L'Ecole Emancipée, La LCR et les Libertaires

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par exrivalta » 11 Avr 2003, 18:29

Alernative Libertaire du mois de Mars produit le document suivant sur la scission de l'Ecole Emancipée.

a écrit :

Tentative de hold-up sur l'École Émancipée


Nous publions une tribune de Pierre Stambul de l'École émancipée, courant et revue syndicaliste révolutionnaire du syndicalisme enseignant qui a fait l'objet en 2001 d'une tentative d'OPA organisée par des militant(e)s de la LCR.

Cette opération s'est soldée par une scission, elle a également eu des prolongements judiciaires, la fraction animée par des militant(e)s membres ou proches de la LCR revendiquant l'usage exclusif du titre de la revue L'École Émancipée. Pour Alternative libertaire, ces pratiques sont inadmissibles et indignes de militant(e)s révolutionnaires.

Provisoirement, la revue L'École Émancipée, revue syndicale et pédagogique paraissant depuis 1910, que les militants d'Alternative libertaire connaissent bien, va disparaître sous sa forme actuelle. Le bulletin qui sera seul autorisé par la " justice " à porter ce nom sera rédigé par des permanents syndicaux de la Fédération syndicale unitaire (FSU) qui sont dans leur grande majorité membres de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR).

Cet épilogue provisoire d'un conflit qui dure depuis de nombreuses années doit interpeller tous les militants libertaires et plus largement révolutionnaires et le mouvement social dans son ensemble. Il ne s'agit pas d'une querelle d'individus plus ou moins caractériels ou d'une pulsion de mort qui pousse les groupes à scissionner. Ce qui arrive à l'École Émancipée (ÉÉ) peut arriver demain dans SUD-PTT, ATTAC, Ras l'Front, AC !, le DAL, le MRAP ou d'autres associations. Ce qui est en jeu, ce sont à la fois les méthodes utilisées, l'indépendance du mouvement social par rapport aux partis politiques et l'orientation d'une partie significative de la LCR qui rêve d'être calife à la place du calife et qui préfère le dialogue avec les dirigeants institutionnels à l'animation des luttes de la période.

La méthode

Les libertaires se sont heurtés pendant l'ensemble du XXe siècle aux méthodes expéditives des partis léninistes et ils savent que cette question est essentielle. L'ÉÉ a toujours fonctionné au consensus, même quand l'accord était difficile à trouver. C'est ce qui a permis la cohabitation (assez exceptionnelle) de courants politiques et syndicaux très divers. C'est la LCR qui a rompu délibérément le consensus au moment de l'éclatement de la Fédération de l'Éducation nationale (FEN). Par dizaines, ses militants sont entrés dans les exécutifs syndicaux de la FSU. Ils ont déserté les lieux de débat traditionnels de la tendance (groupes départementaux, collèges, semaines) et les luttes (notamment contre la précarité) au profit d'une cohabitation pacifique avec la direction de la FSU. Face à la crise de l'ÉÉ, ils ont décidé d'éliminer les camarades qui avaient fait d'autres choix syndicaux (SUD, CGT, CNT) ou ceux qui dans la FSU refusaient leur syndicalisme d'appareil.



C'est une réunion interne du secteur enseignant de la LCR qui a décidé de faire entrer à la hussarde l'ÉÉ dans l'exécutif du Syndicat national de l'enseignement secondaire (SNES) de la FSU. La rupture dans l'ÉÉ s'est faite au collège du 24 novembre 2001. La LCR a bourré la salle et a fait voter des groupes

départementaux qui n'avaient pas d'existence réelle.



La justice, dans ses attendus, affirme aujourd'hui que nos adversaires étaient fondés à ne pas vérifier la régularité de ce vote. Ce jugement menace toutes les associations puisque le bourrage de salle est reconnu légal.

