a écrit :Tous ces jeunes ne sont pas du lumpen, et le drame est ce qu'explique l'édito de LO, que l'attitude de la société (pas de travail, pas de place pour eux) de la police (chasse au faciès) des adminstrations etc. pousse ces jeunes à suivre les éléments de lumpen ou pire, de la pègre de banlieue. Ou alors, à être raisonnés par de la graine de fachos verts, les milices islamistes, là où des voisins syndicalistes et politiques devraient se regrouper et faire les "grands frères" et les "parents" de ces jeunes, comme le faisaient les socialistes russes ou polonais protégeant certains quartiers des exactions antisémites de la police. Mais le recul des idées et des militants, c'est le fait qu'on ne trouve plus grand monde dans ces banlieues.
Là cher camarade tu touche du doigts un sujet particulièrement sensible car même en France, à l'époque où l'avant-garde du prolétariat était révolutionnaire, la rue n'était pas laissée aux "facistes verts" comme tu les appelles: des militants ouvriers, socialistes ou syndicalistes, s'occupaient d'organiser des rondes dans certains quartiers et de venir en aide aux familles en difficulté, d'ailleurs les mutuelles sont nées à cette époque et association mutuelle des travailleurs n'était pas un vain mot à l'époque, Jules Romain dans sa saga décrit trés bien cette "ambiance"; J'ai lu "Les hommes de bonne volonté il y a de celà une éternité mais je garde une nostalgie pour cette époque que je n'ai pas connu.