tabac interdit dans les lieux publics?

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par bennie » 12 Sep 2006, 10:04

Ce n'est pas avec des méthodes de voyou qu'on luttera efficacement contre le tabac.

Il s'agit d'aménager les locaux, de faire de la prévention, ... Mais ça coûte, alors que de faire de la discrimination rend plutôt service aux patrons.
bennie
 
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Message par Gaby » 12 Sep 2006, 10:34

(bennie @ mardi 12 septembre 2006 à 11:04 a écrit : Ce n'est pas avec des méthodes de voyou  qu'on luttera efficacement contre le tabac.

Il s'agit d'aménager les locaux, de faire de la prévention, ... Mais ça coûte, alors que de faire de la discrimination rend plutôt service aux patrons.

Je ne sais pas de quoi tu parles avec les méthodes de voyous. J'espère que tu ne parles pas de l'interdiction de fumer dans les lieux publics, mais seulement de la discrimination à l'embauche.

A la télé hier soir, une chroniqueuse de l'émission de Ruquier racontait comment elle avait adoré un geste cordial de la part de fumeurs. C'était à la terrasse d'un café, donc à ciel découvert, où deux étudiants français d'une université californienne avait quitté leur chaise, pour aller dans un coin plus calme, afin d'aller fumer leur cigarette. Ainsi ils n'incommodaient pas les autres clients, et perpétuaient l'habitude qu'ils avaient prise avec la législation américaine, qu'ils trouvaient tout à fait justifiée. Je suis persuadé que pareille interdiction pourrait aider à la prise de conscience de fumeurs, qui malheureusement considèrent normal ce qu'on leur permet.

Autre chose, aujourd'hui il y a quand même une certaine prévention. Qui n'a pas vu la publicité qui explique qu'un non-fumeur a injecté des dizaines de milliers de cigarettes... sans même être fumeur, par la faute de ses voisins au boulot. Les dangers du tabac sont écrits en gros caractères sur les paquets. La publicité vantant ses mérites est interdite. Ce n'est pas pour rien que le ministère se retrouve à dépenser ses sous là-dedans, c'est parceque ce problème de santé publique prend une ampleur incroyable, et que les gouvernements sont coincés, ne voulant pas s'en prendre non plus jusqu'au bout aux intérêts des grands groupes du tabac. En réalité, la publicité pour le tabac provient de sa consommation elle-même. Il y a toujours sur les gamins une grosse pression pour qu'ils se mettent à fumer sitôt qu'ils entrent au collège, par identification avec les adultes. Les gosses se jettent là-dedans, croyant se libérer quelque part, mais finalement finissant dans les bras d'une autre oppression. Une oppression physique et financière, parceque le prix du tabac ce n'est pas non plus rien, ca peut très vite monter à 150euros par mois. Faites le calcul à l'échelle d'une vie...

Enfin, autre approche, je ne suis pas tout à fait d'accord avec l'idée que ce qui se passe dans la sphère privée ne regarde que les gens concernés. Bien sûr nous n'avons pas à forcer qui que ce soit de quoi que ce soit dans le cadre-là. Cependant, pour un communiste, tout ce qui tend à détruire la vie, sa santé morale et physique, est à proscrire. Quand quelqu'un se suicide, on ne peut évidemment pas se réjouir, mais on ne peut pas non plus dire que la décision lui appartient. En réalité, le vrai responsable de pareil drame, c'est une société dans laquelle on ne s'accomplit pas, et nous n'aurons de répit que quand les gens ne seront plus torturés par celle-ci au point de mettre fin à leur jour.
Il en va de même avec le tabac, dont la consommation n'est jamais anodine et sans effet.
Gaby
 
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Message par quijote » 12 Sep 2006, 11:07

(Gaby @ mardi 12 septembre 2006 à 12:34 a écrit : [
,
Enfin, autre approche, je ne suis pas tout à fait d'accord avec l'idée que ce qui se passe dans la sphère privée ne regarde que les gens concernés. sans effet.

je suis loin d ' être indifférent et dans mon entourage , parce que je suis sensible et prend les choses à coeur , j 'interviens assez souvent au risque de passer pour un emmerdeur .. d ' autant plus qu 'autour de moi , j 'ai perdu ainsi plusieurs personnes qui m 'étaient chères : copains , parents , petite amie et je suis sûr que leur tabagisme était pour beaucoup dans ce qui a eu lieu ..

Je parlais simplement d l ' impossibilité d ' " interdire " légalement
quijote
 
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Message par canardos » 27 Sep 2006, 16:33

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mercredi 27 septembre 2006

La qualité de l'air "dangereuse" dans 42% des lieux publics à cause du tabac



LYON (AFP) - Une étude internationale, selon laquelle la qualité de l'air est "dangereuse" dans 42% des lieux publics en France à cause du tabac, a fourni mercredi de nouveaux arguments aux partisans de l'interdiction totale de fumer dans les bars, restaurants et discothèques.