Après la scission, les permanents de la FSU ont fait une " assemblée générale " où la majorité des participants n'étaient pas membres de l'ÉÉ. Ils ont publié une contrefaçon de la revue de l'ÉÉ avec le même titre et le même routage. Pour continuer à pouvoir publier la revue, nous avons dû aller en justice. Et nous venons de perdre avec un appel possible mais non suspensif.

Entre-temps, la délégation des élus ÉÉ dans la FSU a été épurée (avec la complicité bienveillante de la direction) et on essaie aujourd'hui de nous interdire d'utiliser le sigle " École Émancipée ".



Le fond politique

Pour entrer dans les directions syndicales, les partisans du secteur enseignant de la LCR ont tiré un trait sur ce qui faisait l'originalité et la radicalité de l'ÉÉ : il n'est plus politiquement correct d'exiger la titularisation immédiate et sans condition de tous les précaires. Quand les emplois-jeunes ou les surveillants sont en grève reconductible, les permanents syndicaux prennent le point de vue de la direction (" il faut savoir arrêter une grève "). Quant à la rotation des tâches, le non-cumul des mandats, la limitation stricte des décharges syndicales ou l'indépendance vis-à-vis des partis tout ceci est devenu obsolète. En revanche, les nouveaux dirigeants paradent à Porto Alegre, à Florence ou dans les délégations qui négocient les réformes libérales dans les ministères. Cette nouvelle stratégie a aggravé la dérive corporatiste des syndicats enseignants.



Question à la LCR

Les militants de la LCR ne sont pas tous d'accord avec ce qu'a fait leur secteur enseignant. Mais ceux qui sont en désaccord ne s'expriment jamais publiquement. Ils mènent la bataille " en interne ".



Officiellement, la LCR décline toute responsabilité en affirmant sans rire que ses militants syndicaux sont totalement indépendants. Ce qui n'a pas empêché le journal Rouge de ne publier qu'un seul point de vue sur la scission. Des militants de la LCR que je ne connais pas me traitent de scissionniste, preuve qu'on parle bien de l'ÉÉ dans les réunions de la LCR.



Olivier Besancenot semble se revendiquer aujourd'hui d'une forme de " communisme libertaire " (??).



Cette affaire est trop grave, il faudra lui demander des explications.



L'École Émancipée continue

Même privés du titre de la revue, les militants de l'ÉÉ ne se laisseront pas bâillonner. La gravité des attaques du pouvoir et l'incapacité des appareils syndicaux à organiser la riposte montrent que l'existence d'une tendance syndicale révolutionnaire est toujours indispensable. Dans les syndicats, dans les luttes et par l'intermédiaire d'une nouvelle revue, l'ÉÉ continuera à regrouper les travailleurs combatifs de l'Éducation, en toute indépendance des partis et des appareils syndicaux.



Pierre Stambul

Pour contacter ou soutenir L'École Émancipée (la vraie) : [url=mailto:gerard.m.faure@wanadoo.fr]gerard.m.faure@wanadoo.fr[/url]



Les militants de la LCR de ce forum (et de AL ) pourraient-ils donner leur point de vue sur ce sujet qui n'est pas neuf mais qui rebondit un peu en ces temps de mobilisation des personnels de l'éducation nationale.

Pour ma part, je trouve que la LCR a toujours été très discrète sur ce sujet.
Olivier Besancenot aime bien se déclarer libertaire.
Mais là où on le fréquente, ça finit en dispute. .... ;)
exrivalta
 
Message(s) : 0
Inscription : 07 Fév 2003, 18:29

Message par Louis » 11 Avr 2003, 20:18

ben je connais particulièrement mal les profs de la ligue (et d'ailleurs) Mon coté "ancien cancre" sans doute

y'avais déja longtemps, j'avais déja entendu pester dans nos rangs contre le fonctionnement au consensus dans l'EE Et j'ai pas vu d'article dans rouge (mais ca a pu m'échapper, le syndicalisme enseignant n'étant vraiment pas ma tasse de thé)

