le front de gauche

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par Puig Antich » 09 Mars 2009, 10:16

Bah c'est ce qu'un camarade a dit plus haut. Ceci dit même sans la chanter, il suffit d'écouter Mélanchon et Buffet pour voir que - du moins dans les circonstances actuelles - il est tout à fait exclus de faire liste commune avec ces gens là.

- défense du protectionnisme
- dissolution des classes dans le " peuple français "
- défense ouverte et déclarée de la république bourgeoise
- objectif déclaré d'un " front populaire "
- réorientation de la montée des luttes ouvrières vers les élections européennes comme seul débouché

Donc la bataille de Picquet pour l' " unité ", n'a rien à voir avec l'unité ouvrière sur des bases de classe, qu'il n'est pas interdit de proposer aux partis de gauche ne serait-ce que pour s'adresser à leur base, mais tout à voir avec l'unité avec la petite-bourgeoisie dirigeante de ces organisations autour de son programme 100% bourgeois.
Puig Antich
 
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Message par luc marchauciel » 09 Mars 2009, 10:50

(Valiere @ lundi 9 mars 2009 à 08:45 a écrit : quand des militants de la trempe de Pisquet se présentent contre leur organisation, c'est une scission que cela s'appelle et pas pas autre chose...L'arithmétique compte peu dans l'affaire!
Un chef sans troupes, ça compte plus que des troupes...
Ah, les grands hommes c'est quand même quelque chose !
luc marchauciel
 
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Message par artza » 09 Mars 2009, 11:42

(Vérié @ lundi 9 mars 2009 à 10:08 a écrit :
a écrit :
Piquet qui chante la Marseilleise


Il a vraiment chanté la Marseillaise ?

Pourquoi ne la chanterait-il pas?

Au nom de quoi?

De son passé maoïste? ;)

Non, non ne cries pas ;)

Mais Juquin en 88 dont Piquet fut fana et sa merveilleuse affiche tricolore sur panneaux publicitaires. :rofl:
artza
 
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Message par Crockette » 10 Mars 2009, 10:00

PIQUET a fait des pieds et des mains pour que le NPA rejoigne le front de gauche...il pouvait pas imaginier que le NPA fasse autre chose...

de toute façon je pense que la direction du PCF est encore trop néo-PS...surement parce qu'il y aura des postes d'élus locaux à gagner dans les mois prochains...

Besancenot, Krivine n'osent pas le dire, mais je le dis.
Crockette
 

Message par artza » 10 Mars 2009, 10:49

(Crockette @ mardi 10 mars 2009 à 10:00 a écrit : surement parce qu'il y aura des postes d'élus locaux à gagner dans les mois prochains...

Les prochaines élections c'est les européennes.

Même en cas de grand succès du Front de gauche et du NPA, le nombre d'élus pour chacun ne peut dépasser le nombre de doigts d'une main.

La répartition du nombre de sièges gagnées à espérer étaient donc délicate.

Ce qui n'a pas favorisé un accord PC-PG-NPA.
artza
 
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Message par Valiere » 10 Mars 2009, 14:11

A luc marchauciel ....
A partir de combien de personnes considères-tu qu'il y a une troupe!?
Valiere
 
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Message par Ottokar » 11 Mars 2009, 07:43

un article de commentaire de France Soir
a écrit :Politique
Européennes - La gauche se présente désunie aux élections

Aurore Merchin, le mardi 10 mars 2009 à 04:00

A trois mois du scrutin européen du 7 juin, PS, Verts et extrême gauche préparent leurs listes en ordre dispersé.

