Sinon j'ai retrouvé un article du Monde de Dimanche Lundi qui est payant sur le site du monde (mais pas sur mon scanner) mais qui (je crois que c'est le seul dans tous les articles des derniers jours) fait causer aussi des militants de la "gauche" de la ligue:
CITATION
A la LCR, le débat se concentre sur la stratégie au second tour des régionales
EN ATTENDANT le vote du congrès de la LCR sur, le protocole d'accord avec Lutte ouvrière, prévu dans l'après-midi du samedi 1er novembre, le débat vif s'est poursuivi vendredi au sein de la Ligue entre partisans, - majoritaires à 70 % dans les congrès locaux - et adversaires de cette alliance. Et c'est à nouveau l'attitude des listes communes LO-LCR au second tour des élections régionales qui a dominé l'essentiel des affrontements.
Le projet d'accord prévoit que les listes d'extrême gauche ne donneront pas de consigne de vote, sauf si le FN est en mesure de, prendre la direction effective d'une région contre une liste de gauche. Par ailleurs; LO souhaite que le principe du maintien des listes communes au second tour, si celles-ci devaient franchir la barre des 10 % des suffrages exprimés, soit acté.
« Cet accord est mauvais, il faut sauver les meubles, notamment sur la question du FN », a martelé Delphine, délégué de Paris. « Comment peut-on aborder les régionales sans se laisser le droit d'apprécier la situation au soir du premier tour ? », a renchéri une militante du Nord - Pasde-Calais. « La raison veut que nous demandions à LO de voter à gauche partout où le mouvement fasciste serait présent au second tour et, qu'au moins la LCR dise cela pour ce qui la concerne », a pour sa part indiqué Christian Picquet, l'un des chefs de file de la minorité.
COMBATTRE POLITIQUEMENT LE FN
« Sur le FN, la position adoptée n'est pas celle de la LCR », a renchéri Alain Mathieu, autre animateur de «' la plate-forme 3 », dite PF3, qui regroupe les opposants à l'accord. Il ajoute « Entre 5 % et 10 % des voix, nous refusons la fusion technique avec lés estes de gauche quitté à ne pas avoir d'élus. A l'inverse, en nous maintenant avec plus de 10 %, nous aurons des-élus à tout prix, mais en favorisant la droite. »
Un argument contesté par Manu, de Marseille : « Nous devons contester au FN la prétention qu'il a à incarner le parti de la colère. Peut-on se résigner à ce que la question sociale soit posée par les héritiers de la gauche plurielle ? » « La lutte contre le FN, c'est donner une perspective de classe au monde du travail et à la jeunesse », a abondé Campbell, militant à Bordeaux, en poursuivant
« La réponse au FN, c'est d'abord le premier tour. Est-e qu'on demande au PS, à l'UMP de se retirer ? Il n'y a que nous qui nous auto-demandons de nous retirer au second tour. » « Nous n'avons de
leçon d'antifascisme à recevoir de personne, et surtout pas de la direction du PS », s'est agacé le porte-parole de la Ligue; Olivier Besancenot. « La LCR n'a jamais pratiqué la politique du pire face au danger néofasciste, et ne le fera jamais », a-t-il poursuivi, ajoutant que, avec la question des triangulaires, « ce que veut le PS, c'est faire passer en loucedé une consigne de vote à gauche au second tour. » « >Notre objectif, ce n'est pas de tout conditionner au moins d'élus FN. Sinon, il faut être contre la proportionnelle que nous défendons. Notre objectif, c'est de combattre politiquement le FN », a ,lancé Léon Crémieux, l'un des dirigeants de la Ligue.
Vendredi soir, partisans et adversaires du projet d'accord se réunissaient par tendance. Pour blinder les troupes. «Cela va verrouiller un max », s'amusait un congressiste.
Caroline Monnot
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Bon c'était avant le vote, mais ça fait plaisir de voir qu'il y a aussi des militants à la ligue (fussent-ils bordelais) qui ne souhaitent pas une candidature de témoignage (un petit tour et puis s'en vont)...