Ceci étant dit, qu'on fasse évoluer les structures de l'EE ^pour les rendre un poil plus réactives, soit Qu'on utilise pour ce faire des méthodes qu'on a toujours réprouvé quand c'étais les autres qui s'y livrait, je désaprouve

Mais j'attend que mes camarades profs s'expliquent
Louis
 
Message(s) : 0
Inscription : 15 Oct 2002, 09:33

Message par Nestor Cerpa » 19 Avr 2003, 10:12

Texte tiré de rouge:
Crise de l'Ecole émancipée
Mise au point


Un texte circule depuis quelques semaines mettant en cause la Ligue communiste révolutionnaire à propos de la crise de l'Ecole émancipée. Une mise au point nous semble donc nécessaire vis-à-vis de tous celles et ceux qui agissent avec nous dans le mouvement social.

L'Ecole émancipée (EE) est une tendance syndicale révolutionnaire à laquelle participent des militants de la LCR concernés par l'intervention dans l'Education nationale ou d'autres secteurs où existe la Fédération syndicale unitaire (FSU, première organisation syndicale de la fonction publique). Les militants de la LCR peuvent, par ailleurs, se retrouver aussi dans la CGT ou SUD. L'Ecole émancipée connaît une crise grave qui a entraîné une scission de fait. La LCR était au courant des tensions et débats qui la traversaient. Ses militants en discutent comme ils discutent de tous les événements importants qui surviennent dans le mouvement syndical. Ces débats ont d'ailleurs, comme sur beaucoup d'autres, révélé des approches diversifiées de la question aussi bien sur les raisons de cette crise que sur les solutions pour en sortir.

A propos de la scission

La LCR regrette profondément la scission actuelle, qui affaiblit le syndicalisme de lutte et de transformation sociale auquel contribue l'Ecole émancipée. Rien, pour la LCR, ne justifiait d'en arriver là et de remettre en cause l'apport essentiel que constitue l'Ecole émancipée depuis des décennies dans le syndicalisme de l'Education nationale. La LCR n'est en rien responsable de cette scission.
Il s'organise à partir de cette crise une campagne visant à faire endosser à la LCR l'origine de la scission et par là même à vouloir accréditer la thèse d'un complot visant à servir un projet de recomposition politico-syndicale PCF-LCR trouvant son pendant dans un accord entre Unité-Action (1) et la LCR dans le mouvement syndical enseignant. Pire encore : les communiqués et déclarations diffusées tendent à faire croire qu'à l'initiative de la LCR, la justice aurait été saisie.
Il nous faut donc remettre les choses à leur place sans pour autant s'ingérer dans un débat qui est propre à l'Ecole émancipée.

1. Aucun texte, aucune déclaration de la LCR ne peut accréditer un hypothétique projet de rapprochement avec le PCF. Constater sa crise et le désarroi d'une grande partie de ses militants, réfléchir à la manière de s'adresser à eux ne saurait, pour la LCR, effacer les responsabilités de sa direction et de son appareil dans son accompagnement de la politique sociale-libérale de la gauche plurielle.
2. Il faut quand même rappeler que ceux qui dénoncent le recours juridique sont ceux-là même qui ont saisi la justice après avoir décidé de s'approprier le sigle et la revue de l'Ecole émancipée, ce que la LCR déplore. Elle considère que les problèmes du mouvement ouvrier doivent se régler en son sein : c'est une des conditions de l'indépendance des organisations ouvrières.
3. La LCR ne donne jamais de consignes à ses militants quant à leurs pratiques syndicales, sauf si elles sont en contradiction flagrante avec les valeurs et la morale commune au mouvement révolutionnaire ou au mouvement syndical. C'est pour elle une question d'ordre stratégique. Elle peut avoir des points de vue différents sur tel ou tel sujet et en discuter, mais elle laisse à ses militants la liberté de choisir leurs lieux et formes d'interventions et d'élaborer avec les salariés de leurs lieux de travail les orientations qu'ils ou elles jugent les plus adaptées.
L'assimilation de cette grave crise à une OPA de la LCR vise à escamoter un débat réel sur la pratique syndicale, l'indépendance syndicale que la LCR revendique haut et fort, comme en témoigne la pratique des ses adhérents dans l'ensemble des structures de masse où ils militent. La LCR souhaite que les militants de l'Ecole émancipée parviennent à surmonter leurs différends afin de développer ensemble leur tendance, pour l'intérêt de ceux qui agissent dans les luttes de l'Education nationale.
Nestor Cerpa
 
