(stef @ vendredi 21 février 2003 à 17:49 a écrit :
Enfin un qui vit sur terre. Effectivement, le gvt UMP a fait passer l'offensive anti-ouvrière à la vitesse qualitativement supérieure sur TOUS les terrains. Il n'y a qu'à voir la question des retraites gelée par Jospin tant il était peu sûr de sa couverture parlementaire.
Et dire cela n'est en rien donner un blanc-seing à Hollande et Hue-Buffet. C'est simplement constater que le dirigeant d'une organisation ouvrière n'aura jamais la même marge de manoeuvre qu'un Madelin ou un Sarkozy !
Conclusion logique : tout faire pour limiter la casse, c'était voter PCF ou PS au second tour des législatives, tout faire pour limiter la victoire de l'UMP. Ce qui ne résolvait rien sur le fond mais permettait que la situation empire encore. Bref, c'était refuser la politique du pire. De même en 1988, n'importe quel pékin savait qu'avec Chirac il riquait d'en prendre encore plus dans la gueule qu'avec Miterrand.
CQFD. :bounce:
Stef-qui-a-la-tête-dure
Stef, tu ne trouves pas que tes arguments sont un peu les mêmes que ceux de la LCR pour voter pour Chirac? "tout faire pour limiter la casse", "refuser la politique du pire", "on risquait de s'en prendre encore plus dans la gueule", "ce n'est en rien donner un blanc sein", "n'aura jamais la même marge de manoeuvre....
C'est quand même merveilleux que les arguments que tu utilises pour appeler à voter PS sont utilisés par la LCR pour appeler à voter UMP. J'imagine qu'ils pourraient même servir en cas de duel Le Pen-Mégret ou Pasqua-De Villier...
Au fond, la LCR ne fait que pousser tes raisonnements à leur conclusion logique: votons toujours pour le moins pire...