LO et les prochaines municipales

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par com_71 » 28 Fév 2008, 13:19

Laval :

(Ouest%France 27.02 a écrit :Lutte ouvrière en lice pour le monde du travail

La liste du parti trotskiste est la cinquième et dernière a être présentée. Elle est conduite par Geneviève Bougard, 56 ans.
Ils sont ouvriers, employés, mère de famille, sans emploi, retraités. Et ils sont tous autour de Geneviève Bougard, au sein de la liste Lutte ouvrière. Même si seulement quatre d'entre eux sont des militants du parti d'Arlette Laguiller. « Mais tous nos candidats sont bien représentatifs du monde du travail, explique la tête de liste. Ils veulent en faire entendre la voix dans cette campagne électorale et défendre les intérêts dans le prochain conseil municipal. »

À 56 ans, Geneviève Bougard, n'est pas une inconnue en politique. Formatrice à l'Association de formation professionnelle pour adultes (Afpa), elle a adhéré à Lutte ouvrière depuis 1987, elle s'est notamment présentée à la législative du printemps dernier. En revanche, les municipales représente une première pour elle. Elle s'était aussi engagée syndicalement, au sein de la CGT.

La liste de Lutte ouvrière a été constituée « contre François d'Aubert, un représentant local de Nicolas Sarkozy », explique Geneviève Bougard. Mais elle n'aurait pas dit « non » à une coalition avec la Gauche unie. Cela ne s'est pas fait. « Guillaume Garot ne voulait pas nous laisser une place dans les dix premiers sur sa liste. »

Les candidates et candidats de la liste « Lutte Ouvrière » habitent pour la plupart d'entre eux les différents quartiers populaires de Laval (Saint-Nicolas et le Murat, Les Fourches, Les Pommeraies, Le Pavement, Le Bourny, Hilard...). « Ils connaissent les difficultés dues à l'insuffisance des transports en commun, au manque d'entretien de ces quartiers et des immeubles qui y sont installés », énumère Geneviève Bougard.

Du coup, son programme est essentiellement fait pour les habitants des quartiers populaires et des Lavallois défavorisés. « C'est à eux que doit aller l'argent public », martèle la candidate. Exemples à l'appui. La construction de logements sociaux : « C'est vrai, il y a en à Laval. Mais les programmes sont trop lents. Il faut les développer, et faire de la qualité. Toutes les demandes qui restent en attente doivent être satisfaites. »

Autre leitmotiv, la « qualité des transports en commun. Il faut en augmenter la fréquence le soir et les week-ends. À ces moments-là, il est impossible de se déplacer sans voiture », estime Geneviève Bougard. Qui envisage aussi « la gratuité des bus, en taxant davantage les entreprises ». Lutte ouvrière voudrait aussi développer le recours aux régies publiques pour les services à la population comme les crèches. « En plus, cela permettrait à la Ville d'embaucher. »

Olivier PAULY.
Ouest-France
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Message par com_71 » 28 Fév 2008, 13:22

Compiègne :

(Le Parisien.fr 27.02 a écrit :

Arlette Laguiller et Julien Dray soutiennent Rossignol à Compiègne

François-XavierChauvet | Le Parisien


TRIO INÉDIT hier soir au centre de rencontres de la Victoire à Compiègne où Laurence Rossignol, candidate de la Gauche unie (PS, les Verts, LO) aux prochaines municipales, a tenu une réunion publique en compagnie d’Arlette Laguiller, leader historique de Lutte ouvrière, et de Julien Dray, député (PS) de l’Essonne et candidat au poste de premier secrétaire du parti de la rue Solferino. « Je ne doute pas que ce rassemblement sera aussi inédit que le score que nous réaliserons le 9 mars prochain dans les urnes », a lancé la chef de file socialiste de la liste Compiègne dynamique et solidaire. Appelant au « rassemblement de tous ceux qui veulent défendre la démocratie à Compiègne », Laurence Rossignol a ratissé large en faisant un appel du pied aux électeurs centristes du MoDem dont « la liste a été coulée par Marini ». Patrice Soyer, numéro cinq sur l’ex-liste MoDem, était d’ailleurs dans la salle tout comme Dominique Sopo, président national de SOS racisme.
Une réponse au débauchage d’Oumar Ba, ex-responsable départemental du mouvement antiraciste par Philippe Marini, le maire sortant, qui brigue un 4 e mandat. Chaleureusement applaudie, la toujours populaire Arlette a pour sa part fustigé « la politique de classes de Sarkozy qui favorise les plus riches et multiplie les attaques contre le monde du travail. »
Avant son étape compiégnoise, elle avait fait une halte à Beauvais pour apporter son soutien à la candidate LO à Beauvais, Renée Potchtovik, qui elle ne fait pas cause commune avec le PS.


