Grève dans l'éducation nationale

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par faupatronim » 08 Avr 2003, 12:37

Les profs de plusieurs académies sont en grève en ce moment.

Je suis tombé sur ce site qui présente celle des enseignants de l'académie toulousaine.

Cliquez ici...

Quelqu'un a t'il plus d'infos ?
faupatronim
 
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Message par ravine chien » 08 Avr 2003, 14:08

un autre site: état des mobilisations

services d'orientation en peril !
ravine chien
 
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Message par ravine chien » 08 Avr 2003, 14:18

ravine chien
 
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Message par Nestor Cerpa » 08 Avr 2003, 18:08

Nestor Cerpa
 
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Message par faupatronim » 10 Avr 2003, 14:29

Dans Lutte Ouvrière de cette semaine :

a écrit :Education nationale - région toulousaine : la grève fait tache d'huile

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Lors de l'assemblée générale organisée le 18 mars, dans le cadre de la quatrième journée de grève dans l'Éducation nationale depuis la rentrée, s'était discuté la nécessité d'un vrai mouvement, d'une vraie grève reconductible contre la politique du gouvernement en matière d'Éducation et de retraites. Dans cette perspective, une nouvelle assemblée générale s'est tenue le 26 mars. Elle a rassemblé 140 enseignants provenant en grande partie du Mirail, un quartier populaire de la ville. Cette assemblée s'est prononcée pour la grève dès le lundi 31 mars. Le syndicat des instits SNUipp 31 soutient l'appel à la grève.

Au même moment en Aquitaine, en Charente ou dans les Bouches-du-Rhône, des établissements scolaires sont entrés en mouvement, qui restait certes minoritaire, mais qui ne demandait qu'à grossir.

Sur la Haute-Garonne, le mouvement de grève est resté très minoritaire dans les établissements du 31 mars jusqu'au 3 avril, journée nationale de grève dans la fonction publique. Plus de 150 instits en grève à Toulouse avec quelques enseignants du secondaire ont malgré tout circulé dans tous les établissements qu'il pouvaient visiter pour impulser le mouvement. La grève nationale du 3 avril a été un incontestable succès. A tel point que les personnels de l'Éducation nationale représentaient le tiers d'une manifestation de près de 15 000 personnes.

A l'issue de cette manifestation l'assemblée générale de l'Éducation a réuni plus de 500 personnes, sans compter les dizaines qui n'ont pu rentrer dans la salle. Le tour des secteurs exprimait la nécessité de continuer le mouvement. Un vote de plus de 400 participants appuya la proposition de grève reconductible immédiate. Le SNES 31, syndicat du secondaire, appela pour sa part à la reconduction de la grève alors qu'il s'y opposait quelques jours avant.

Dans la foulée de cette assemblée générale s'est tenue une réunion interprofessionnelle que réclamaient les grévistes de l'Éducation. De nombreux intervenants de différents secteurs du public ou du privé défendaient l'idée qu'il fallait un mouvement interprofessionnel de grève reconductible. Ces interventions étaient chaleureusement applaudies, quoique les responsables syndicaux (CGT ou FO) expliquaient, pour leur part, que s'ils étaient bien sûr favorables à la grève reconductible, cela devait se préparer... " tranquillement " !

C'est surtout le lundi 7 avril que l'extension du mouvement a été vraiment nette pour atteindre au moins 1 300 grévistes. L'AG, qui a regroupé 450 grévistes, a décidé la grève jusqu'au vendredi 11 avril. Une plate-forme associant la défense des services publics et des retraites et dénonçant la décentralisation a été adoptée. Un comité de grève a été mis en place.

Les assemblées de grévistes sont maintenant quotidiennes et les initiatives des grévistes pour l'extension du mouvement ont une certaine efficacité. Les grévistes de l'Education ont appelé les travailleurs de la fonction publique du département à les rejoindre dans la lutte et pour une manifestation commune le vendredi 11 avril. Car ce qui se discute maintenant c'est de se tourner vers les autres services publics, eux aussi victimes de la politique gouvernementale.

Carcassonne - Castelnaudary (Aude)

Le mouvement a réellement commencé le lendemain de la journée du 3 avril, essentiellement dans le secondaire. Le syndicat majoritaire sur le département chez les instituteurs (le SE) s'opposait fortement à la grève reconductible. D'après lui, il faudrait attendre le 5 mai. Malgré cela, à l'AG du lundi 7 avril, alors que 200 enseignants continuent la grève, la proposition de syndicalistes Sud PTT et CGT Santé de s'adresser à l'ensemble de la fonction publique a été approuvée. Le lendemain, une trentaine de grévistes sont allés s'adresser aux travailleurs du centre de tri de Carcassonne menacé de fermeture pour la fin de l'année. L'accueil fut bon. L'idée de se retrouver tous ensemble, toute la fonction publique, le vendredi 11 avril prochain, jour où Raffarin accouche de son projet sur les


a écrit :--------------------------------------------------------------------------------
Education nationale - Angoulême (Charente) : deux semaines de grève

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Le mouvement avait démarré après que le SNES-FSU de l'académie de Poitiers eut proposé la grève reconductible et que deux établissements d'Angoulême eurent décidé de voter la grève. Du 24 au 28 mars, le mouvement s'est étendu à plusieurs dizaines de collèges, d'écoles et de lycées professionnels. Le jeudi 27 mars avait finalement été choisi par l'intersyndicale pour lancer la grève reconductible en Charente, jusqu'au jeudi 3 avril, jour de la mobilisation pour la défense des retraites.

Pendant une semaine, où 30 % en moyenne des personnels étaient grévistes, des assemblées générales se sont tenues, des militants de la grève reconductible ont multiplié les interventions dans d'autres établissements, ou les rencontres avec les parents d'élèves, en majorité favorables. Tous les soirs, une assemblée des établissements en grève se tenait pour coordonner les initiatives et faire le point du mouvement.

Cependant, au fil des jours, il se confirmait que c'était une minorité qui était dans l'action, et surtout qu'aucun appel national n'était lancé par le SNES-FSU. De sorte que la journée du 3 avril, qui fut un succès avec une participation à la grève très majoritaire et une manifestation de 7 000 personnes à Angoulême, dont 400 enseignants, fut vécue comme un point d'orgue et non comme un moyen d'élargir le mouvement. Dès le lendemain, la plupart des grévistes reprenaient le travail.

Le mouvement marque le pas, d'autant que Bordeaux et la région parisienne sont en vacances. Mais les grévistes restent attentifs à la façon dont le mouvement continue à se développer aujourd'hui, dans les autres académies.


a écrit :--------------------------------------------------------------------------------
Education nationale - Gironde : riposte contre les attaques

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En Gironde aussi, les personnels de l'Éducation nationale se font entendre. Ce sont d'abord les surveillants qui ont entamé depuis plusieurs semaines la grève contre la suppression de leur statut, puis les conseillers d'orientation, psychologues et assistantes sociales ont manifesté leur mécontentement face à la loi de décentralisation qui les menace, tout comme les personnels Atoss et les médecins scolaires. Quant aux enseignants, ils redoutent la suppression de certaines options, dénoncent la diminution des horaires de langue, le manque de moyen et le recours aux emplois précaires. Le mouvement est parti dans quelques lycées autour de Bordeaux, après le succès de la grève nationale du 18 mars.

A Libourne, les grévistes ont fermé les portes du lycée, ce qui fait que tout le monde est parti manifester en ville. Vendredi 28 mars, 3 000 manifestants ont défilé dans les rues de Bordeaux pour accueillir Darcos... qui a courageusement envoyé un " conseiller technique " discuter avec la délégation. Le cortège était dynamique et regroupait des surveillants, des CPE, des enseignants, des Atoss, etc., ainsi que de nombreux lycéens et collégiens. Les parents d'élèves étaient aussi présents dans le cortège et sont d'ailleurs partie prenante du mouvement dans certains établissements.

L'idée qui s'impose dans les réunions et les AG, c'est qu'il faut une riposte à la hauteur des attaques ; il faut donc s'engager dans une grève reconductible. Lundi 31 mars, la grève a touché d'autres établissements éloignés de Bordeaux, comme en Sud Gironde où le lycée de Langon s'est mis en grève. A la Réole, la grève a commencé au collège et s'est étendue au lycée.

Même si la mobilisation a été inégale jusqu'à présent, suivant les établissements, la journée du 3 avril a été une réussite. Le mouvement s'est cependant arrêté avec les vacances scolaires, mais nombreux sont les enseignants qui espèrent sa reprise au retour des congés.



a écrit :--------------------------------------------------------------------------------
Marseille : La suite de la grève dans les écoles

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Lors de la manifestation du jeudi 3 avril, à Marseille, les enseignants en grève, surtout des instituteurs, étaient regroupés devant l'IUFM, sur la Canebière, afin de lancer leurs slogans devant les nombreux manifestants qui passaient devant eux. C'est à plus de 1500 qu'ils ont rejoint la manifestation, où le cortège des syndicats enseignants était déjà fort de presque 5000 manifestants.

