(Patrickdu49 @ mercredi 17 décembre 2003 à 17:45 a écrit :Bref je ne me retrouve dans aucune de tes propositions la premiere est tordue et la seconde est completement démago "l'abolition du salariat et de la société marchande" ... t'as fumé la moquette ?? tu veux revenir au troc ??
Si dans ta tête c'est la révolution ( ça donne l'impression de ça en te lisant un peu ..) .. moi j'ai les pieds sur terre, je sais déjà comment on se retrouve à 10 a une manif dans ma ville de bourge apres avoir discuter avec des centaines de personnes et distribué des appels par tracs (même si les gens dans la rue, disent etre daccord et soutenir la demarche, et moi je suis devenu pareille, les manifs du coup je suis usé )... donc si "revolution il y a, bah ça sera simplement je pense par les urnes, et il faudra faire je pense un capitalisme communiste, c'est a dire qui serve au peuple ... ce n'est que mon avis ... moi je suis anti capitaliste actuel, mais abolir completement le capitalisme, j'y crois pas des tonnes ...
Ce ne sont pas des propositions, mais des positions.
La première consiste à accepter comme visée finale un salaire meilleur dans un monde où rien ne changerait fondamentalement. Cela n'exclue pas - bien au contraire - qu'il faille se battre pour obtenir dans l'immédiat ces minimums vitaux (1300 € mensuels pour le SMIC comme tu le mentionnes, par exemple). Mais en soi, cela n'est pas suffisant. Cela ne changera rien à nos conditions d'existence. Nous aurons toujours un patron sur le dos pour nous presser le citron, que ce soit au bureau, à l'usine, chez Auchan ou dans les boites d'intérims. Et bien d'autres formes de contraintes (aliénations) à subir.
La seconde (putaing cong ma moquette !!!
hmy: ), c'est l'aspiration à une société juste, débarrassée du salariat (femmes et hommes qui se vendent pour effectuer un travail dont ils ne récoltent que les miettes sur leur fiche de paye), débarrassée de la monnaie comme valeur et " pouvoir " unique d'existence (aujourd'hui si tu n'as pas de fric tu finis par crever sous les ponts, c'est normal ça ?), débarrassée de ces villes inhumaines à faire peur, de cette torture faite à la Nature qui est notre lieu de vie, etc... Cette aspiration porte un nom : le communisme. On peut considérer cela comme une utopie, sauf si on se bat pour que cette utopie se réalise. Et sa réalisation ne dépend que du combat révolutionnaire contre le système actuel, ce qui est une question de rapport de forces (plus on sera de fous révolutionnaires, plus on rira vite). Ce qui est sûr c'est que - comme tu le dis, en gros - ce n'est pas facile. S'il était facile d'abolir le capitalisme, il y a longtemps qu'on en causerait plus.Chuis-ze plus clair ?
