Nous ferons effectivement campagne sur la sécu et nous avons déjà commencé dans nos éditos de boite,dans nos discours. Alors que c'est une nouvelle attaque majeure contre les travailleurs et le population pauvre qui s'avance quel est l'abruti d'EG qui pourrait être indifférent ?
(petit extrait du discours d'Arlette à la mutu a écrit :
Alors, on sait ce que va être la réforme de la Sécurité sociale ! Sous prétexte de sauver la Sécurité sociale, le gouvernement augmentera encore la cotisation des assurés, diminuera encore les remboursements. Le cirque des consultations des prétendus "partenaires sociaux" n'a même pas encore commencé que, déjà, on a annoncé le déremboursement de 426 médicaments supplémentaires.
Et tant pis pour la fraction la plus pauvre de la population, celle qui, aujourd'hui, bien souvent n'a même pas de quoi cotiser à une mutuelle et qui verra demain ses possibilités d'accès aux soins encore plus diminuées !
Et tout cela, pourquoi ? Pour que les caisses de la Sécurité sociale puissent servir au gouvernement à accorder des cadeaux au patronat sous forme d'exonérations de charges sociales. Et, à l'occasion, pour faire des cadeaux électoraux à ceux dont il escompte les votes, comme il vient de le faire aujourd'hui même, en promettant aux restaurateurs qu'il allégera leurs charges sociales.
C'est inacceptable ! Quant à la Sécurité sociale, elle serait largement équilibrée si elle ne servait pas à prendre en charge une partie des dépenses que l'Etat devrait prendre en charge, comme les infrastructures hospitalières si on supprimait toutes les exonérations sur les charges patronales et s'il y avait moins de chômage !
Et ces nouvelles mesures viennent après bien d'autres, aussi anti-ouvrières, aussi réactionnaires les unes que les autres. Les unes visent à supprimer ou à dénaturer les quelques lois qui protègent les travailleurs. Les autres aggravent les conditions des chômeurs, comme la suppression de l'allocation chômage pour 180.000 d'entre eux ou la diminution de la durée d'attribution de l'allocation spécifique de solidarité.
Ce n'est pas un gouvernement, c'est un cabinet de guerre contre les travailleurs.