Réactions des journaux

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par zejarda » 06 Déc 2005, 20:21

(txi @ mardi 6 décembre 2005 à 10:17 a écrit :
(Daisy @ mardi 6 décembre 2005 à 11:08 a écrit :
(Thomas @ mardi  6 décembre 2005 à 00:36 a écrit : si vous avez quelqu'un du niveau intellectuel , de l'expérience militante et de la clairvoyance de Marx ou Lénine pourquoi aller chercher une femme ?

Si quelqu'un affirmait avoir atteint un tel niveau, ce serait surtout un gros prétentieux !

Mouaisssss...Serait-ce à dire que Marx et Lénine sont des génies, des surhommes et que nous autres pauvres mortels ne leur arriverons jamais à la cheville ?
Il existe de grand penseurs, de grands philosophe, mais heureusement pour nous ils ont mis leurs compétences au services d'autres causes


...... je veux parler de ce grand philosophe qui fait la une des journaux et qui fait "honneur à l'intelligence française".
zejarda
 
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Message par Ottokar » 06 Déc 2005, 22:48

sur cette histoire de femmes, la réponse est assez simple : soit quelqu'un s'impose naturellement, un camarade menant une grève d'ampleur importante ou nationale du même genre que le Crédit Lyonnais et la grève des banques de 74, et dans ce cas, il apparaîtra naturellement comme un porte parole de LO. Il y a déjà eu des hommes dans cette position : Pierre Bois naturellement en 1947, Daniel Vitry après les grèves de cheminots de 86, qui vaiat fait des séries de meeting en alternance avec Arlette. Tout deux sont décédes hélas et il n'y en guère eu d'autres qui ont été dans de telles positions depuis.

Si c'est donc un choix à froid, c'est une bonne chose que ce soit une femme plutôt qu'un homme, un salarié plutôt qu'un universitaire, un médecin ou un avocat (ne parlons pas d'homme d'affaires !!), car cela montre mieux que de longs discours que LO est pour l'égalité homme-femmes et que LO est pour le pouvoir aux travailleurs.
Ottokar
 
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Message par pelon » 07 Déc 2005, 09:29

Dans l'Huma. Neutre pour le moment.
a écrit :
Ils ont osé le dire

Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur français « Monsieur Finkielkraut est un intellectuel qui fait honneur à l’intelligence française. » l Nouvelle allégorie d’une droite décomplexée, voire lepenisée. Dans un entretien au quotidien israélien Haaretz, l’essayiste assimilait la crise des banlieues à « une révolte à caractère ethnico-religieux » et affirmait que « l’antiracisme sera au XXIe siècle ce qu’a été le communisme au XXe ». José-Luis Duran, président du directoire Carrefour « Les fournisseurs nous proposent actuellement des hausses de tarif de 4 % à 6 %, cela va remettre en cause la stratégie définie avec nos actionnaires. C’est inadmissible. » l Mais, avec la pratique des marges arrière qui permettent en moyenne de vendre un produit 30 % plus cher que le prix fournisseur, il y a encore de l’espace pour la rentabilité, non ? Thein Sein, général birman « Une démocratie authentique et disciplinée : il n’y a pas d’autre voie, c’est la voie. » l L’hypocrisie de l’ouverture sous la forme figée de la dictature militaire... Atmosphère politique résumée en une phrase. Alors que de nombreux opposants démocratiques, dont Madame Aung San Suu Kyi, restent emprisonnés, une énième convention nationale censée donner une constitution démocratique au pays vient de s’ouvrir, chapeautée par la junte. Michel Rodinson, membre de la direction de Lutte ouvrière « Ce fut une décision unanime parce qu’elle reste la meilleure représentante de notre organisation. » l Et de six ! L’indétrônable Arlette Laguiller sera pour la sixième fois candidate à l’élection présidentielle de 2007.

 
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Message par pelon » 07 Déc 2005, 09:32

Bon, un article un peu étonnant avec une humour particulier :
a écrit :
Une nouvelle percée technologique : la transplantation politique
Par Schlomoh Brodowicz pour Guysen Israël News
7 décembre 2005 01:00
Un vieux proverbe américain, du reste copieusement attesté par l’histoire, affirme que « la politique fait d’étranges compagnons de lit ». Force est de reconnaître que la cuisine politique israélienne vient de donner à cette vérité un relief indépassable.