La France se situe au 6e plus mauvais rang -- derrière la Syrie, la Roumanie, le Liban, la Belgique et Singapour -- pour la qualité de l'air de ses lieux publics, selon cette étude coordonnée par le Centre international de recherche sur le cancer (Circ), basé à Lyon, et le Roswell Park Cancer Institute.

L'enquête, menée dans 24 pays, a mesuré le nombre de particules fines (principalement issues de la fumée de cigarettes) en suspension dans l'air de bars, restaurants, discothèques, mais aussi gares, aéroports, universités et hôpitaux.

Le seuil de dangerosité de ces particules a été fixé à 250 microgrammes par m3 d'air, par l'agence américaine de protection environnementale. Or la France, où les mesures ont été effectuées du 21 septembre au 26 novembre 2005, affiche une moyenne de 380 µg/m3.

Et dans 42,1% des 53 lieux testés, les mesures ont fait état d'un taux supérieur au seuil de dangerosité, avec un maximum de 2.397 µg/m3 dans une discothèque parisienne.

A titre de comparaison, l'Irlande, qui a banni la cigarette de tous ses lieux publics, présente une moyenne de 29 µg/m3.

L'étude relève cependant une différence entre les lieux où l'interdiction de fumer est respectée (aéroports, hôpitaux et universités), où la qualité de l'air est "bonne à modérée", ceux où l'interdiction est outrepassée (gares), où la qualité est "malsaine", et ceux où il n'y a pas de règles (bars et discothèques), où l'air est "dangereux".

"Dès qu'on entrait dans ces lieux, on voyait les indicateurs grimper", a raconté à l'AFP Nicolas Vilain, directeur adjoint du comité national contre le tabagisme, qui a réalisé une partie des mesures en France.

"Les gens sont exposés à un niveau inadmissible de pollution", a-t-il ajouté en se prononçant pour une interdiction totale de fumer dans les lieux publics.

"Prendre la mesure par palier, d'abord les restaurants, puis les bars ou les discothèques, serait incompréhensible puisque ce sont les lieux les plus pollués", a-t-il avancé.

L'Institut national du cancer, qui s'est chargé d'autres mesures, rapporte dans un communiqué l'exemple d'un étage non-fumeur d'un restaurant, où la qualité de l'air s'est avérée "très malsaine". "Ceci met bien en évidence qu'une interdiction partielle de fumer (...) n'est pas une bonne mesure de protection", en conclut-il.

Mardi, une majorité de députés UMP se sont dits favorables à un décret pour interdire de fumer dans tous les lieux publics.

La mission d'information parlementaire sur le tabac doit auditionner mercredi le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, avant de finaliser un rapport le 3 octobre.

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canardos
 
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Message par canardos » 29 Sep 2006, 09:50

dans le Monde:

QUOTE

Tabac : de l'efficacité d'interdire


LE MONDE | 26.09.06 |


Ce n'est plus qu'une question de mois : le ministre de la santé l'a dit et répété, l'interdiction de fumer dans les lieux publics, à quelques exceptions près, sera totale dès le début de l'année 2007. "En aucun cas les aménagements envisagés pour certaines professions ne remettront en cause le principe général de l'interdiction", a précisé Xavier Bertrand, le ministre de la santé (Le Monde du 24 août). Il a mis en avant la reprise récemment constatée de la consommation de cigarettes : plus 2,8 % sur les cinq premiers mois de 2006, par rapport à la même période en 2005.


Si la mesure préconisée par le gouvernement est salutaire sur le plan de la santé (600 000 décès prématurés sont imputés chaque année au tabac dans l'Union européenne, dont, en France, 66 000 par consommation et 5 000 par tabagisme passif), d'aucuns, fumeurs ou non, la considèrent comme une grave atteinte aux libertés individuelles.

Faut-il vraiment, pensent-ils, en passer comme aux Etats-Unis et dans le nord de l'Europe par cette mesure quasi totalitaire ? Placer un gendarme derrière chaque volute de fumée ? Ne vaudrait-il pas mieux promouvoir une éducation raisonnée contre les méfaits du tabac, et considérer le citoyen comme un sujet libre, conscient et responsable ? Utopie, répondent les experts. Si cela suffisait, tous les comportements de prise de risque devraient en effet céder devant les propositions philanthropiques et savantes des éducateurs - qu'il s'agisse de la prévention du sida ou des accidents de la route, des dangers liés aux drogues, aux abus d'alcool ou à une mauvaise alimentation. Or il n'en est rien.

