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Message Publié : 06 Avr 2005, 11:38
par Valiere
a écrit :En tout cas, la référence à Jaurès de Gluckstein est l'occasion de dénoncer l'Europe supranationale. Voila un langage que ne renierait pas De Villiers !



Pas de telle confusion, ici ...
Pas d'amalgame douteux laissons ceci à la direction de la CFDT!???

Message Publié : 06 Avr 2005, 15:52
par guévariste
l'europe est supranationale , qu'on le veuille ou pas, c'est une structure "au-dessus" des nations et des etats, et il n'y a pas là matière à polémique....l'Union européenne n'est quand même pas infra-nationale ????? :-P

Message Publié : 06 Avr 2005, 17:38
par Valiere
Anasarca a raison sur un point: vous dénaturez les propos du PT et certains font des comparaisons calomieuses avec de Villiers

Message Publié : 06 Avr 2005, 17:42
par pelon
Moi j'aimerais savoir quelle est la critique du supranationalisme par rapport à la juxtaposition des nationalismes ? Où est l'analyse de classe ?

Message Publié : 06 Avr 2005, 19:37
par logan
J'attends la réponse à la question de Pelon.

En attendant la comparaison avec Devilliers n'a rien de calomnieux.
Il serait calomnieux de dire que le PT et Devilliers c'est pareil. Personne ne dit ça, et les intervenants sur ce forum ne perdraient pas leur temps à discuter avec des crypto-Devillieristes.

Ce qui se dit c'est qu'à force de chercher des alliances tout azimut avec des républicains-souverainistes, le PT tient un discours qui se distingue de moins en moins de ceux-ci.
Et notamment de celui de Devilliers.

Un exemple : le Pt dénonce le danger d’une europe supranationale.
Sur ce sujet voici les points du programmes de Devilliers (je souligne) :
(programme du MPF Devilliers a écrit :
Nos propositions

1. Construire l'Europe, non sur le modèle pyramidal du super-Etat, mais sur le modèle du réseau qui instaure des relations d'égalité horizontales entre les souverainetés nationales.

2. Réhabiliter les démocraties nationales en proclamant que les décisions européennes ne peuvent en aucun cas outrepasser leurs positions clairement et solennellement exprimées.

3. Concilier coopération et souveraineté par l'institution d'un "droit d'opposition populaire" dans les domaines où les décisions européennes seraient prises à la majorité qualifiée. Tout pays membre pourrait s'opposer à une telle décision dans des formes solennelles exprimant :
. soit un veto, c'est-à-dire un blocage de la décision, dans les cas exceptionnels où les intérêts vitaux de ce pays risqueraient d'être menacés,
. soit plus simplement un droit de non-participation, qui empêcherait la décision de s'appliquer sur le territoire du pays opposant, mais laisserait les autres libres de l'appliquer pour leur compte.

Les formes solennelles requises pour l'exercice du "droit d'opposition populaire" pourraient être une réunion extraordinaire du Parlement national, ou une consultation du peuple directement par référendum. Les institutions européennes seraient tenues de s'incliner devant une telle position nationale.

4. Instituer un "droit d'appel devant les peuples" contre les décisions de la Cour de Justice susceptibles de dépasser les limites du traité. Ce droit d'appel devant les peuples serait, dans son principe, de même nature que le "droit d'opposition populaire" mentionné au point précédent. Il manifesterait lui aussi la supériorité des démocraties nationales sur les mécanismes européens.
(source : site du MPF)


Et voici un extrait du fameux serment de la république signé par le PT :

a écrit :C’est une question de vie ou de mort dans chaque pays d’Europe.
Dans toute l’Europe, les démocrates, les travailleurs, les jeunes disent comme nous.
Dans chaque pays d’Europe, chaque nation doit se mobiliser pour défendre son existence menacée. Et c’est la condition pour faire avancer la cause de l’union libre et fraternelle des peuples d’Europe. Pour que les travailleurs, les jeunes, les élus, pour que la démocratie puisse reprendre ses droits dans notre pays, il faudra bien, d’une manière ou d’une autre, que soient reconquis tous les droits, toutes les garanties, toutes les libertés que l’Union européenne et sa prétendue Constitution veulent démanteler


Etonnant non ?

Message Publié : 06 Avr 2005, 20:00
par azadi
(pelon @ mercredi 6 avril 2005 à 18:42 a écrit : Moi j'aimerais savoir quelle est la critique du supranationalisme par rapport à la juxtaposition des nationalismes ? Où est l'analyse de classe ?

L' "intérêt" national n'est toujours que l'intérêt d'une partie de la bourgeoisie locale, pas de la classe ouvrière. Le "supranationalisme" européen ne recoupe que l'intérêt d'autres secteurs du Capital. Je ne pense donc pas que la classe ouvrière doit se situer sur l'un ou l'autre de ces terrains (terraux?) de développement du Capital. Ce ne sont pas là les affaires internes du Capital ? Je le pense en tout cas, à preuve du contraire.
Ce sont les modestes réflexions que m'a inspiré la très pertinente question de Palon.

:luxemburg: