la réforme des universités

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par Puig Antich » 02 Juil 2007, 21:46

Cool. L'UNEF a encore tourné sous la pression de son collectif national élargi. Julliard, girouette de l'année. Ils restent, comme les autres, dans le cadre des négociations. Mais la pression qui monte en pleine vacances scolaires n'augurent que du bon pour la rentrée.

Que la révolte étudiante et des personnels déborde l'université pour entraîner les lycéens, et que la révolte de la jeunesse déborde sur les salariés, et qu'on fasse capituler le gouvernement sur ses plans !

http://unef.fr/delia-CMS/index/article_id-...e-01.07.07.html
Puig Antich
 
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Message par Paingrillé » 02 Juil 2007, 22:10

a écrit :Contre la reproduction sociale ? Lo ne propose rien à ma connaissance. Parce que, me semble-t-il, c'est une mauvaise façon (que l'on apprend à l'école au demeurant) de poser le problème.


Alors, comment faut il le poser ?

a écrit :Que la société actuelle ait des impératifs de "reproduction sociale", cela semble inévitable


D’où ils sortent ces impératifs, pardon d’insister ? tu vx dire dan le sens nécessaire , naturel ?

A part ça, bon, à force ça commence à s’imprimer: la culture la plus large possible c’est quand même bien le mieux. D’accord. Et la fac, c’est malgré tout le lieu où c’est le plus possible. Et donc oui la sélection ce serait pas vraiment idéal du tout du tout. MAIS dans les circonstances actuelles, la fac, c‘est pas complètement séparé du monde professionnel, sinon elle n’attirerai peut être pas autant d’étudiants, or faut bien reconnaître qu’il y a un problème de débouchés pour certaines filières……et donc que euhh ben la seule (à ne pas dire) solution c’est kan même la …sélection..mais c’est le mot qui est choquant peut être . l’exemple "réac"classique :, les étudiants qui s’inscrivent en staps : la fin du problème c’est pas de créer autant de profs de sport que d’étudiants qui s’inscrivent dans la filière, non ?Alors comment k'on fait?
Je dois encore prendre le problème par le mauvais bout.

Le fait que l'unef se range ne semble pas vraiment de bonne augure pour le mouv....mais que sera sera
Paingrillé
 
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Message par Gaby » 02 Juil 2007, 22:57

(Paingrillé @ lundi 2 juillet 2007 à 23:10 a écrit : l’exemple "réac"classique :, les étudiants qui s’inscrivent en staps : la fin du problème c’est pas de créer autant de profs de sport que d’étudiants qui s’inscrivent dans la filière, non ?Alors comment k'on fait?
Je dois encore prendre le problème par le mauvais bout.

Et bien par exemple, tu peux prendre un autre bout : la nécessité d'améliorer le service public de l'enseignement sportif, augmenter le nombre de professeurs et pour cela prendre sur les profits accaparés par les capitalistes (en fait, même simplement arrêter de leur donner des milliards d'aide dans un premier temps). Les étudiants de STAPS qui ont été parmi les premiers à voir le nombre de postes diminués ont pour la plupart protesté contre le sort qui leur a été fait, à raison. L'enseignement ne produit pas assez de personnes qualifiées ? Alors c'est l'enseignement qu'il faut améliorer, pas croire que c'est une impossibilité.

Ce n'est pas un objectif en soi que de limiter le nombre de postes, que de sélectionner, comme s'il existait de façon prédéterminé un certain nombre de personnes "aptes" dès la naissances. Un véritable objectif, c'est d'améliorer les conditions de vie de tous en y accordant les moyens nécessaires. Quand l'économie n'appartient qu'à quelques-uns et l'Etat est dans les mains de la même classe sociale, ce n'est pas possible. Le fonctionnement de l'université n'est pas un problème à part du reste des questions sociales.
Gaby
 
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Message par Paingrillé » 03 Juil 2007, 00:03

