J'ai rien trouvé sur l'UGTI sur le net. Est-ce que cela existe vraiment ? J'ai pas l'impression.
Je crois que c'est une fausse information.
Par contre cela est réel :
a écrit :Communiqué
de la CGT-Spectacle
MANIFESTATION
à PARIS du spectacle,
du cinéma et de l'audiovisuel
Le 17 Mars à partir de 16h
de la place du Palais Royal
à Matignon
Voici la lettre qui a été adressée par la CGT au Premier Ministre à l'occasion de la journée nationale de Grève du 25 février.
Paris, le 25 février 2003
Monsieur le Premier Ministre, Parce qu'aujourd'hui par dizaines de milliers, artistes, techniciens, ouvriers, réalisateurs, professionnels du théâtre, de la musique, de l'opéra, du spectacle, des arts de la rue, du cirque, du cinéma et de l'audiovisuel sont en grève, Parce que par centaines, des salles de spectacles, des studios, des auditoriums et des lieux de tournage sont restés fermés le 25 février, nous nous adressons solennellement à vous. Depuis des mois nous demandons une concertation sur les régimes d'indemnisation du chômage accusés de coûter trop cher sur la base de chiffres discutables et fallacieux, alors que, dans le même temps, nos caisses de retraite complémentaire excédentaires contribuent à la solidarité interprofessionnelle. Parce que les films, les concerts, les pièces de théâtre, les opéras et les ballets, les revues, les enregistrements, les émissions de radio et de télévision, les spectacles de cirque et de rues, relèvent d'arts collectifs, l'ensemble des métiers qui contribuent à la création artistique et à la réalisation de ces ½uvres sont indispensables Parce que si l'on veut assurer l'existence de ces professionnels dont le métier ne s'improvise pas, il faut bien nous permettre de vivre entre deux contrats : d'où la nécessité d'un régime spécifique d'assurance chômage des intermittents. C'est ce régime que depuis des décennies les pouvoirs publics ont intégré dans le financement de la culture, tant au niveau national qu'aux niveaux local et régional. Mais c'est cela aussi que le MEDEF s'évertue à vouloir détruire depuis des années malgré les propositions constructives qui ont été faites par les organisations professionnelles du spectacle, de la musique, du cinéma et de l'audiovisuel. Dans une période marquée par des reculs successifs des budgets de la culture et de la communication, nous ne pouvons accepter d'être menacés de disparition sans que les pouvoirs publics ne prennent leurs responsabilités pour garantir un avenir à la culture de notre pays. Loin de défendre des privilèges, nous, techniciens, ouvriers, artistes et réalisateurs, entrons en résistance contre les menaces de désertification culturelle. Parce que c'est ce débat contradictoire que le gouvernement nous refuse aujourd'hui de façon abrupte et systématique, Parce que jamais nos professions n'ont été traitées avec autant de mépris, nous avons unanimement répondu à l'appel à la mobilisation, à la grève le 25 février et aux manifestations. Monsieur le Premier Ministre, vous ne pouvez laisser mettre à mal la création artistique, sa production et sa diffusion. Nous vous demandons de vous engager, avec votre gouvernement, dans les prochains jours, à la sauvegarde de notre régime d'assurance chômage, garantie de l'exception culturelle. Des réformes sont nécessaires, nous les réclamons depuis des années, et nous avons fait des propositions qui ont d'ailleurs fait l'objet d'un accord professionnel, comme l'avait demandé E.A Seillières à nos employeurs. Mais le MEDEF ignore ces propositions et en impose d'autres, qui bafouent les spécificités de nos métiers. Nous attendons que vous organisiez une grande concertation nationale contre la casse de la culture, pour donner un avenir à la création artistique, à sa production et à sa diffusion. Ensemble, artistes, ouvriers et techniciens, accompagnés de notre public, nous nous engageons à préserver la culture de notre pays. Nous attendons sans délai la parole de votre gouvernement, la réponse à notre appel solennel. Veuillez croire, Monsieur le Premier Ministre, en l'expression de notre haute considération.
Jean VOIRIN
Secrétaire général