Rassemblement, unité, front commun. Ces dernières semaines, les partis de gauche ont beau scander ces mots comme des mantras, c’est bien dans la dispersion et en proie aux divisions internes qu’ils abordent les élections européennes du 7 juin prochain. Si le scrutin à la proportionnelle devrait favoriser les petites formations, le Parti socialiste se prépare, lui, à une bataille difficile. Le Nouveau Parti anticapitaliste, qui présentait hier ses têtes de liste, entend bien en profiter pour commencer à exister dans les urnes.
Besancenot en position inéligible

Olivier Besancenot, qui était tête de liste en Ile-de-France en 2004, ne se représentera pas cette fois en position éligible. « Je serai probablement troisième en Ile-de-France », a-t-il déclaré hier lors d’une conférence de presse. « On avait pris l’engagement que la création d’un nouveau parti anticapitaliste serait l’occasion de faire émerger de nouvelles têtes, de nouveaux visages, de nouvelles voix pour incarner ce qu’on essaie d’expliquer politiquement », a-t-il justifié, assurant toutefois qu’il animerait la campagne avec « beaucoup d’enthousiasme et d’engouement » pour avoir un « maximum » d’élus.

La veille, le premier conseil politique national du NPA avait « pris acte du désaccord » avec le « front de gauche » scellé entre le PCF et le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon pour les européennes, et rejoint par le chef de file du courant minoritaire de l’ex-LCR, Christian Picquet. Olivier Besancenot a rappelé hier qu’il refusait toute alliance qui ne serait pas « durable », c’est-à-dire jusqu’aux régionales de 2010 et au-delà, et « en toute indépendance du PS ».

Le NPA espère cependant rallier la petite formation des Alternatifs, à qui il réserve la tête de liste dans la région Ouest si un accord est trouvé. Le parti veut par ailleurs « laisser l’outre-mer décider de son candidat ». Le leader du LKP, Elie Domota, dont Olivier Besancenot déclare partager les combats « à 100 % », a d’ores et déjà été invité par le NPA à participer à un meeting de solidarité avec la Guadeloupe, le 2 avril à Montreuil.

La gauche radicale mord sur le PS

Si le NPA a gardé ses distances, le « front de gauche » s’est tout de même félicité dimanche de « sa belle aventure commune pour changer la France et changer l’Europe », lors d’un meeting au Zénith de Paris qui a rassemblé 5.000 personnes.

« Nous ne nous mobilisons pas pour un coup électoral à la gloire d’un parti ou d’un leader si médiatique qu’il soit », a ironisé Jean-Luc Mélenchon dans une pique à Olivier Besancenot. La gauche de la gauche devra également compter avec Lutte ouvrière, qui, associée en 2004 à la LCR, part cette fois en solo derrière sa nouvelle porte-parole, Nathalie Artaud. Selon un récent sondage Ifop, le NPA est crédité de 9 % des intentions de vote, contre 4 % pour la liste PCF-PG et 3 % pour LO. Au total, la gauche radicale doublerait son score de 2004.

Des prévisions qui inquiètent le reste de la gauche.

Daniel Cohn-Bendit, qui doit lancer officiellement la semaine prochaine ses listes Verts-Altermondialistes avec José Bové et la très discrète Eva Joly, s’inquiète déjà de ne pas atteindre 10 %. Quant au Parti socialiste, qui pensait être parvenu à dépasser ses divisions en réunissant tous ses courants sur ses listes, il craint de les voir retoquées jeudi prochain lors du vote des militants, sous la pression de ses barons locaux. Eparpillée, la gauche se prépare de rudes batailles.

Edition France Soir du mardi 10 mars 2009 page 5
Ottokar
 
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Message par Valiere » 14 Mars 2009, 09:02

le PS va se retrouver à l'étroit entre un vrai européiste : Cohn Bendit, très médatique et une gauche radicale ou du moins anti libérale !
C'est une situation intéressante permettant toutes les supputations possibles; nouvelle crise du PS, rassemblement conséquent de ceux qui veulent mettre à bas ce régime....
Valiere
 
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Message par luc marchauciel » 06 Fév 2010, 22:44

Comme le dit le titre de ce fil, les lignes sont bousculées par le Front de Gauche. Et l'on voit ainsi un ex trotsyste essayer de séduire ses nouveaux copains en citant cette vieille crapule stalinienne d'Aragon, ce qui en soi donne la mesure de la dégénérescence politique du bonhomme.

a écrit :
Opération séduction d'un ancien trotskiste auprès des communistes du Tarn
LE MONDE | 06.02.10 | 15h12  •  Mis à jour le 06.02.10 |


Carmaux (Tarn) Envoyée spéciale

Ils ont rangé le piolet mais gardé la faucille et le marteau. C'est peu dire que les communistes du Tarn ont accueilli sans joie le parachutage de Christian Picquet, chef de file de la Gauche unitaire (ex-NPA) comme tête de liste aux régionales en Midi-Pyrénées. Comme les sept autres fédérations départementales de la région, ils avaient voté pour un candidat PCF. Même le Front de gauche, alliance électorale du PCF, du Parti de gauche et de la Gauche unitaire, leur semblait suspect.

