LCR l'ouverture

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Message par pelon » 03 Nov 2003, 09:24

CITATION (DAISY @ lundi 3 novembre 2003, 09:21)L'abandon du terme "dictature du prolétariat" est un symptôme supplémentaire, mais n'est qu'un symptome, que la LCR n'est plus un groupe trotskyste. Elle a de plus en plus de mal à se détacher des éléments petits bourgeois réformistes vis à vis desquels elle milite. A force de chercher à influencer des éléments profondément anti-communiste, elle en vient à renier les termes susceptibles de les effrayer. Mais, il y a longtemps que sa politique leur était adaptée. Il sufit de lire leur presse pour s'en rendre compte : à force d'être anticapitaliste et antilibéral, la ligue a oublié d'être communiste. On observe le même phénomène lors des mouvements sociaux (voir ceux de mai) où la ligue fait totalement le jeu des bureaucraties syndicales.

Inutile, donc, de s'émouvoir outre mesure. La ligue ne fait que continuer sur sa lancée. Cela fait des années, qu'elle mène une politique centriste. Alors, pourquoi faire semblant de le découvrir aujourd'hui. Tirons-en les conclusions qui s'imposent...[/quote]
Et c'est quoi les conclusions qui s'imposent ?
pelon
 
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Message par pelon » 03 Nov 2003, 10:38

CITATION (rojo @ lundi 3 novembre 2003, 09:57)CITATION (tristana @ dimanche  2 novembre 2003, 16:31)Ca a de la gueule, non?
Et c'est plus parlant que les abominables termes de "dictature du prolétariat", ne trouvez-vous pas?[/quote]
Tu te fous de notre gueule Tristana ou alors tu te leurres toi-même. Ce "toilettage" des statuts n'était pas d'une urgence folle, puisque vous avez bien tenu 30 ans comme ça. Que tu le veuille ou non, abandonner les termes de "Dictature du prolétariat", n'est pas seulement un problème de vocabulaire.[/quote]
Non, ce n'est pas qu'une question de vocabulaire surtout pour une organisation qui avait analysé le sens de l' abandon de la dictature du prolétariat par le PCF. Nous savions pourtant que cette notion avait été abandonné en réalité par le PCF depuis 50 ans, que ce n'était que des mots vides de sens pour lui. Pourtant tout le monde a compris que, quand il a abandonné ces mots, c'était un pas de plus pour apparaître à la bourgeoisie comme un parti acceptable, un parti comme les autres que l'on pouvait inviter éventuellement au gouvernement. Mitterrand était dans une certaine mesure le maître d'oeuvre de cette intégration supplémentaire du PCF.
Personne n'en parle mais même l'abandon de "Comité Central" participe de la même intention de la LCR. Couper le cordon ombilical avec le mouvement communiste, ses idées bien sûr, ses traditions aussi. Cela fait plusieurs années qu'elle essaie de se débarasser de tout ce que la bourgeoisie reproche à la révolution russe et à lénine. Par ces derniers gestes, la LCR dit "ce ne sont pas les nôtres".
Eh oui, qui l'eut cru, la chûte du stalinisme et les aboiements de la bourgeoisie (le livre noir du communisme) ont fait des dégâts collétéraux chez les troyskystes. Un comble !
pelon
 
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Message par cockney red » 03 Nov 2003, 11:48

Psychodrame sans fondement.

Ceci :

CITATION "... la LCR définit ses objectifs dans la perspective, non d'une simple réforme du système capitaliste, mais de confrontations sociales prolongées, pour une rupture révolutionnaire permettant la construction d'un nouveau mode d'organisation de la société dont la condition première est l'appropriation collective des principaux moyens de production.
Une telle société, fondée sur l'auto-organisation, l'autogestion, une économie démocratiquement planifiée, une démocratie sans précédent, permettra au plus grand nombre de décider et de controler les grands choix politiques, économiques et sociaux." [/quote]

Est exactement la définition de la démocratie ouvrière ou dictature du prolétariat.

Un système basé sur l'appropriation collective des moyens de production ainsi que leur gestion démocratique NE PEUT PAS ETRE AUTRE CHOSE que la dictature du prolétariat au sens où l'entendait Marx, à savoir l'hégémonie politique des prolétaires.

Ni Lénine, ni Trotsky, n'étaient des formalistes. Si des mots ne pouvaient plus être perçus que comme un contresens, ils s'en seraient débarassés.

Quand social démocrate est devenu synonyme de trahison chauvine, ils se sont appellés communistes.

Si aujourd'hui, dictature du prolétariat ne peut plus être compris autrement par la majorité des travailleurs que comme système antidémocratique et criminel de type stalinien, maoïste et compagnie, alors il faut changer ces mots.

En réalité, cela fait longtemps que cette expression aurait dû être remplacée systématiquement par démocratie ouvrière.

La démocratie bourgeoise c'est la dictature capitaliste.
La démocratie ouvrière c'est le socialisme.
cockney red
 
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Message par Louis » 03 Nov 2003, 12:05

Et je met au défit quiconque de trouver "dictature du prolétariat" dans rouge depuis au moins 20 ans ! Pareillement, dans lutte ouvriere ! D'ailleurs, je demande toujours une explication sur le fait que la "dictature du prolétariat" n'est pas défendu dans les textes "publics" de lutte ouvriere, et en particulier les textes qui présentent l'organisation ! en particulier sur "quel type d'état voulons nous" En clair, la "dictature du prolétariat" a une vertue éminément interne ! Tout cela est une tempéte dans un verre d'eau !
Louis
 
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