(El convidado de piedra @ dimanche 18 novembre 2007 à 16:53 a écrit :a écrit :lors, influencer les gens, et en particulier les travailleurs qui votent PS ? Oui, bien sur. Mais il n'y a pas une différence énorme entre ceux qui votent PS et ceux qui votent Bayrou aujourd'hui, ou pour toutes sortes de notables locaux.
Pas d'accord.
Je connais de gens (pas spécialement les mieux lotis) et des collègues de travail qui votent PS faute de mieux (avant ils ont voté Arlette); parce que le PS "est moins pire que la droite" ou tout simplement parce qu'ils sont "ancrés" à gauche et s'est sentimental et, en dernier analyse, un reflexe de classe très primaire mais très fort.
Et ils sont un paquet de comme cela.
Les laisser de coté parce qu'on ne voit que les militants opportunistes du PS c'est une erreur gauchiste.
le problème, c'est que parmis ces électeurs du PS, il y en a aussi un certain nombre qui sont heureux que l'extrême gauche existe en indépendance du PS : on peut voter à gauche, avoir peur de Sarko, et dire tout le bien qu'on pense d'Arlette, Olivier and Cie
Parce que parfois les gens aiment bien que quelqu'un d'autre fasse à leur place ce qu'ils n'osent pas faire.
ça te paraît étrange comme raisonnement ? pourtant, je peux t'assurer que l'accueil des collègues était aussi bon , voire meilleur en 2004 après la victoire de la gauche, alors que la LCR n'appelait pas à voter au second tour, et moi non plus auprès d'eux la semaine d'avant... Et aucun ne m'en voulait. D'ailleurs, je crois que pas bcp espéraient quoi que ce soit du PS.
Mais cela implique effectivement qu'ils ne pensent pas que pour toi, l'ennemi principal soit le PS.
Alors, tu ne les laisse pas de côté, et eux ne te mettent pas à l'écart, même quand il y a désaccord.