CITATION (DAISY @ mercredi 1 octobre 2003, 11:12)Voilà qui m'interroge.
D'un côté les miltants de CPS considèrent le PS et le PC comme des partis ouvriers (dégénérés certes, mais ouvriers) et appellent de manière systématique à voter pour eux. D'un autres côté, lorqu'un de ces partis appel à manifester (pour des prétextes fallacieux certes), il ne faut pas se mêler à ces manifs car cela entretiendrait des illusions sur la politique de ces partis.
La tête me tourne... Mais comment font les miltants de CPS pour détourner les travailleurs des directions "traitres". En ne cherchant jamais à s'adesser à eux?
En appelant à voter pour ces partis, ils entretiennent les illusions que ceux-ci tentent de véhiculer (et des illusions sur l'importance du système électoral) et, en ne particiant aux manifestations avec leus mots d'ordre, ils abandonnent toutes idées de s'adresser aux militants combatifs qui pourraient, dans certains cas, être intéressés par une politique plus combative. Bref, ils abandonnent le combat contre les directions poltiques et syndicales avant même que celui-ci ait lieu. Ils refusent, que ce soit dans les manifs ou dans les élections, de proposer aux travailleurs et aux militants d'autres perspectives que celles proposées par le PS et le PC. Bref, par refus de se confronter aux directions de ces partis, ils mènent une politique, qui me semble, opportuniste.
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Aller ou ne pas aller à une manifestation est une question tactique ca se discute selon qu'on considère qu'on va pouvoir faire entendre sa propre politiqueou non. Si on va pouvoir combattre la politique pourrie des appareils ou si on va entrer dans le jeu des appareils.
Mais j'aimerais revenir là-dessus "ils abandonnent toutes idées de s'adresser aux militants combatifs qui pourraient, dans certains cas, être intéressés par une politique plus combative. "
Le pb de la politique de la direction du PCF n'est pas qu'elle n'est pas assez combative... le problème est qu'elle mene une politique contre les intérêts des travailleurs.
Nuance ? Non ! Démarquation politique.
A partir de là. Il y a toute une différence entre dire au travailleurs "Du succès de la manifestation mesurée à l'aune de la mobilisation des travailleurs dépend la mise en échec des licenciements" discours classique de LO et dire "Nous allons aller à la manifestation pour dire PS, PCF retirez la loi de modernisation sociale et interdisez les licenciement".
Tu comprends bien qu'entre ces deux discours, il y en a un qui rentre dans le moule de la politique du PCF en rendant les travailleurs responsables de leur propre manque de combativité et l'autre qui le combat !
Quand à Barikad je répondrais, on fait toutes les manifs convoqués par les appareils syndicaux et alors ? On a gagné ? Le gouvernement a reculé ? Non ! Car les confédérations ont tenues et refusés d'appeler à la GG. Seule à même de faire reculer le gouvernement.
La seule chose dont on peut se féliciter du mouvment de mai-juin ce n'est pas du "niveau de mobilisation", il était prévisible. Vous croyiez que les fonctionnaires allaient se laisser tondre sans réagir ? Non. Mais on peut se féliciter que nombreux sont ceux parmi l'avant-garde des manifestants qui ont compris que la politique du gouvernement ne serait pas stoppée sans briser l'obstacle des directions syndicales.