Jeudi 4 février, M. Picquet tenait meeting à Carmaux, terre rouge des mineurs et des verriers. Avec son allure d'ex-pilier de rugby, sa harangue très IIIe République, il a mis une heure à dégeler l'ambiance mais a fini par séduire la centaine de participants de la salle des fêtes Saint-Antoine à Carmaux.

Depuis un mois, l'ex-trotskiste donne des gages. Charles Marziani, chef de file des communistes et vice-président sortant, ne le quitte pas d'une semelle. Le conseiller régional aurait bien aimé être numéro un, mais Marie-George Buffet a imposé l'ancien dirigeant de la LCR. Elle a même tenu à l'adouber lors du premier meeting toulousain le 26 janvier : "Christian Picquet est notre candidat. C'est aussi mon ami." Le ton était donné, il fallait se ranger.

Christian Picquet a définitivement calmé le jeu en jurant qu'il ne prendrait pas la place d'adjoint aux transports... que détient M. Marziani. Depuis, la campagne a fait taire les réticences les plus importantes. Les murs de la ville se sont couverts des affiches rouges du candidat. Et tous espèrent de meilleurs résultats que les 8 % obtenus aux européennes face aux socialistes et aux écologistes.

Alors, le candidat si peu orthodoxe fait la tournée des fondamentaux communistes. Jeudi, en fin de matinée, il s'était attablé avec des agents territoriaux de la CGT au bar de l'Esquile, d'où partent tous les cortèges cégétistes à Toulouse. "C'est bien que ce soit lui, ça ouvre. On est obligés de se parler et on additionne nos différences", explique Jean-Louis Castera, secrétaire départemental de la CGT. "Ce n'est pas juste une union pour la période électorale. Avec mes potes syndicalistes, on a été soulagés que le Front de gauche se soit maintenu après tous les débats", continue Guy Nickles, cégétiste qui a quitté, "cassé", le PCF en 1983.

Christian Picquet leur parle de sa volonté de faire une campagne "au contact du mouvement social" et ça leur plaît. Refaire le lien entre syndicalisme et politique, pas comme "courroie de transmission" ou pour "renforcer le parti", mais "en partenariat", glisse un agent territorial de la mairie de Toulouse. "Le PS ne fait plus ce travail", note un autre.

Jaurès et Aragon

A Carmaux, les anciens mineurs sont là. Ici, on s'est construit contre le patron et sur des terres socialistes. Alors, on regarde avec méfiance "le gars de Paris". Mais Christian Picquet sait y faire : envolées sur le "grand Jaurès", fondateur de L'Humanité "seul journal de gauche qui reste", citation d'Aragon, la voix qui tonne pour dire son respect affiché pour la tradition ouvrière... L'assistance, enfin, l'applaudit.

"J'ai mouillé la chemise", s'amuse-t-il. Il n'a pas l'accent qui chante mais "il a été bien", glisse un militant. Lui, souffle, enfin. Le chef de file communiste vient de lui lancer devant cette assemblée de "rouges vifs" : "On a appris à dialoguer et notre engagement est total dans une construction fructueuse." Ça suffit à son bonheur.

Sylvia Zappi
Article paru dans l'édition du 07.02.10
luc marchauciel
 
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Message par Valiere » 07 Fév 2010, 09:08

Les militants n'aiment pas les parachutés...En Seine et Marne c'est un alternatif de Paris qui est tête de liste.
Ils viennent, font campagne et puis s'en vont!
Mais l'appareil du PCF tient bien, il impose ses choix.
Bon Picquet est très bon, restera t-il là bas?
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