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Message par com_71 » 28 Fév 2008, 13:27

lyoncapitale.fr :

a écrit :Arlette Laguiller : “Nos divergences n'empêchent pas l'union” (27/02/2008 )

Mercredi 27 février, Arlette Laguiller vient à Lyon soutenir les listes Lutte Ouvrière “autonomes” présentes à Lyon, Villeurbanne et Oullins. Elle fera aussi le déplacement à Vaulx-en-Velin  défendre les listes d'union où LO part avec le PC et parfois avec le PS, comme à Vénissieux ou à Saint-Fons.

Lyon Capitale. En 2008, le PC et le PS défendent-ils davantage les travailleurs ?
Arlette Laguiller : On pense surtout qu'un gouvernement et une municipalité ne sont la même chose. Même de gauche, un gouvernement ne refuse rien au grand patronat. Mais ces divergences avec le PC et le PS n'empêchent pas, dans une municipalité, la solidarité là où c'est utile. Dans les villes de droite, on n'a pas la même attention aux problèmes des travailleurs, des pauvres, des retraités, des chômeurs, des immigrés.


Comment un parti révolutionnaire comme le vôtre va-t-il participer à la gestion de ces communes ?

On a déjà eu des élus en 2001. Lorsque des propositions allaient dans le sens de l'amélioration du sort de la population laborieuse, nos camarades ont toujours voté ces propositions. On continuera à le faire. Par exemple, à Villeneuve d'Ascq, on a un camarade élu. Avec la majorité de gauche, ils ont créé une maison de retraite publique dont le coût par jour est deux fois moindre que si elle avait été privée. 

Existe-t-il un trotskisme municipal ?

Je ne crois pas qu'il puisse y avoir de communisme ou de socialisme municipal. On sait très bien que ce n'est pas par des municipalités qu'on changera notre sort. Il faudra la transformation révolutionnaire de notre société pour changer les choses. Modestement, cela peut nous servir de point d'appui pour informer de ce qui se passe au conseil municipal, faire remonter les problèmes et éventuellement aider telle ou telle catégorie. C'est aussi un point d'appui pour la défense de nos idées car, à partir des problèmes locaux, on peut aborder des problèmes généraux qui concernent le monde du travail.


Auteur : Laurent Burlet
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Message par com_71 » 28 Fév 2008, 13:30

Le Pré-Saint-Gervais

(Le Parisien.fr a écrit :
Une gauche dispersée et sans Claude Bartolone
Marie-Pierre Bologna | Le Parisien | 26.02.2008

POUR LA PREMIÈRE FOIS depuis 1995, le député socialiste Claude Bartolone ne sera pas candidat aux municipales du Pré-Saint-Gervais. Le 1 e r adjoint sortant a en effet choisi de se présenter aux cantonales à Pantin. Il laisse ainsi la place entièrement libre à Gérard Cosme, qui lui a succédé en 1998, lorsqu’il avait été nommé ministre de la Ville par Lionel Jospin. En 2001, Gérard Cosme avait été réélu maire par le conseil municipal, mais c’était encore Claude Bartolone qui conduisait la liste. Cette année, le nom du maire apparaît en numéro 1.
« Cela ne m’inquiète pas le moins du monde », assure l’intéressé qui « veut continuer à développer davantage encore la solidarité dans la ville ». Dans une commune qui vote largement à gauche (Ségolène Royal a obtenu 62,5 % des voix le 6 mai 2007), il ne se sent guère menacé, d’autant qu’il a le soutien du PC, du PRG et du MRC.
De leur côté, les riverains semblent plutôt satisfaits de la vie locale. « Je la trouve bien comme elle est cette ville. C’est le contraire d’un ghetto pour riches. Une ville qui assume sa mixité. Peut-être qu’un lieu culturel serait un plus », estime Julien, artiste-peintre. « On s’y sent bien. Ça ressemble à un village à ceci près que c’est à côté de Paris », renchérit une ancienne Parisienne. « C’est l’insalubrité qui est un véritable fléau et pose problème », conclut une autre.
Gérard Cosme devra pourtant compter avec A gauche autrement, la liste conduite par la conseillère municipale sans étiquette Mariama Lescure, soutenue par les Verts. Au fil des élections, celle qui réclame une « participation réelle de la population » n’a fait qu’améliorer ses scores, passant de 10 % des voix au 1 e r tour des municipales en 1995, pour atteindre les 15,93 %, en 2001. La liste avait alors fusionné au 2 e tour avec celle du tandem Bartolone-Cosme, mais les élus A gauche autrement ne sont pas restés bien longtemps dans la majorité. Lutte ouvrière repart avec le même chef de file qu’en 2001, Bernard Jolly, qui avait obtenu 7,73 % des voix en 2001, un des meilleurs scores du parti d’Arlette Laguiller. A droite aussi, la tête de liste a changé par rapport à 2001. Jean-Claude Dupont étant aujourd’hui candidat aux Lilas, c’est le conseiller municipal Didier Hérouard qui conduit la liste UMP, sans trop d’illusion. « Je mise sur 38 à 40 % des voix », pronostique ainsi celui qui veut « incarner le changement » dans la ville.
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Message par com_71 » 28 Fév 2008, 13:34

