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PARIS (AFP) - La tendance au "non" se confirmait jeudi soir, au fur et à mesure du dépouillement des bulletins de vote de la consultation des personnels actifs et retraités des industries électriques et gazières (IEG), sur le relevé de conclusions concernant l'avenir de leurs retraites, selon des sources syndicales.
Vers 22H00, la fédération CGT de l'Energie indiquait que sur 88.615 inscrits et 59.487 votants, soit un taux de participation de 67,13%, le "non" l'emportait avec 59,02%.
Ainsi, les suffrages "non" dominaient à Marseille ville (73,34%), Le Havre centrale (93%), Angers (70%), Epinal (74%), Alençon (65,73%), Laval (69,15%), Saint-Etienne (70%), Chambéry (65,29%), Vienne (64,10%), Charleville (63,31%), les centrales de Cordemais (70,4%), Golfech (63%), de Fessenheim (53,6%) et de Penly (54,4%), La Rochelle (58,47%), Montbéliard (66%), Annecy (58,92%), Troyes (57%), Melun (53%), Auxerre (52,11%) et Nantes (52,18%), ont indiqué la CGT et FO.
Dans les services centraux de GDF, une seule voix d'écart séparait le camp des "non" au relevé (865 voix) et celui des "oui" (864 voix), le "non" étant majoritaire chez les cadres, a précisé la CGT.
Le "non" a remporté 58,97% des suffrages à la direction production-transport de l'Est (Alsace), 53% à la direction des productions EDF à Saint-Denis, 70,53% à la centrale nucléaire de Cattenom, 60,49% à celle de Gravelines, 65,50% à la distribution EDF-GDF Services (EGS) de St Mandé et 65,76% à EGS de Rennes.
Dans les services EDF-GDF (6.400 personnes) à Paris-intramuros, le "non" l'a emporté avec 69,88%, avec un taux de participation de 58,79%.
Le "non" est également majoritaire dans les centrales nucléaires de Cattenom (70,53%), Gravelines (60,49%) et Chinon (59,66%).
En revanche, à Tricastin, le "oui" l'a emporté avec 58,26%, de même qu'au Mans (55,81%), à Quimper (59,18%) ou dans l'Isère (56,26%).
Jeudi soir, le secrétaire général de la fédération CGT de l'Energie, Denis Cohen, a indiqué que son organisation "ne signera pas" le relevé de conclusions.
Ce n'est pas suffisant mais cela représente un revers pour le gouvernement et les bureaucrates traitres qui veulent brader les retraites des salariés du public comme du privé.