Ah j’avais oublié les capitalistes la dedans.
Par ce bout, c’est un tout autre aspect des choses effectivement qui ressort. Mais tu confonds tout là.
D'abord, la qualité ca ne s’améliore pas que par la quantité. De toute façon même si on ouvrait des postes, le problème ne serait pas réglé.
Ensuite qui t’as parlé d’aptes de naissance ? Heureusement qu’on est pas destiné a UNE chose dans la vie, et qu’on peut être surpris de se trouver une passion pour quelque chose pour laquelle on ne pensait pas, et puis parfois on peut se tromper ou bien ne pas savoir, ou bien avoir une lubie non ? Mais faut pas voir la sélection comme un mur qu’on pourrait franchir ou pas. L’idéal, c’est exact, c’est quand on se découvre tout seul, bon mais comme tu le dis, le fonctionnement de l’université n’est pas un problème à part du reste des questions sociales et la société étant ce qu’elle est, inégalitaire, ce n’est pas forcément évident. La non sélection dans certaines filières (fac donc) et pas d’autres ca contribue comme tu dis à ce que «l'économie n'appartient qu'à quelques-uns et l'Etat est dans les mains de la même classe sociale, ce n'est pas possible » Dans ce cas, ok, faudrait supprimer la sélection partout, à tous les niveaux, mais là les inégalités seraient encore exacerbées ou bien si on se situe dans un monde meilleur on serait quand même embêté pour avoir des gens calés sur certains sujets et avancer.
Alors, à la place on peut proposer qu’il y ait un peu de sélection partout. C’est vrai que ça ne sonne pas bien du tout en le disant, un peu nazillard :hum: . Bon il faudrait remplacer sélection par orientation.
Paingrillé
 
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Message par Gaby » 03 Juil 2007, 00:27

(Paingrillé @ mardi 3 juillet 2007 à 01:03 a écrit : Ah j’avais oublié les capitalistes la dedans.
Par ce bout, c’est un tout autre aspect des choses effectivement qui ressort. Mais tu confonds tout là.
D'abord, la qualité ca ne s’améliore pas que par la quantité. De toute façon même si on ouvrait des postes, le problème ne serait pas réglé.

En tout cas aujourd'hui des postes dans les services publics on en supprime, ce n'est pas le statu quo. Et c'est une politique des plus réacs, que ce soit pour l'enseignement de la pratique physique, pour les sciences éco ou l'histoire, etc.
Et puis qui a dit qu'il ne s'agissait que d'augmenter le nombre de professionnels du sport ? Aujourd'hui il y a un manque d'installations sportives, et encore le pire, c'est que quand elles existent, il y aurait mille occasions supplémentaires pour les employer alors que les gymnases restent fermés. Pour la parenthèse.

(paingrillé a écrit :La non sélection  dans certaines filières (fac donc) et pas d’autres ca contribue comme tu dis  à ce que  «l'économie n'appartient qu'à quelques-uns et l'Etat est dans les mains de la même classe sociale, ce n'est pas possible » Dans ce cas, ok, faudrait supprimer la sélection partout, à tous les niveaux,  mais là les inégalités seraient encore exacerbées ou bien si on se situe dans un monde meilleur on serait quand même embêté pour avoir des gens calés sur certains sujets  et avancer.
Alors, à la place on peut proposer qu’il y ait un peu de sélection partout. C’est vrai que ça ne sonne pas bien du tout en le disant, un peu nazillard :hum: .  Bon il faudrait remplacer sélection par orientation.

Personne ne propose de "supprimer" de but en blanc la sélection. Réfléchir à ce que pourrait être l'enseignement dans une société communiste, c'est-à-dire qui réponde au besoin concerté de l'humanité plutôt que celle actuelle qui organise toute l'existence en fonction du profit d'une minorité, c'est un vaste sujet. On peut par exemple souhaiter que l'éducation ne soit plus simplement un passe-droit pour ensuite vendre sa force de travail... et que la culture soit offerte toute la vie durant, en parallèle à une activité pro'. Ce n'est pas plus utopique aujourd'hui de dire cela, que ca n'était fou au XVIIIème siècle d'imaginer des écoles pour tous, pas simplement pour l'aristocratie et la bourgeoisie émergente.
Mais ce qu'il y a de plus immédiat, ce sont des combats clairs : non à la concurrence entre les établissements. Non à la sélection par les frais d'inscription. L'argent public au service public. Face à la précarisation des quartiers populaires, la création d'emplois notamment dans l'éducation. Et d'autres... Dans tout ça, le fait qu'en Master ce soit sur dossier, c'est juste un aspect.
Gaby
 
