LCR dissoute dans le NPA ?

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par Valiere » 04 Déc 2008, 08:39

Com! Il s'agit d'une nouvelle force anticapitaliste!
Valiere
 
Message(s) : 0
Inscription : 07 Mars 2004, 22:35

Message par com_71 » 04 Déc 2008, 15:13

(Valiere @ jeudi 4 décembre 2008 à 08:39 a écrit : anticapitaliste
:roll: :roll: :roll:
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
Avatar de l’utilisateur
com_71
 
Message(s) : 6402
Inscription : 12 Oct 2002, 00:14

Message par pelon » 04 Déc 2008, 20:50

(Valiere @ jeudi 4 décembre 2008 à 07:39 a écrit : Com! Il s'agit d'une nouvelle force anticapitaliste!
Je ne crois pas. Melenchon tente un petit coup avant les européennes : un front à la gauche du PS dont il serait le grand chef. Il met en avant comme principal élément fédérateur le non au référendum sur le TCE. Bon, il fait ce qu'il veut mais c'est pas demain la veille que j'aurai confiance dans ce genre de gus.
pelon
 
Message(s) : 33
Inscription : 30 Août 2002, 10:35

Message par Jenlain » 04 Déc 2008, 20:54

Une force anticapitaliste qui est pour ... l'économie mixte :dead:
(dixit Melanchon à son meeting)
Jenlain
 
Message(s) : 4
Inscription : 01 Juin 2006, 20:32

Message par Valiere » 05 Déc 2008, 08:56

arrêtrez de bouder notre plaisir : cette rupture est une première qui permettra de casser la domination sociale-libérale! à nous de mener une bataille de front unique claire.
Valiere
 
Message(s) : 0
Inscription : 07 Mars 2004, 22:35

Message par Ottokar » 05 Déc 2008, 09:02

article de LO sur le sujet. Mais Valière est libre de croire ce qu'il veut...
a écrit : Grandes manœuvres : Mélenchon à côté du PS, mais pas à sa gauche

Trois semaines après avoir quitté le PS, Jean-Luc Mélenchon a fondé son parti, le Parti de Gauche, expliquant qu'il en était arrivé là après avoir bataillé ferme, pendant vingt ans, au sein du Parti Socialiste. Il prétend aujourd'hui qu'il aurait tenté, en vain, de le réorienter sur des positions de gauche.

La réalité est moins vertueuse. S'il est vrai que Jean-Luc Mélenchon a participé, durant ces vingt dernières années à des batailles internes au sein de l'appareil socialiste, s'il s'est retrouvé dans telle ou telle coalition l'opposant à d'autres coalitions de notables, bien malin qui aurait pu dire s'il se situait plus ou moins à la gauche des combinaisons concurrentes.

Ainsi par exemple il s'était rangé derrière Laurent Fabius lors de la compétition mettant aux prises Fabius, Strauss-Kahn et Royal pour le choix de la candidature socialiste à la Présidentielle de 2007. Il justifiait son choix par le fait que Fabius avait fait campagne pour le non au referendum constitutionnel européen, ajoutant que « Fabius avait été ministre et était (donc) capable de diriger la France ». Ministre, Mélenchon le fut, lui aussi, chargé de l'Enseignement technique, aux côtés de Jack Lang, de 2000 à 2002, dans un gouvernement dirigé par Jospin, sans que cet épisode gouvernemental laisse le souvenir d'une politique plus à gauche.

Voilà pour le passé. Mais les perspectives d'avenir que propose le Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon ne semblent pas plus prometteuses d'une orientation plus à gauche, même dans le sens que l'on donne à ce terme dans le vocabulaire des politiciens. Jean-Luc Mélenchon fixe, en effet, à son parti comme principal objectif d'être le pôle autour duquel se fédéreraient des libertaires, des communistes, des trotskystes, des écologistes, des républicains, afin de présenter une liste lors de l'élection européenne de juin 2009. La direction du PCF s'est empressée de répondre favorablement à cette sollicitation, y voyant l'opportunité de ne pas se retrouver isolée lors de cette échéance.

Alors, quel sera le succès de la démarche du sénateur Mélenchon ? L'avenir le dira. Mais l'essentiel n'est pas la destinée de cette proposition, c'est l'objectif que Mélenchon lui assigne. Il veut, dit-il, que cette liste obtienne un score significatif, supérieur, affirme-t-il à celui des Verts, un score qui dépasse même celui du PS. Mais pour faire quoi ? Pour se faire admettre dans une future équipe gouvernementale avec ce Parti Socialiste qu'il vient de quitter ? Et sur quel programme ? Avec quelle exigence à l'égard de ses futurs ( et anciens) partenaires ? Jean-Luc Mélenchon se garde bien d'en parler.

En réalité, il fait le choix d'avoir, de l'extérieur du PS, la démarche qui était la sienne en son sein, pour tenter de revenir au premier plan. Un tel choix, d'autres l'avaient fait dans le passé : Rocard, Chevènement, par exemple. Avec plus ou moins de bonheur pour leur carrière. Eux aussi avaient prétendu, à un moment ou un autre, qu'ils se situaient à la gauche du PS. On a pu voir ce qu'il en était. La trajectoire qu'a choisie Mélenchon fait penser à celle de ces prédécesseurs.

