a écrit : Les gens du cri ne sont pas les seuls, ni d'ailleurs les plus dangereux, cela dit nous ne pratiquons pas la charité chrétienne, et nous ne tendrons jamais l'autre joue...
En tous cas, ceux sont les seuls à être sanctionnés et exclus de fait, sans débat. Donc, qui, selon toi, es "le plus dangereux" ? Et, le plus dangereux pourquoi ? Et quelles mesures, toi et les camarades qui pensent comme toi, pensent prendre contre ces "plus dangereux" ?
Le cri ne pèse rien vis à vis de la LCR. Comme petit groupe, il a certainement ses défauts, mais il a aussi ses qualités. Les camarades qui y militent sont des camarades communistes, révolutionnaires, cela, ça ne fait aucun doute. Alors, effectivement, on observe qu'avec ses partenaires " de droite ", opportunistes, et avec leur idéologie, la Ligue compose beaucoup, entretient le flou artistique ; tandis qu'avec des camarades communistes, qui partagent l'essentiel du programme qui fonde notre engagement, elle exclut. Comme si il y avait un danger quelconque à les accepter, sous prétexte d'un défaut de méthode certain mais qui peut être corrigé par la discussion fraternelle (rien à voir avec la LTF : les camarades du CRi s'investissent dans nombre de collectifs unitaires, syndicats, etc. - perso je les ai rencontré dans les mobilisations étudiantes et c'était des militants déterminés de la gréve qui pesaient pour la convergence des mobilisations, tandis que j'en ai vu d'autres, de la Ligue - pas les jeunes - qui n'étaient pas franchement pour ça). Moi je me pose plutôt la question si la LCR accepte dans son processus les gens qui critiquent ouvertement et franchement la politique des directions syndicales - y compris celles où la Ligue est impliquée. Il suffit de lire Rouge pour voir que sur cette question c'est oscillations et compagnie. Normal, la LCR co-dirige la FSU.
Alors, c'est un choix politique que fait la LCR, et elle doit l'assumer politiquement.
Sur le reste, " chacun fait sa tambouille ", c'est tout simplement une attitude contraire à l'esprit révolutionnaire. Les organisations sont souveraines, et déterminent leur orientation comme elles l'entendent, certes. Mais elles en sont comptables, et c'est un devoir de les critiquer lorsqu'on pense qu'elles font fausse route.