(Gaby @ jeudi 6 janvier 2005 à 19:03 a écrit : Mais pourquoi la bourgeoisie de l'industrie agricole, soucieuse de dégager la plus conséquente accumulation, fait le choix de grosses exploitations et non pas d'une multiplication de petites parcelles ? Simple économie d'échelle, comportement tout à fait rationnel.
C'est concret au possible.
Humaniser la production agricole et industrielle par l'intermédiaire du socialisme, ca ne passe pas par le retour à la parcelle individuelle et à l'artisanat, bien au contraire.
Mais Gaby les petits paysans ne multiplient pas non plus les petites parcelles... Ils s'associent également avec les autres paysans ou se rendent des services mutuellement pour réaliser des économies d'échelle... Sauf que eux, du fait qu'ils touchent les subventions de manière individuelle, ils sont désavantagés par rapport aux gros. Un gros ayant 4 000 hectares va toucher plus que 200 petits en coopérative ayant chacun 20 hectares. Malgré le fait que le gros et les 200 petits aient une production équivalente, le gros fera donc des bénéfices, tandis que les autres viveront dans la misère.
(mael.monnier @ jeudi 6 janvier 2005 à 19:42 a écrit :(Gaby @ jeudi 6 janvier 2005 à 19:03 a écrit : Mais pourquoi la bourgeoisie de l'industrie agricole, soucieuse de dégager la plus conséquente accumulation, fait le choix de grosses exploitations et non pas d'une multiplication de petites parcelles ? Simple économie d'échelle, comportement tout à fait rationnel.
C'est concret au possible.
Humaniser la production agricole et industrielle par l'intermédiaire du socialisme, ca ne passe pas par le retour à la parcelle individuelle et à l'artisanat, bien au contraire.
Mais Gaby les petits paysans ne multiplient pas non plus les petites parcelles... Ils s'associent également avec les autres paysans ou se rendent des services mutuellement pour réaliser des économies d'échelle... Sauf que eux, du fait qu'ils touchent les subventions de manière individuelle, ils sont désavantagés par rapport aux gros. Un gros ayant 4 000 hectares va toucher plus que 200 petits en coopérative ayant chacun 20 hectares. Malgré le fait que le gros et les 200 petits aient une production équivalente, le gros fera donc des bénéfices, tandis que les autres viveront dans la misère.
(artza @ lundi 3 janvier 2005 à 21:03 a écrit :Pour
Ce qui tend à prouver que ce n'est pas un vrai paysan.
Il est aussi partisan de "l'accouchement à la ferme"(lire un de ses livres interviews). Ce qui prouve une chose c'est que J.B n'est pas une femme!
(canardos @ jeudi 6 janvier 2005 à 20:08 a écrit : justement si les moyens de production deviennent collectifs la petite propriété n'a plus de sens.... autant aller jusqu'au bout et collectiviser les moyens de production....qui sont deja dans la réalité entre les mains des groupes capitalistes de l'agroalimentaire et de la chimie.... les petits paysans n'étant que des rouages en bout de chaine qui ne maitrisent ni les couts de production ni les prix de vente....
Je ne suis pas non plus un partisan de la petite propriété, les terres agricoles n'ont pas à appartenir à quelqu'un. Je suis partisan du système du mir, où certaines terres étaient cultivées en commun (par décision unanime du mir) tandis que d'autres étaient cultivées de façon individuelle et réparties par tirage au sort, où les pâturages, forêts et bois sont utilisables par tous, etc.
(Gaby @ jeudi 6 janvier 2005 à 20:08 a écrit : Mince en fait ton propos c'est de dire que la seule explication logique à la victoire de l'industrialisation du secteur agricole sur la pratique du temps féodal, ce sont les subventions ?
Qu'entends-tu par "pratique du temps féodal" ? Une pratique de culture du type du mir russe (pratique "communiste primitive") ou autre chose ?
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