(artza @ jeudi 2 juin 2011 à 08:38 a écrit : la minorité chieuse qui pourrit la vie de tout le monde et porte souvent ostensiblement la barbichette.
Ah, la vie de quartier telle qu'imaginée dans un mauvais roman...
Dans la ville où j'ai grandi, il s'agit surtout de jeunes qui ont adopté le look en même temps qu'ils se sont tournés vers la religion, dans l'ambiance raciste post-11 septembre. Et l'attitude des habitants de quartiers populaires est peut-être de les trouver excessifs, mais ça reste Machin le fils des Trucs, pas un mec qui "pourrit la vie de tout le monde" (comment exactement ? qu'est ce qu'ils font envers "tout le monde" ? Ils sont réacs et un danger pour le féminisme, oui, mais comment ça se traduit pour que l'attitude des gens du quartier soit ainsi ?).
Si vous ne comprenez pas le problème, tant pis, c'est un truc qui apparaîtra de façon plus saillante dans 30 ans, de la même façon que certaines personnes dans les années 1970 ne savaient pas qu'elles tenaient des propos homophobes mais s'en sont rendus compte plus tard. En croyant insulter une partie des musulmans, vous les insultez tous (redaxe, c'est ça mon argument, que quand jacquemart se défend en disant "je connais des arabes qui le font", ça ne prouve rien, d'où la comparaison avec la polysémie du n-word et l'importance de la situation d'énonciation). Rien à voir avec l'anticléricalisme dans le contexte du 19ème siècle.