La Ferté-Bernard :

(maville.com a écrit :À la Ferté, Lutte ouvrière flirte avec la gauche

Lutte Ouvrière revendique l'alliance avec la gauche aux élections municipales de La Ferté-Bernard. Claude Drouet (PCF) ne le savait pas.

Lutte Ouvrière a publié récemment une liste des villes où le parti trotskiste a choisi l'alliance avec la gauche pour les élections municipales. Soit un tournant politique à 180 degrés pour LO qui refuse toujours l'union avec ses petits camarades de gauche et d'extrême-gauche. Dans la Sarthe, seule la ville de la Ferté-Bernard est concernée. Ailleurs, « Lutte ouvrière présentera des listes sous sa propre étiquette dans les villes ou le refus du PC ou du PS a rendu tout accord impossible », explique l'organisation.

Pourtant, Claude Drouet, le candidat PC à la mairie de la Ferté ignore tout d'un accord avec LO... « C'est une liste de rassemblement citoyen, explique le candidat. Il n'y a pas d'accord de parti ». L'alliance promise par LO se résume à la participation d'un militant du parti trotskiste, Hervé Morvan, à la liste. Qui explique : « il n'y a pas d'accord écrit. Les choses ont changé depuis 2001 et les responsabilités des militants, qu'ils soient d'un parti ou d'un autre, ne sont pas les mêmes au niveau local et national ».

Traduction par Thomas Hubert, militant à LO. « C'est mieux de vivre dans une ville de gauche ». Certes. Mais pourquoi ce revirement électoraliste ? « En 2001, le PS était au gouvernement, on n'a donc pas fait d'alliance avec la gauche. Aujourd'hui, la droite est très arrogante. Elle attaque la population laborieuse ». Soit. Même au prix d'une alliance avec des socialistes, comme à la Ferté-Bernard. Un PS qui « reste un parti bourgeois » pour LO. Ouf ! Un instant, on a cru que le bon vieux LO d'Arlette avait cessé d'exister...

Gabriel THIERRY
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Message par com_71 » 28 Fév 2008, 13:44

Toulouse

(20minutes.fr 28.02 a écrit :Lutte ouvrière vainqueur au tirage

 


Un tirage au sort a été effectué vendredi en préfecture pour déterminer les emplacements d'affichage des listes déposées pour les élections municipales. Avant le décret du 26 novembre 2006, l'ordre des candidats était attribué dans l'ordre d'enregistrement des listes à la préfecture. L'occasion de découvrir les huit candidats inscrits à la course au Capitole. C'est Sandra Torremocha (Lutte Ou-vrière) qui figurera en première position des panneaux d'affichage, suivie de Jean-Luc Forget (MoDem), Jean-Luc Moudenc (centriste, soutenu par l'UMP), Pierre Cohen (PS), Myriam Martin (LCR-Motivé-e-s), André Gallégo (ancien du MoDem), François Simon (altermondialiste) et Thierry Dupin (Parti des Travailleurs).

Un tirage au sort qui fait sourire François Simon : « Je ne crois pas que les électeurs s'attardent sur l'ordre des candidats sur les affiches. J'espère que les Toulousains connaissent déjà les candidats. »
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Message par com_71 » 28 Fév 2008, 13:49

La Roche /Yon :

(maville.com 25.02 a écrit :Cap à gauche avec Anita Charrieau, « créer une véritable culture citoyenne »

La candidate communiste Anita Charrieau, tête de la liste Cap à gauche (PC, Lutte Ouvrière et un collectif « citoyen ») a dévoilé samedi ses propositions.