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Message par Paingrillé » 03 Juil 2007, 03:21

OUI.

a écrit :Mais ce qu'il y a de plus immédiat, ce sont des combats clairs : non à la concurrence entre les établissements. Non à la sélection par les frais d'inscription. L'argent public au service public. Face à la précarisation des quartiers populaires, la création d'emplois notamment dans l'éducation. Et d'autres... Dans tout ça, le fait qu'en Master ce soit sur dossier, c'est juste un aspect.

Et bien on est d'accord.

mais en attendant, la question de l'avenir professionnel des jeunes n'est pas prête de se régler. :anim-toilet:
donc, ce serait bien de trouver un autre bout pour aborder le problème. Pardon, mais là c'est désespérant. Ca va être le foutoir pt être un peu, après y aura une bonne grosse grêve, et puis apres ca repartira comme avant avec 20 mg de lois en moins et puis finalement on avance à reculons et meme pas dans le bon sens. ET vous, vous serez toujours la a vouloir batir votre société où la culture serait partout?
Très crétin de penser comme ça, je sais. mais pourquoi ne faites vous pas comme les socialos pour lesquels ca a l'air de marcher déja un peu mieux: promesses de réformes sociales, gentiment, pour amadouer les troupes, sauf qu'après vs au lieu de virer a droite ,vs virez a gauche . Bon, c'est mes tendances binaires qui ressortent.
Paingrillé
 
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Message par zeanticpe » 03 Juil 2007, 06:46

C 'est vrai qu 'avec notre Sarkozi national qui veut un gouvernement large et qui fait grincer des dents en invitant des personnes de tout bord à son gouvernement , on se demande quand ce sera le tour de quelqu'un de LO.
Enfin, je plaisante bien-sur. Il n'en fera rien. Il sait reconnaître ses amis ave un bonnet rose ou vert ou bleu, mais toujours prêt à faire des promesses pour faire le contraire et bien servir la bourgeoisie.

Mais Lo même si elle était invitée au gouvernement ne pourrait pas faire des reformes dans le bon sens, car il y aurait une levée de boucliers dans ce cas là.
Un cow boy dans un western disait : "on t'écoutera toujours mieux si tu demandes gentiment avec un revolver à la main, que si tu demandes gentiment, sans revolver".
En politique c'est quand même iun peu pareil, je pense. Il vaut mieux prendre le pouvoir d'abord et après on pourra demander gentiment à la bourgeoisie de faire ce qu'on lui dit. C 'est ca le bon sens.
zeanticpe
 
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Message par Tom » 03 Juil 2007, 09:45

Communiqué de la Fédération Syndicale Etudiante du 25 juin:

a écrit :Le projet de contre-réforme universitaire dit de la loi sur l’autonomie des universités n’est que le cheval de Troie qui permettra au patronat de dicter totalement sa loi dans l’université : quelle orientation donnée à l’université, quels étudiants ont le droit de poursuivre leurs études, quels doivent être les contenus des cours, quelles recherches doivent être subventionnées, etc…

La FSE n’attend rien des consultations des partenaires sociaux aux ministère ou des votes du CNESER qui s’est prononcé vendredi contre le projet de loi. En effet, le gouvernement Sarkozy avait promis : « Nous consulterons les partenaires : s’il n’y a pas d’accords, nous ferons quand même les réformes ».
Nous ne participerons pas aux mascarades de discussions qui ne servent qu’à endormir les revendications étudiantes.

        Un nouveau système de « Gouvernance » :

La FSE dénonçait déjà les instances de décision dites « démocratiques » qui ne servaient que de caution à la cogestion et la mise en place des nouvelles contres-réformes.
Le Projet de loi d’autonomie des universités balaye ce système pour faire entrer en force les représentants du patronat et des collectivités locales.
Le but du ministère est de pouvoir nommer dans chaque université un président au service du patronat, qui pourra asseoir ses décisions et celles du patronat sur celles de tous les conseils de l’université.
Entendons nous bien : la voix des étudiants dans ce genre de conseils était déjà minoritaire, les personnalités extérieures déjà présentes. Ainsi nous ne visons pas à défendre une prétendue «démocratie universitaire» : mais nous le voyons bien ici que le ministère se moque ouvertement de l’avis des personnels et des étudiants siégeant dans ces conseils afin de faire passer des lois qui n’ont qu’un but : s’attaquer à l’université publique, laïque et ouverte à tous.

        La sélection des étudiants :

Le texte met en place une entrée en deuxième cycle (master1) "dans les conditions définies dans les conseils d'administration". En clair, les universités pourront imposer des conditions à l'entrée à bac +4. Cela focalise actuellement les oppositions des syndicats étudiants. Mais ne soyons pas dupes : En effet, avec la mise en place de la pré-orientation des lycéens, avec l’orientation active des collégiens dès la 4° : on voit s’accentuer toujours plus la sélection sociale dans le système d’éducation imposant ainsi aux enfants issus des classes sociales les plus défavorisés de suivre des voies « professionnelles », filières courtes et rentables au patronat, alors que ceux issus des classes sociales les plus favorisés auront un accès garantie à l’éducation, au savoir ainsi qu’aux carrières les plus valorisées.
En effet, nous savons que les différents rapports commandés l’année dernière sur l’état des universités préconisent d’augmenter les frais d’inscriptions de 1000 à 8000 euros par étudiants. Valèrie Pécresse défend son texte en précisant qu’il n’est nulle part question de toucher aux frais d’inscriptions. Cependant il est ironiquement et implicitement laissé ce choix aux universités et les organisations étudiantes n'ont pas obtenu, comme elles le demandaient, l'inscription dans la loi de l'interdiction de l'augmentation des droits d'inscription lors de la consultation du CNESER vendredi dernier.

Le gouvernement continue ses attaques contre tous les travailleurs et l’autonomie des universités entre pleinement dans ce cadre : en effet, le code du travail est menacé et les travailleurs n’ont rien à gagner avec ce genre de lois et de projets qui n’ont qu’un seul et unique but : permettre au patronat de dicter totalement sa loi sur l’université. Contrairement au syndicalisme co-gestionnaire qui accepte la soumission de l’université au patronat en négociant ses modalités, la FSE refuse l’instrumentalisation patronale de l’université et combat contre les déclinaisons de cette logique.

Pour une université critique et populaire : publique, laïque et ouverte à tous.
Contre la soumission de l’enseignement aux intérêts du patronat.
Retrait du projet d’autonomie
Retrait du projet de professionnalisation des cursus
Abrogation des contre-réformes ECTS-LMD

Dès à présent la FSE mobilise et informe les étudiants sur la véritable nature du texte de loi d’autonomie des universités.
Nous appelons toutes les forces syndicales du monde du travail à s’opposer à un projet qui vise une fois de plus à s’attaquer aux droits sociaux des travailleurs.


Communiqué de la FSE Paris I/IV du 27 juin:

a écrit :Ni concertation, ni application :
Retrait pur et simple du projet de loi sur le renforcement de l’autonomie des universités !

Communiqué de la FSE Paris I/IV du mercredi 27 juin

Le gouvernement a donc présenté une nouvelle version du projet de loi sur les universités. Cette version, présentée comme définitive, reprend la quasi-totalité des attaques contenues dans la première version :

- Professionnalisation des cursus en consacrant l’insertion professionnelle comme une nouvelle « mission » de l’université et en soumettant toujours plus le contenu des enseignements au contrôle patronal, au lieu d’une formation donnant aux étudiants des qualifications et des diplômes nationaux reconnus dans les conventions collectives

- Attaques contre les statuts des personnels en permettant en particulier le recrutement de contractuels à la place de fonctionnaires, en renforçant les pouvoirs des présidents sur les carrières des personnels, en permettant aux présidents (ou plutôt PDG) de contrôler directement le recrutement des personnels, notamment enseignants

- Mise en concurrence de l’emploi précaire étudiant avec l’emploi titulaire qualifié (notamment dans les bibliothèques) marquant le refus d’augmenter le montant des bourses nationales sur critères sociaux