Au cours de la semaine, les tournées dans les différentes écoles et quelques collèges et lycées ont continué. Des groupes de grévistes sillonnaient leur secteur afin d'expliquer les raisons de leur grève à leurs collègues qui, souvent, les rejoignaient.

Le lundi 7 avril au matin, la manifestation est allée dans les locaux d'Euroméditerranée, société qui, au coeur d'un quartier populaire, pilote la construction d'immeubles d'affaires. Les slogans fusaient au milieu du grand hall: "Des locaux pour les minots, pas pour les bureaux", "Des crédits pour l'école, pas pour les monopoles". Et en effet, cette zone du centre-ville est littéralement sinistrée quant au nombre d'écoles. Dans la plupart, la cour est si exiguë que les récréations sont prises en alternance. Le manque de personnel et l'insuffisance des locaux, qui amènent à refuser des inscriptions d'enfants, sont lourds à supporter!

Le lendemain mardi, une nouvelle manifestation a regroupé près de 2000 personnes, dont des parents d'élèves. L'après-midi, une assemblée générale décidera si le mouvement continuera après les vacances qui débutent le samedi 12.


a écrit :--------------------------------------------------------------------------------
Seine-Saint-Denis : grève contre le démantèlement de l'éducation

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Le mouvement de grève commencé le 27 mars dans 13 collèges et lycées de Seine-Saint-Denis s'est étendu tout au long de la semaine suivante. Le 2 avril, 27 établissements étaient dans le mouvement.

C'est surtout par des visites des établissements en grève à ceux qui ne l'étaient pas encore, en commençant bien sûr par les plus proches, que s'est faite cette extension. Bien souvent, l'arrivée dans un établissement d'une équipe de grévistes, puis d'une autre venant d'ailleurs, était suivie par un vote en faveur de la grève dont les raisons sont évidentes pour tous.

Les mesures de décentralisation qui risquent rapidement de priver collèges et lycées d'assistantes sociales, de médecins, d'agents de service et de cantine liés à l'établissement, ainsi que de conseillers d'orientation, sont la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Après la disparition des aides-éducateurs, le remplacement des surveillants par des assistants d'éducation moins nombreux, que va-t-il rester à part les enseignants? Et on sait déjà que ceux-ci seront encore moins souvent remplacés qu'aujourd'hui quand ils sont absents!

Un texte repris par bien des établissements en grève pour s'adresser aux parents décrit ainsi la journée d'un élève qui ne cesse de se heurter à des portes fermées: plus de surveillants, plus de personnel médico-social, plus de cuisine préparée sur place, plus de professeurs remplaçants... Il conclut: "Ce scénario catastrophe est la réalité qui se profile pour nos enfants en 2003-2004."

Le mardi 1er avril a été marqué par une manifestation dans les rues de Saint-Denis, puis une autre devant l'Inspection académique. Recevant les grévistes, l'inspecteur a bien été obligé de reconnaître que lui-même ne pouvait rien garantir sur l'avenir des services donnés aux régions et aux départements. Le jeudi 3 avril, les établissements en grève ont manifesté le matin à Paris, avant de se joindre en un cortège dynamique à la manifestation sur les retraites.

Partout les parents ont été informés et ils ont choisi de marquer leur solidarité avec les personnels en grève de quelques collèges. Au collège La Courtille, l'Inspection académique n'a pas hésité à faire évacuer par la police les parents qui bloquaient les grilles pour soutenir les grévistes.

Cette semaine était la dernière avant les vacances scolaires.

Plusieurs établissements ont déjà voté la grève pour la rentrée du 22 avril. Des actions et des assemblées générales sont prévues. Et personne n'a envie d'en rester là.
faupatronim
 
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Message par Louis » 10 Avr 2003, 14:32

y'a aussi un article dans libé d'aujourd'hui que je n'ai pas eu le temps de lire (mais le titre dit en substance "greves larvées dans l'éducation nationale")
Louis
 
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Message par faupatronim » 10 Avr 2003, 14:37

Le voici

(Libération @ 10 avril 2003 a écrit :Grogne perlée dans l'Education nationale


Les mouvements éclosent à travers le pays, avec des revendications fourre-tout.
Par Emmanuel DAVIDENKOFF
jeudi 10 avril 2003