Pourquoi ? Parce que le sujet "résiste", souligne Philippe Lecorps, professeur à l'Ecole nationale de la santé publique de Rennes, "pour des raisons qui lui sont propres, et auxquelles le plus souvent lui-même n'a pas accès". Et sans, pour autant, être forcément irrationnel. "Aucune raison ne pourra jamais, à elle seule et à coup sûr, empêcher l'homme d'agir à sa guise, insiste ce psychologue (dans la revue La Santé de l'homme nº 377, mai-juin 2005). Il faut bien entendre cette petite musique du sujet, mi-être de raison, mi-être de l'inconscient. Acceptons-le, sa conduite, jugée défavorable par les acteurs de santé, ne relève pas de l'irrationalité - même si elle en donne l'apparence - mais témoigne de la force du désir à l'oeuvre dans l'agir humain. Et le désir, c'est l'envers de la raison." Surtout quand sa réalisation est garante de plaisir.

Plaisir de fumer et de boire, plaisir de la vitesse ou de la sexualité sans entrave... Face à cette force d'attraction, la connaissance du danger ne suffit parfois pas pour résister. D'autant que la diffusion de ce savoir se fait elle-même de façon inégale, privilégiant les classes socioculturelles les plus élevées. Pour qu'elle concerne la majeure partie de la population, qu'elle soit propagée dans les établissements scolaires et médicaux, l'intervention d'une puissance régalienne est donc nécessaire. Comme l'est, souvent, la réglementation pour que soient respectés les principes de précaution prônés par les experts.

"Chez l'adulte comme chez l'enfant, l'interdit peut être nécessaire et utile, mais à une condition : que ce ne soit pas la seule stratégie employée", affirme ainsi Philippe-Jean Parquet, professeur de psychiatrie de l'enfant et de l'adolescent à l'université du droit et de la santé de Lille.

Auteur en 1997 d'un rapport ministériel sur la prévention contre la consommation des substances psychoactives, le Pr Parquet rappelle que, pour aider un "accro" à se libérer de sa dépendance, il faut aussi lui donner le désir de vivre en bonne santé, de se débrouiller seul pour modifier ses conduites, de demander de l'aide si besoin... Toutes stratégies globales d'éducation pour la santé qui, estime-t-il, "ont été mises, dans le cas de la prévention contre le tabagisme, en deuxième position par rapport à la stratégie coercitive".

On est ainsi passé de la mise en garde ("Il n'est pas bon pour vous de fumer") à l'injonction ("Vous ne devez pas fumer"), assortie d'une stigmatisation du fumeur. En oubliant que le tabac, longtemps accepté - voire valorisé - socialement avant d'être diabolisé, est une drogue dure, au sens d'une dépendance. Une drogue dont on ne peut se défaire d'un simple coup de volonté ni sans difficultés psychologiques et physiologiques.

Avec l'interdiction totale de fumer dans les lieux publics, l'Etat franchit aujourd'hui une étape supplémentaire : à l'argument sanitaire individuel, il ajoute un argument sécuritaire contre les dommages subis par la collectivité. Et un troisième, d'ordre moral : nous nous devons de respecter nos concitoyens et de participer collectivement à la lutte contre le tabagisme passif.

"Si ces trois maillons de la réflexion sont pris en compte dans l'énonciation d'une politique, l'ensemble constitue une méthode de prévention extrêmement positive, souligne le Pr Parquet. Par contre, si l'interdiction domine sur l'éducation, on aboutit à une infantilisation non respectueuse d'autrui." Ce serait d'autant plus dommage que l'opinion publique semble prête à entendre raison : selon un sondage Ifop réalisé pour le compte du gouvernement et publié en mars, 78 % des Français seraient favorables à la mesure promise par le ministre de la santé.



Catherine Vincent

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canardos
 
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Message par canardos » 05 Oct 2006, 23:16

dans Cordis nouvelles:

a écrit :

L'interdiction de fumer en Italie entraîne une baisse de l'incidence des crises cardiaques


[Date: 2006-10-03]


Une nouvelle étude indique que, suite à l'introduction en Italie d'une interdiction de fumer, le nombre des hospitalisations parmi les moins de 60 ans pour cause de crise cardiaque a considérablement baissé.

Les scientifiques suggèrent que cette réduction est principalement due à une chute des niveaux de tabagisme passif. Leurs conclusions sont publiées en ligne par le European Heart Journal.

Depuis le 10 janvier 2005, il est interdit de fumer dans tous les lieux publics clos en Italie, notamment dans les cafés, les bars, les restaurants et les discothèques. Le niveau de conformité à la réglementation est globalement bon. Les chercheurs se sont intéressés au nombre d'hospitalisations pour crise cardiaque (infarctus aigu du myocarde) enregistré dans la région du Piémont au cours des mois qui ont suivi la mise en place de l'interdiction pour le comparer aux chiffres affichés l'année précédente sur la même période.