Jean-Pierre VIAL
Ottokar
 
Message(s) : 731
Inscription : 16 Jan 2005, 10:03

Message par alexandre » 05 Déc 2008, 19:51

(Faber @ vendredi 28 novembre 2008 à 10:57 a écrit :Ce serait "logique", mais cela ne se passe pas comme ça. Pour citer des exemples (très très) différents : ni pour la fraction l'étincelle, ni pour l'appel et la pioche.

Si je puis me permettre, on arrive là aux limites de causer politique sur un sujet qu'on ne connait que par des articles de presse, desquelles on déduit "logiquement" des choses.

a écrit :S'ils ne le font pas, c'est qu'ils veulent maintenir une fraction (clandestine donc).


Sauf si "ils" disent (négocient serait plus exact), qu'"ils" maintiennent une fraction (ou tendance structurée, ou courant organisé peu importe, ce qui compte, c'est le contenu). Dans ce cas là, rien n'est clandestin, mais cela devient l'expression d'un rapport de force, pour faire dans les grands mots.

Pour ce qui est de la politique-rétro-fiction, je m'en tiendrai juste à dire que LO aurait très facilement pu établir ce rapport de force.


Depuis des pages c'est hors sujet... c'est mal ! :bleh:
Sinon pour appuyer les propos du dernier message (celui de faber) encore dans la discussion. Et mes excuses, la newsletter est arrivée qu'aujourd'hui (mais c'est bien pratique).
La pelle et la pioche, Unir, Jennar et tant d'activités locales sont de fait des courants, sans négocier, le terme "rapport de force" (dans de nombreux sens) me semble juste.
Pour notre part (la Gauche révolutionnaire), voici ce que nous avons écrit dans notre dernière contribution, lors de la rencontre nationale des 8 et 9 novembre :

3 : Il nous faut un parti démocratique.

Le congrès de janvier sera loin d’avoir réglé l’ensemble des débats. Ce qui permettra que le NPA se développe, c’est que les idées puissent être échangées, se confronter, se clarifier. Il existe toujours des courants dans les partis, car ils représentent des débats et des préoccupations. Les amendements aux textes le montrent. Nous voulons que le NPA se construise et devienne un véritable parti de lutte pour le socialisme. Et nous le faisons en tant que courant organisé, ayant notre programme, et étant prêt à le confronter et à le discuter avec l’ensemble des militants du NPA, qu’ils soient eux même dans un courant ou pas. Nous avons notre place au NPA pour le construire loyalement si nous pouvons le faire en apportant nos idées, en gardant notre structuration propre. Comme nous l’avons écrit de nombreuses fois, nous ne pensons pas que la LCR devrait se dissoudre car de fait, toute une partie du fonctionnement du NPA n’est que la transposition de ce qui se faisait à la LCR. Dans les comités locaux, des spécificités existent aussi, et des publications locales sont éditées. Le NPA doit donc permettre de combiner un fonctionnement collectif et la possibilité pour les courants de développer leurs idées. Et c’est bien évidemment la construction effective du NPA qui permettra de voir si tel ou tel courant y a réellement sa place. Pour notre part, nous militons activement dans de nombreux comités. Et des fois, nous maintenons une activité et une structuration propre car nos propositions sont rejetées. Il faudra encore de la pratique et des débats avant de tout unifier.


J'imagine qu'il y a des désaccords, sur la forme ou sur le fond. et je ne nie pas que pour l'instant, cela n'affecte guère la marche du processus NPA, nous allons au bout des possibilités pour que naisse un authentique nouveau parti ouvrier et on verra si ça a été possible avec le NPA (ou malgré pourraient dire certains).
le reste de la contribution ici :
http://www.gr-socialisme.org/index.php?opt...d=235&Itemid=60
alexandre
 
Message(s) : 0
Inscription : 08 Déc 2004, 23:50

Message par Ottokar » 05 Déc 2008, 20:01

Tu as raison, on ne discutait plus du NPA mais de l'adhésion de Valière au machin de Mélenchon...

Si je comprends ce que tu dis, le NPA va être un cartel de groupes d'extrême gauche déjà existant, depuis des groupusculissimes comme le CRI jusqu'à des groupuscules comme la Gauche Révolutionnaire (je n'ai toujours pas identifié ce que c'est, quelle filiation, de quelle scission de qui cela provient, mais n'explique pas, dans le fond, je crois que je m'en fiche un peu). Et on rajouterait l'ex-Fractionde LO qui n'est plus fraction de rien du tout sans être un groupe encore si je comprends bien mais veut redevenir une fraction, du NPA cette fois ?

Ce n'est pas ce ce que veut la LCR et je ne saurais lui donner tort. Ils construisent le NPA en essayant d'avoir des nouveaux avec eux. Ce n'est pas pareil que de fusionner avec des groupes divers. Sinon, cela reviendrait à permettre à ces groupes qui n'ont guère d'existence propre de profiter de la notoriété de Besancenot et de ce qu'il amène (s'il réussit à amener quelque chose) pour faire leur marché plus à l'aise...

Bah, d'ici un mois on verra bien qui a adhéré au NPA et qui ne l'a pas fait.
Ottokar
 
Message(s) : 731
Inscription : 16 Jan 2005, 10:03

PrécédentSuivant

Retour vers Politique française

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 4 invité(s)