- Mise en place d’une « gouvernance » managériale avec des conseils d’administration réduits encore plus ouverts aux représentants du patronat

- Renforcement de l’autonomie budgétaire des universités qui pourront vendre leurs « biens » (qui étaient propriété de l’Etat), créer des fondations pour drainer les financements privés, gérer un « budget global » comme elles l’entendent

- Mise en place d’une préinscription obligatoire, premier pas vers la sélection à l’entrée de l’université

Même si le gouvernement a formellement retiré la sélection à l’entrée en master, a évité d’annoncer la hausse des frais d’inscription, toutes ces mesures sont impliquées à relativement court terme par le principe de l’autonomie accrue, qui porte une logique de marché.

La méthode mystificatrice du gouvernement est bien connue. Dans un premier temps, il met en avant un projet très brutal. Dans un second temps, il recule sur quelques points mis en avant par les bureaucraties syndicales (qui ont de fait renoncé à combattre le projet dans son ensemble) pour mieux faire passer l’essentiel. Si bien que ce soir, le gouvernement et les directions syndicales collaboratrices (en premier lieu l’UNEF chez les étudiants) affichent leur satisfaction sur le dos des étudiants et des personnels.

De façon scandaleuse, l’UNEF n’a porté ses critiques que sur la sélection à l’entrée du master, la composition des CA, et le caractère optionnel de l’autonomie renforcée. Si bien que ce soir, l’UNEF affiche sa satisfaction à la perspective que ces mesures s’appliquent dans toutes les universités d’ici 5 ans, et non aux seules universités volontaires. Quelle victoire !

Les étudiants et les personnels ne peuvent qu’être écoeurés devant ce balet des concertations qui aboutissent à un tel projet. Les syndicats n’ont pas à discuter le rythme et le contenu des contre-réformes. Ils doivent les combattre clairement.

Maintenant, les choses sont claires. Le projet Sarkozy-Pécresse est connu et chacun pourra vérifier qu’il ne comporte aucune avancée et uniquement des attaques brutales qui visent à transformer l’université en centre de formation professionnelle au service des patrons.

Dès les chaînes d’inscription de juillet, la FSE informera précisément les étudiants sur ce projet, construira dès maintenant la mobilisation, et mettra toutes ses forces pour la construction de la grève nationale des étudiants et des personnels à la rentrée universitaire. La FSE appelle à l’unité la plus large autour de cette orientation dès maintenant. Il n’y a pas de voie médiane entre la collaboration de classe et la lutte de classe.

C’est dans cet esprit qu’elle appelle toutes les organisations politiques et syndicales, tous les collectifs, tous les militants, tous les travailleurs, les étudiants et les jeunes qui veulent réellement combattre la politique de régression sociale de Sarkozy, dont ce projet est une facette, à participer au Forum de la Résistance Sociale le samedi 7 juillet.
Tom
 
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Message par Gaby » 03 Juil 2007, 10:55

(Zelda @ mardi 3 juillet 2007 à 11:06 a écrit :
(Pain grillé a écrit :mais pourquoi ne faites vous pas comme les socialos pour lesquels ca a l'air de marcher déja un peu mieux: promesses de réformes sociales, gentiment, pour amadouer les troupes, sauf qu'après vs au lieu de virer a droite ,vs virez a gauche . Bon, c'est mes tendances binaires qui ressortent.


:hinhin: L'idée revient à ça.

Dans un hôpital, il faut opérer un patient qui s'y refuse, qui nie que sa maladie soit grave au point de nécessiter l'intervention. Tu proposes de l'emmener dans la salle télé pour lui changer les idées, et zoum, au dernier moment, tu tournes à droite vers le bloc opératoire.

Il va gueuler, le patient, et tu pourras toujours te brosser pour qu'il te fasse à nouveau confiance un jour ! :sygus:

Ceci dit, ce principe du déni de maladie s'applique souvent aux malades mentaux qui n'ont aucune conscience des dangers, et c'est assez scandaleux. Bon maintenant, de là à dire que ceux qui ne sont pas communistes sont malades mentaux et qu'il faut changer la jurisprudence, faut pas exagérer :w00t2:
Gaby
 
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