«De février 2005 à juin 2005, la période qui a immédiatement suivi la mise en place de l'interdiction, nous avons constaté une chute significative des hospitalisations pour crise cardiaque d'hommes comme de femmes âgés de moins de 60 ans, soit 832 cas contre 922 lors des mêmes mois de l'année précédente», a déclaré le Dr Francesco Barone-Adesi de l'unité spécialisée dans l'épidémiologie du cancer de l'université de Turin. «En outre, l'incidence des crises cardiaques avait plutôt augmenté entre 2001 et 2004, par conséquent la baisse à laquelle nous avons assisté au premier semestre de 2005 n'est pas imputable à une tendance générale. En fait, étant donné les éléments dont nous disposons qui prouvent une hausse de l'incidence des infarctus du myocarde dans le temps, il est possible que notre estimation, selon laquelle l'introduction de l'interdiction a été suivie d'une baisse de 11 pour cent, soit même une sous-estimation.»

Une analyse des effets de l'interdiction sur les habitudes des fumeurs actifs suggère qu'une baisse du tabagisme actif ne peut être responsable que d'une petite partie de la baisse de 11 pour cent de l'incidence des crises cardiaques. Selon les chercheurs, cette chute est principalement attribuable à une baisse de l'exposition au tabagisme passif.

«Les données cumulées démontrent clairement et irréversiblement que la thèse du 'crime sans victime' doit être exclue du débat», écrivent Peter Radke et Heribert Schunkert de l'hôpital universitaire du Schleswig-Holstein dans un article qui accompagne l'étude.

D'autres données viennent appuyer l'idée selon laquelle l'interdiction de fumer réduit à la fois le tabagisme actif et passif. Les ventes de cigarettes ont chuté de 8,9 pour cent en 2005, année de la mise en vigueur de l'interdiction. Des enquêtes montrent également que la consommation de cigarettes a baissé de 7,6 pour cent à la suite de la nouvelle législation, en raison d'une baisse du nombre des fumeurs et des cigarettes fumées par jour. Quant au tabagisme passif, des tests ont indiqué qu'après l'introduction de la législation, la concentration de vapeur de nicotine dans les bars et les boîtes de nuit a chuté de 90 à 95 pour cent.

Les législations interdisant de fumer sont de plus en plus répandues en Europe comme dans le reste du monde. En mars 2004, l'Irlande est devenue le premier pays de l'UE à introduire une interdiction de fumer dans tous les lieux clos. Depuis, plusieurs autres pays lui ont emboîté le pas, et l'on peut s'attendre à ce que d'autres rejoignent le club des «sans fumée» au cours des prochaines années.

Une enquête Eurobaromètre publiée il y a quelques mois révèle que 80 pour cent des Européens souhaiteraient qu'il soit interdit de fumer dans les lieux publics, et le soutien à l'égard de telles restrictions est le plus élevé dans les pays où elles sont déjà en place. D'ici la fin de l'année, la Commission européenne envisage de mener une consultation afin d'identifier les meilleures manières de traiter le problème de la fumée de tabac ambiante.


Référence du Document: Barone-Adesi F, Vizzini L, Merlette F & Richiardi L. (2006) Short-term effects of Italian smoking regulation on rates of hospital admission for acute myocardial infarction. Eur Heart J. Publié en ligne le 29 août 2006.


canardos
 
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Message par roudoudou » 15 Oct 2006, 20:16

Et bientôt la peine de mort pour se qui fume avec des pétitions de soutien en ligne sur le forum. :halalala:
“J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé.”
Voltaire
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Message par Gaby » 15 Oct 2006, 20:18

(roudoudou @ dimanche 15 octobre 2006 à 21:16 a écrit : Et bientôt la peine de mort pour se qui fume avec des pétitions de soutien en ligne sur le forum. :halalala:
Allumer une cigarette, c'est effectivement une peine de mort. :hinhin:
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Message par cruipee » 26 Oct 2006, 16:31

le forum est un lieu public ?
Je peux fumer en y étant ?
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Je pense que oui c'est bien de protéger les non-fumeur (mineur, ou les travailleurs qui sont dans des lieux aujourd'hui enfumé).
Et que les fumeurs ont toujours pour eux la rue, leur appartements etc...
cruipee
 
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Message par zeanticpe » 26 Oct 2006, 18:21

a écrit :Et que les fumeurs ont toujours pour eux la rue, leur appartements etc...

bref on veut que les fumeurs descendent dans la rue... :smile:
zeanticpe
 
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