces tours, le chômage, le bizness, etc.
a écrit :
Un collectif, composé d'une douzaine d'associations et de partis d'opposition (dont Attac, CGT, Lutte ouvrière, FIDH, FSU, Les Verts, MRAP, PCF, Syndicat de la magistrature, Union nationale lycéenne, UNSA, notamment) s'est également constitué ad hoc pour prendre position sur l'état d'urgence : "On ne répond pas à une crise sociale par un régime d'exception (...). Ce sont des années de politique centrée sur le tout-sécuritaire qui sont en cause". "Il y a là une véritable urgence nationale : il faut substituer à l'état d'urgence policier un état d'urgence sociale, afin que les actes des gouvernants cessent de contredire la devise de la République".
a écrit :"On ne répond pas à une crise sociale par un régime d'exception (...). Ce sont des années de politique centrée sur le tout-sécuritaire qui sont en cause"
a écrit : "Il y a là une véritable urgence nationale : il faut substituer à l'état d'urgence policier un état d'urgence sociale, afin que les actes des gouvernants cessent de contredire la devise de la République"
a écrit :comme nous ne sommes pas sectaires nous préférons déoncer à plusieurs l'état d'urgence
a écrit :souci de l'"hygiène politique", Kaldy dixit
(Puig Antich a écrit :La différence est purement quantitative dans la violence, elle n'est pas qualitative. C'est là un point fondamental du marxisme.
(Le Monde % 15 novembre 2005 a écrit :A gauche, un début de mobilisation
Après quelques jours d'atermoiements où, à gauche, les partis et associations étaient partagés sur la façon de s'opposer à la décision du gouvernement d'instaurer l'état d'urgence, un appel unitaire devait être publié, lundi 14 novembre.
Le texte signé par une trentaine d'organisations parmi lesquelles la CGT, la FSU, l'UNSA, l'Union syndicale Solidaires, le Syndicat de la magistrature et le Syndicat des avocats de France, le MRAP, la Ligue des droits de l'homme (LDH), Attac, la FCPE, le Gisti, le PCF, les Verts, Lutte ouvrière, les Alternatifs (autogestionnaires) et le MARS (républicains de gauche), se veut une première réponse contre le projet de loi présenté, lundi, en conseil des ministres qui prévoit de prolonger l'état d'urgence pour une durée de trois mois.
Les signataires affirment que "si ce régime d'exception devait être prolongé, (ils) mettraient en oeuvre tous les moyens démocratiques dont (ils) disposent pour (s') y opposer". "Recourir à un texte (la loi de 1955) provenant de la guerre d'Algérie à l'égard de Français descendant d'immigrés, (...) c'est réduire des dizaines de milliers de personnes à la catégorie d'ennemis de l'intérieur" et faire courir un "risque d'atteintes graves aux libertés", estiment les signataires qui réclament une "loi de programmation" pour les banlieues. "La décision du gouvernement de prolonger de trois mois l'état d'urgence ne se justifie en aucune manière, surtout en période de décrue, juge Michel Tubiana, président d'honneur de la LDH. On ne laissera pas passer."
L'ensemble des organisations devaient se retrouver lundi 14 novembre au soir pour discuter de l'éventualité d'une manifestation à Paris mercredi 16 novembre. La LCR – qui n'a pas signé l'appel jugé trop complaisant avec les forces de l'ordre mais "soutient l'initiative" – avait déjà proposé, jeudi 10 novembre, dans un courrier à ses partenaires, une manifestation "ni symbolique ni silencieuse". Samedi, des organisations libertaires ou altermondialistes d'un côté, les Jeunesses communistes révolutionnaires et les Jeunes Verts de l'autre, ont appelé à une manifestation mercredi mais chacune dans un endroit différent. Jusque-là, la LDH demeurait réticente par peur des "débordements". Elle devrait plaider pour un rassemblement symbolique.
De son côté, le PS semble décidé à hausser le ton contre le gouvernement. Pris de court par l'appel sur lequel le bureau national ne s'est pas encore prononcé, la direction cherche à mieux faire entendre son opposition. Le sujet devrait être abordé en réunion du groupe socialiste de l'Assemblée nationale, mardi 15 novembre. Les maires d'Ile-de-France, réunis vendredi Rue de Solférino autour du premier secrétaire, François Hollande, ont souhaité que les parlementaires ne votent pas le projet de loi sur l'état d'urgence. La fédération socialiste de Seine-Saint-Denis avait unanimement fait la même demande vendredi soir. "On ne va pas laisser le gouvernement régler comme ça la situation", assure Annick Lepetit, porte-parole du PS.
Sylvia Zappi
Article paru dans l'édition du 15.11.05
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