a écrit : Quijote
Fadela Amara a raison de stigmatiser le comportement de certains petits cons qui s abritant derrière l 'Islam ou un certain Islam" pourrissent la vie des jeunes filles , en particulier celles de leur milieu . Dernier exemple l'assassinat de ce jeune (Hakim) parce qu'on "importunait" sa soeur
Voici une illustration exemplaire de la façon dont on peut stigmatiser une religion et une population à partir d'un simple fait divers. Et pourtant, c'est toi, Quijote, qui est un anti-raciste et anti-xénophobe militant, je n'en doute pas une seconde, qui commet cette gaffe assez monstrueuse.
Voici quelques extraits de presse sur ce triste fait divers :
a écrit :
Extraits d'articles de presse sur le meurtre d'Hakim
L'assassin présumé de Hakim était un jeune qui avait rompu avec ses parents, il allait de lycée en lycée et squattait à droite à gauche. C'était un jeune violent et en souffrance.
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Ce matin-là, à 10 h 30, premier intercours. Une jeune fille de 16 ans sort de classe. Amel est contrariée : durant la matinée, Islam, un camarade de sa section de seconde, lui a tenu des propos vulgaires. Ce grand maigre de 18 ans est arrivé un mois plus tôt dans ce lycée. Les élèves ne savent rien de lui. En fait, Islam en est à son troisième établissement scolaire depuis la rentrée. En rupture avec sa famille, il vit chez une amie de son grand frère, à Ivry-sur-Seine.
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Chassé par sa mère, il vivait chez une amie de son frère, à Vitry. Après avoir changé à deux reprises d’école, ce garçon frêle issu d’une famille nombreuse avait finalement trouvé une place en seconde, au lycée Darius-Milhaud, où il était scolarisé depuis quelques semaines seulement. Le jour des faits, la victime, élève en terminale professionnelle dans le même établissement, était venue accompagnée de deux camarades pour s’expliquer avec lui à propos d’une altercation qu’il avait eue deux jours plus tôt avec sa sœur.
« L’auteur des coups de couteau a voulu emprunter un effaceur à cette jeune fille. Il l’a fait de façon désinvolte, en sifflant. Elle s’en est plainte auprès de son grand frère », précise Jean-Jacques Bosc, procureur de la République de Créteil. Selon les premières constatations médicales, c’est un coup porté à l’aorte qui a coûté la vie à Hakim Maddi.
Nous avons donc une banale histoire d'altercation entre ados, qui se termine par un crime commis par un jeune déboussolé et violent, en rupture familiale, comme malheureusement on en rencontre pas mal dans les établissements scolaires. Et même de plus en plus en raison de la crise et des problèmes familiaux qu'elle engendre.
Une jeune fille se plaint à ses frères d'avoir été importunée voire insultée grossièrement par un autre élève. Les frères demandent au garçon de laisser leur soeur tranquille. Quoi de plus normal ? Dans tous les établissements scolaires, les frères et soeurs se défendent entre eux. Quand j'étais gamin, je défendais mon petit frère. Les gamines disent :"Si tu m'emmerdes, j'appelle mon frère".
Et voilà que Quijote, tout antiraciste sincère qu'il est, mais nourri de clichés et de stéréotypes, nous présente ce crime comme une affaire de religion ! Le récupère, pourrait-on dire. A la limite, si une jeune fille sortait avec un garçon et que ses frères s'y opposent violemment, on pourrait dire qu'il s'agit d'un comportement machiste (qui n'est pas propre aux Musulmans d'ailleurs), mais en quoi le fait de défendre sa soeur contre un garçon déboussolé et visiblement violent serait-il un comportement "islamiste" ? Où Quijote a-t-il donc vu que quelqu'un, dans cette affaire, s'abriterait derrière la religion ? Le meurtrier aurait-il invoqué la religion ? Ou bien serait-ce parce que ce meurtrier se nomme Islam ?
Donc l'antiraciste Quijote va plus loin que les médias, pourtant prompts à se précipiter sur les affaires ayant trait à l'Islam, car aucun média à ma connaissance n'a rendu la religion islamique si peu que ce soit responsable de ce drame.
En fait, nous avons un drame dont l'origine est sans doute avant tout sociale : un garçon paumé qui aurait probablement eu besoin d'être placé dans un établissement spécialisé, suivi par un éducateur, et non baladé de lycée en lycée, où il ne progressait pas et perturbait probablement la vie scolaire.