Il y a encore à peine cinq ans, la seule conjecture qu’un Shimon Pérés pourrait faire une station de bus avec un Ariel Sharon aurait fait douter de la santé mentale de celui qui l’aurait émise. On savait l’art de Pérès de recycler ses échecs mais il faut tout de même saluer ici le tour de force.
Alors, si j’ai bien décrypté, deux personnalités politiques quittent les partis respectifs auxquels elles doivent leurs vocations et leurs parcours, pour mettre leurs talents au service d’un nouveau parti – auquel l’une d’elles n’appartiendra pas – et abandonnent de ce fait sur le bas côté de la route leurs compagnons de toujours, lesquels trépignent de rage devant l’entourloupe.
S’il faut saluer les immenses progrès de la médecine dans le domaine de la transplantation d’organes, on aurait tout de même souhaité que les applications de ces techniques de pointe dans le domaine politique épargnent la terre promise.

Une telle percée dans le domaine de la politique transgénique ouvre des perspectives qui renvoient à leurs études les politologues les plus hardis. Songez donc aux applications qu’une telle innovation politico-culinaire peut inspirer, pour peu qu’on veuille en extrapoler le principe à d’autres latitudes.

Ainsi, Arlette Laguiller, lassée – on la comprendrait – de faire depuis des lustres, des pourcentages qui l’élèvent à peine au dessus de la bière, pourrait faire le service des aptitudes qu’elles croit se connaître à Nicolas Sarkozy, en interfaçant en son nom les masses laborieuses. Le pauvre Besancenot en serait fort marri, mais après tout, une banquière qui plaque un postier, ça c’est déjà vu.

Marie-George Buffet, qui doit venir armée dans son bunker du Colonel Fabien, tant celui-ci est devenu désert, pourrait former avec un Jack Lang ou quelque autre cacique décati du PS, un parti de gauche alternative au slogan accrocheur (« Socialistes de tout l’Hexagone, communiez-vous ! ») dont la seule matérialisation sur l’échiquier politique en bouleverserait la donne pour… allez, deux bonnes semaines. Un jumelage Bérézina-Solférino, ça n’est pas si saugrenu.


Mon cher maître Pierre Dac, n’aurait, j’en suis certain, pas hésité à proposer qu’on greffe le cœur d’un défunt de gauche à un patient de droite ou inversement et qu’à son réveil on l’interroge sur ses intentions de vote au prochain scrutin. On peut parier que des études statistiques poussées dans ce domaine, en faisant varier les donneurs et les receveurs en fonction de critères de comparaison rigoureux, seraient d’un puissant apport à la science et jetteraient même les fondations d’une nouvelle chaire dite de « chirurgie-politique » que maints universitaires réclament depuis longtemps avec une impatience qu’on leur sait gré d’avoir su contenir jusqu’à présent.

Et puisqu’on est dans l’hybride, on pourrait aller chercher l’œil qui regarde Caïn dans sa tombe et le greffer à Jean-Marie Le Pen, histoire de voir si le point de détail lui apparaît désormais avec un peu plus d’acuité.
Non, là je vais trop loin, c’est probablement sans espoir.

Reste que tout observateur aguerri du marigot politique israélien étant en droit de s’attendre à ce qu’un député du nouveau parti « Kadima » claque la porte de la formation dans un délai d’autant plus bref qu’il sera moins long – c’est à dire aussi vite que le nom du parti l’indique – on serait curieux de savoir vers quel horizon politique il se tournera. On lui suggérera alors peut-être de briguer un poste de trapéziste chez Barnum ou de contorsionniste à la Foire du trône. À moins que ses prédispositions pour le grand écart n’intéressent les chorégraphes.

Car vous l’avez compris, chers lecteurs, en modeste héritier, parmi d’autres, d’un Livre dans lequel D-ieu a ordonné – certes de façon allusive – « Vous ne vous diviserez pas en factions » (Deut. 14,1), et sans jamais abdiquer ma fidélité à Pierre Dac, je prends donc le parti… d’en rire.
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Message par pelon » 07 Déc 2005, 09:35

(Le Figaro a écrit :
Arlette Laguiller candidate pour la sixième fois

[05 décembre 2005]

PRéSIDENTIELLE. Arlette Laguiller, 65 ans, sera candidate du mouvement d'extrême gauche Lutte ouvrière à la présidentielle de 2007, a annoncé hier Michel Rodinson, membre de la direction de Lutte ouvrière. «Le congrès de Lutte ouvrière a décidé à l'unanimité de la présenter à la candidature, elle a accepté et sera donc candidate pour la sixième fois», a déclaré M. Rodinson, à l'issue du congrès de LO, qui se tenait à La Plaine-Saint-Denis, dans la banlieue parisienne.