Avec en premier lieu, sur les dix propositions du programme « une remise à plat du projet Pentagone 2020 » selon Gilles Robin (Lutte Ouvrière), deuxième sur la liste. « Nous voulons une plus large concertation et informer le plus grand nombre, enchaîne la candidate. La ville de demain doit être le projet d'une majorité et ne pas engager les dépenses qui pèseront durablement sur la fiscalité. »

Vers « une culture citoyenne »

Outre les réunions des enveloppes de quartier « où l'on voit toujours les mêmes », elle souhaite mettre en place d'autres outils et « créer une véritable culture citoyenne ». « Pour déplacer les experts auprès de la population » résume Marie-Françoise Michenaud (PC), en cinquième position sur la liste. Une militante reconnaît que « les instances en place sont intéressantes mais elles sont galvaudées ». D'où l'ambition de créer une commission de soutien aux projets des citoyens afin de faire de La Roche-sur-Yon une « ville vivante, pas uniquement dédiée au commerce des grandes enseignes ».

« Une ville créative en donnant plus de place aux pratiques artistiques car 11 % des Yonnais ont accès la culture. » Et la rendre « attractive pour les jeunes ».

« Une charte éthique de travail »

Cap à gauche veut également plus de logements sociaux, « construction de 200 logements par an pendant six ans », plus de résidences médicalisées pour les personnes âgées, création d'un service municipal de solidarité, moderniser les équipements sportifs. Des propositions qu'il faudra bien financer mais outre revendiquer « une réforme de la fiscalité », la candidate est moins diserte sur ce sujet. Mais pour réduire la facture d'eau, la création d'une régie publique municipale de la gestion de l'eau et de l'assainissement est la seule solution selon Anita Charrieau. Dans le domaine de l'emploi, une commission est également projetée dite « de contrôle et de transparence » afin de vérifier « la bonne utilisation des aides publiques par les entreprises ». En parallèle, « une charte éthique de travail » serait élaborée en partenariat avec le Conseil général de la Vendée.

Autant de points qui seront abordés lors des prochaines réunions publiques qui se tiendront dans les jours qui viennent.

M.M.
Presse-Océan
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Message par com_71 » 28 Fév 2008, 13:52

Angers 25.02

(maville.com a écrit :Les « Angers à gauche » battent la campagne

Coller des affiches, distribuer des tracts, provoquer débats et discussions : Militants du PCF et de LO, co-listiers associatifs et syndicalistes sont sur le pont.
De part leur engagement personnel, ils connaissent bien le terrain. Les 59 militants de la liste du Parti communiste et de Lutte ouvrière, et autant de « supporters » ont donc aucun mal à arpenter la ville et ses quartiers. « Nous ciblons surtout les marchés, les grands magasins et les entreprises. Là où les gens sont plus disponibles pour discuter... Nous ne faisons pas de porte à porte, ça dérange trop ! » Jean-Louis Grégoire, tête de la liste, précise : « À part sept retraités, tous les membres d'Angers à gauche travaillent. Donc, chez nous, tout se fait en fonction de sa disponibilité, de ses horaires. »

Vendredi soir, une quinzaine de militants s'est retrouvée devant la grande surface du « Chapeau de gendarme », à battre le pavé. « La plupart des gens ne nous parlent pas du tramway ou de l'avenir d'Angers, mais de Sarkozy, relève Jean-Francois, comptable, cinquantième de la liste. Ils sont surtout préoccupés par leur pouvoir d'achat, le prix de l'essence, leur vie quotidienne. »

Aucune hostilité chez les personnes rencontrées. Ce soir-là, il ne fait pas froid et on veut bien discuter, devant son chariot rempli de courses achetées au minimum. « Sarkozy nous a bien eus avec les franchises médicales, affirme un couple de retraités. Toujours les mêmes qui sont taxés ! » Monique, 16e de la liste, agent à la CPAM, militante syndicale, leur répond : « On bataille pour plus de solidarité. Une sécu pour tous. »

À une autre entrée, Marie-José, de Lutte ouvrière, infirmière au CHU, discute avec une mère et sa grande fille. La maman voudrait changer son appartement T5 contre un plus petit, ses enfants étant partis. « On lui propose un T3 rénové, plus cher que son grand logement qui pourrait dépanner une famille. Elle ne peut pas financièrement. » Henri, militant syndical, constate que les gens sont de plus en plus politisés : « Ils font nettement la différence entre la droite et la gauche. Ces élections municipales auront bien l'effet d'un test national. »

Des moyens financiers réduits

La liste « Angers à gauche » étant composé de trois forces, PCF, LO, et militants associatifs et syndicalistes, son organisation est à trois têtes. « Chaque composante a son responsable. C'est lui qui coordonne et mène les actions, en fonction naturellement de ce qui a été décidé collectivement.