 Faute d'un mot d'ordre national, le compte rendu des mobilisations qui agitent actuellement les établissements scolaires s'apparente encore à un catalogue à la Prévert. Qui s'allonge chaque jour. Après Bordeaux, Le Havre, Rouen, la Seine-Saint-Denis, Aix-Marseille... l'académie de Montpellier a lancé une grève reconductible qui touchait hier 86 établissements. Entre 600 et 1 500 personnes ont manifesté hier à Montpellier, organisant une «vente aux enchères» symbolique du service public, dans laquelle Jean-Pierre Raffarin et Luc Ferry jouaient les rôles de «commissaire-mépriseur» ou «huissier d'injustice». Partout, les mouvements s'enchaînent. 400 manifestants à Perpignan aux cris de «Raffarin assassin de l'Education». Une chaîne humaine de centaines de professeurs au pont de Tancarville (Le Havre) contre «la politique de casse de l'éducation menée par Raffa rin-Ferry-Darcos». Plusieurs milliers de manifestants à Marseille contre «la mise à mal du service public». Jusques aux DOM : les deux tiers des lycées et collèges de la Réunion étaient fermés hier pour refuser le «démantèlement du service public».

Partout, les mêmes thématiques, dans un ordre qui varie : le mépris, la décentralisation, la précarité, les menaces sur les retraites, la suppression de postes de surveillants et d'aides-éducateurs et la création du statut d'assistant d'éducation, l'insuffisance des moyens... Partout aussi, des nerfs à fleur de peau, et des mouvements qui s'essoufflent aussi mystérieusement qu'ils sont nés, comme au collège Manet (lire ci-contre). A Poitiers, après douze jours d'action, le mouvement a ainsi été suspendu hier. Dans le même temps, les relations entre les syndicats et le ministre se dégradent. Hier, ils ont accueilli sévèrement les annonces de Luc Ferry en Conseil des ministres sur la formation des enseignants ­ pourtant très en retrait des projets initiaux et qui repoussent les principales mesures à la rentrée 2004. Les combats à venir s'annoncent serrés : le gouvernement n'a pas fini de réclamer des efforts à l'Education nationale .

Luc Ferry continue pour sa part à ferrailler au Sénat pour défendre son projet de loi sur les «assistants d'éducation» (statut destiné à remplacer ceux de surveillant et d'aide-éducateur), qui a fait l'objet de près de deux cents amendements. Il doit aussi rencontrer vendredi Alain Le Vern, président (PS) de la région Haute-Normandie et président de l'Association des régions de France, froissé de ne «prendre connaissance [que] pour la première fois du contenu réel des transferts de personnels de l'Education aux régions». Un reproche déjà adressé à Luc Ferry par Gérard Longuet, président (UMP) de la région Lorraine. Luc Ferry devait dîner avec lui en compagnie de Xavier Darcos et Jean-Paul Delevoye, il y a dix jours, pour recoller les morceaux. Il lui avait posé un lapin. Très mal digéré par Longuet.

faupatronim
 
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Message par stef » 10 Avr 2003, 14:51

Faute d'un mot d'ordre national, le compte rendu des mobilisations qui agitent actuellement les établissements scolaires s'apparente encore à un catalogue à la Prévert.
écrit Libération.

Voilà pourquoi le combat pour que les directions syndicales appellent, organisent la grève générale est essentiel.

Le problème n'est pas de "compter sur ses propres forces", de décider de la "grève reconductible" chacun dans son coin et donc dans l'émiettement. Il est de centraliser la force qui cherche à s'exprimer sur la ligne de l'affrontement avec le gouvernement UMP. Pour cela : multiplier les initiaitives sur la ligne de forcer les directions à rompre avec celui-ci.
stef
 
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Message par conformistepote » 10 Avr 2003, 15:18

a écrit :L'assemblée générale de personnels en grève réunie après la manifestation du 03 avril et réunissant des personnels non syndiqués et syndiqués issus des organisations FSU,
FNEC-FO, SUD Education, US G10 SOLIDAIRES, Nancy Sup FERCSUP/CGT

est convaincue de la nécessité d'un appel à la grève reconductible selon les revendications suivantes :
- DEFENSE DES RETRAITES PAR REPARTITION
o Egalité public-privé : 37,5 annuités pour tous
o Retraite à 60 ans à taux plein (75 % minimum, calculés sur les revenus les plus élevés)
- NON A LA CASSE DES SERVICES PUBLICS
o Non à la décentralisation-privatisation des missions et personnels des différents services publics
o Maintien de l'égalité d'accès aux services publics, pour tous, sur tout le territoire

et s'adresse solennellement à l'ensemble des organisations syndicales pour qu'elles se réunissent le plus rapidement possible vu l'urgence de la situation afin de mettre en place les conditions nécessaires à la construction rapide d?un mouvement de grève reconductible.




Voté à l'unanimité par l'assemblée générale
conformistepote
 
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