Arlette Laguiller, qui s'est présentée depuis 1974 à toutes les élections présidentielles, avait indiqué en octobre qu'elle serait candidate à la candidature de son parti en 2007. A la présidentielle de 1995, elle avait recueilli 5,30% des voix et, en 2002, 5,72%, soit environ 1,5 million d'électeurs. Lors de cette dernière élection, le mouvement trotskiste était représenté par trois can didats. Outre Arlette Laguiller, Olivier Besancenot (4,25%) de la Ligue communiste révolutionnaire, et Daniel Gluckstein (0,47%), du Parti des travailleurs, s'étaient présentés.

«Nous pensons que les partis de gauche qui vont présenter séparément ou ensemble des candidats à la présidentielle n'apporteront pas plus de solutions qu'ils n'en ont apporté lorsqu'ils étaient au gouvernement dans les années précédentes, a déclaré M. Rodinson. Il faut réagir sur un terrain de classe, par des grèves et des manifestations», a-t-il ajouté, précisant que LO présentera «un plan d'urgence pour le monde du travail». Ce plan comprend un ensemble de revendications : «Non aux licenciements, une augmentation d'au moins 300 euros du smic, la construction de logements sociaux», a-t-il dit.

M. Rodinson a précisé qu'il n'y avait «pas de pourparlers en cours avec la Ligue communiste révolutionnaire (LCR)», mouvement qui «n'a pas proposé quoi que ce soit pour la présidentielle.»

Selon lui, il est «bien trop tôt» pour parler de l'attitude de Lutte ouvrière – consigne d'abstention ou de vote pour un candidat de gauche – au second tour de la présidentielle.

pelon
 
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Message par quijote » 07 Déc 2005, 11:52

Quand la décision fut prise en 1973 , la candidature d' Arlette avait une triple signification ; c 'était une travailleuse , c 'était le porte parole d 'une luttte importante qui venait d 'avoir lieu ( grêve au Crédit Lyonnais ), c 'était une femme ce qui en soi avait une signification politique et militante , comme l 'affirmation qu 'une femme pouvait autant qu 'un homme être la porte parole au cours d'une élection de l 'importance de la présidentielle .

Chose nouvelle à l 'époque et qui suscita bien des réactions et des sarcasmes : se rappeller les propos d 'un Bigeard ou les articles du Figaro disant qu 'Arlette ferait mieux de rester à sa place en tant que petite secrétaire .

Oui , nous avons imposé en quelque sorte et dans une certaine mesure le droit des femmes à participer à la vie politique au même titre que les hommes .

Ce fut donc un acte militant .

Et si on trouve normal maintenant que Taubira , segolène Royal , Bouttin , ou Voynet se présentent , c 'est parcequ 'Arlette a ouvert une brêche .

Et compte tenu de la discrimination que subissent les femmes , nous pensons qu 'il est préférable de présenter une femme.

Comme il serait préférable , dans d 'autres circonstances de présenter un travailleur d 'origine immigrée , comme il est préférable de présenter un travailleur ou une travailleuse , plutôt qu 'un ou une " intellectuelle "

Car le choix , c 'est aussi un acte militant , un acte politique
quijote
 
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Message par com_71 » 07 Déc 2005, 13:56

(Zelda @ mercredi 7 décembre 2005 à 12:59 a écrit :
(quijote a écrit :Et si on trouve normal maintenant que Taubira , segolène Royal , Bouttin , ou Voynet se présentent , c 'est parcequ 'Arlette a ouvert une brêche .


Je n'irais pas jusque-là... Quand même...

Privilège de la jeunesse (relative)...

D'accord avec Quijote, j'en suis moi aussi convaincu. Rappelons-nous par exemple qu'en 1974 les formulaires officiels de présentation ne prévoyaient même pas que le candidat pouvait être une... candidate.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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