Côté finances, les cordons de la bourse sont plutôt tenus. « Nous ne dépenserons que 10 % du plafond autorisé, entre 10 000 et 15 000 euros, annonce Jean-Louis Grégoire. Nous ne pouvons pas plus. Et déjà, cette somme est amputée de la moitié par le matériel électoral, professions de foi, bulletins de vote, affiches officielles... » Les deux partis, PCF et LO, financent le plus gros. Quelques donateurs participent. « Se pose quand même un problème d'équité à faire connaître nos propositions par rapport aux listes Béchu et Antonini, beaucoup plus riches. »

L'autre grosse dépense concerne un quatre pages tirés à 30 000 exemplaires et 2 000 affiches. « Là, nous avons fait appel à un imprimeur, un professionnel. » Autrement pour les tracts, les communiqués, les militants font du sur-mesure. « Ils sont réalisés par les moyens du bord, en fonction du temps et de la capacité des militants à les fabriquer et diffuser. »

Vendredi soir, sur le parking du grand magasin, aucun tract n'a été jeté.

Yves LAUNAY.
Ouest-France
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Message par com_71 » 28 Fév 2008, 13:59

(LEXPRESS.fr 24.02 a écrit :Alliance électorale
LO fait liste commune avec PS et PCF dans 65 villes


L'ex-candidate à l'élection présidentielle Arlette Laguiller a indiqué que Lutte ouvrière allait participer à des listes d'union pour les municipales "dans presque 65 villes", avec le Parti socialiste et le Parti communiste. La LCR d'Olivier Besancenot ne se joindra pas à cette alliance des partis de gauche.



 

utte ouvrière va faire des listes d'union dans presque 65 villes a annoncé Arlette Laguiller sur France 2. " Dans 40 % des cas la tête de liste est du Parti socialiste, dans 60% des cas la tête de liste est du Parti communiste", a annoncé l'ex-candidate à l'élection présidentielle.

"Là où les accords n'ont pas été possibles, dans environ 100 à 110 villes, Lutte ouvrière a des listes autonomes", a-t-elle aussi indiqué.

Le parti d'extrême gauche avait décidé début décembre, lors d'un congrès à huis clos, d'adopter une stratégie inédite d'alliance aux municipales avec des partis de gauche, dont le PS, après son revers à la présidentielle (1,33%).

Pas de rapprochement avec la LCR de Besancenot
Interrogée sur l'absence d'accord avec la LCR,  Laguiller a expliqué que Lutte ouvrière ne souhaitait pas participer à la construction du nouveau grand parti de gauche anticapitaliste que veut lancer Olivier Besancenot.

"On ne peut pas être dans ces municipales sur des listes avec la LCR qui sont des espèces d'étapes dans la construction d'un parti auquel nous ne voulons pas participer", a-t-elle commenté.

"C'est un parti un peu attrape-tout, pour ceux qui se disent les orphelins des partis, mais qui veut renoncer à certaines choses auxquelles on tient, nous: le marxisme, le trotskisme", a poursuivi Laguiller.

"A mon avis ce sera un parti réformiste radical qui pourra sans doute jouer un rôle. Tant mieux et je regarde ça avec sympathie mais ce n'est pas le type de parti que l'on veut construire", a-t-elle insisté.

 
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Message par com_71 » 28 Fév 2008, 14:00

Pont de Cé près d'Angers

(ouest%France 24.02 a écrit :
Une quatrième liste aux Ponts-de-Cé
Didier Lizé, 46 ans, cheminot, conduira la liste Lutte ouvrière lors des municipales de mars. C'est la quatrième liste déclarée sur la commune. Sa moyenne d'âge tourne autour de 43 ans. La liste Lutte ouvrière se définit « contre Sarkozy et sa politique au service du grand patronat, pour la défense des intérêts du monde du travail ».
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