Message(s) : 0
Inscription : 10 Mars 2003, 22:05

Message par tristana » 19 Avr 2003, 13:18

(exrivalta @ vendredi 11 avril 2003 à 20:29 a écrit :Alernative Libertaire du mois de Mars produit le document suivant sur la scission de l'Ecole Emancipée.

a écrit :

Tentative de hold-up sur l'École Émancipée


Nous publions une tribune de Pierre Stambul de l'École émancipée, courant et revue syndicaliste révolutionnaire du syndicalisme enseignant qui a fait l'objet en 2001 d'une tentative d'OPA organisée par des militant(e)s de la LCR.

Cette opération s'est soldée par une scission, elle a également eu des prolongements judiciaires, la fraction animée par des militant(e)s membres ou proches de la LCR revendiquant l'usage exclusif du titre de la revue L'École Émancipée. Pour Alternative libertaire, ces pratiques sont inadmissibles et indignes de militant(e)s révolutionnaires.

Provisoirement, la revue L'École Émancipée, revue syndicale et pédagogique paraissant depuis 1910, que les militants d'Alternative libertaire connaissent bien, va disparaître sous sa forme actuelle. Le bulletin qui sera seul autorisé par la " justice " à porter ce nom sera rédigé par des permanents syndicaux de la Fédération syndicale unitaire (FSU) qui sont dans leur grande majorité membres de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR).

Cet épilogue provisoire d'un conflit qui dure depuis de nombreuses années doit interpeller tous les militants libertaires et plus largement révolutionnaires et le mouvement social dans son ensemble. Il ne s'agit pas d'une querelle d'individus plus ou moins caractériels ou d'une pulsion de mort qui pousse les groupes à scissionner. Ce qui arrive à l'École Émancipée (ÉÉ) peut arriver demain dans SUD-PTT, ATTAC, Ras l'Front, AC !, le DAL, le MRAP ou d'autres associations. Ce qui est en jeu, ce sont à la fois les méthodes utilisées, l'indépendance du mouvement social par rapport aux partis politiques et l'orientation d'une partie significative de la LCR qui rêve d'être calife à la place du calife et qui préfère le dialogue avec les dirigeants institutionnels à l'animation des luttes de la période.

La méthode

Les libertaires se sont heurtés pendant l'ensemble du XXe siècle aux méthodes expéditives des partis léninistes et ils savent que cette question est essentielle. L'ÉÉ a toujours fonctionné au consensus, même quand l'accord était difficile à trouver. C'est ce qui a permis la cohabitation (assez exceptionnelle) de courants politiques et syndicaux très divers. C'est la LCR qui a rompu délibérément le consensus au moment de l'éclatement de la Fédération de l'Éducation nationale (FEN). Par dizaines, ses militants sont entrés dans les exécutifs syndicaux de la FSU. Ils ont déserté les lieux de débat traditionnels de la tendance (groupes départementaux, collèges, semaines) et les luttes (notamment contre la précarité) au profit d'une cohabitation pacifique avec la direction de la FSU. Face à la crise de l'ÉÉ, ils ont décidé d'éliminer les camarades qui avaient fait d'autres choix syndicaux (SUD, CGT, CNT) ou ceux qui dans la FSU refusaient leur syndicalisme d'appareil.



C'est une réunion interne du secteur enseignant de la LCR qui a décidé de faire entrer à la hussarde l'ÉÉ dans l'exécutif du Syndicat national de l'enseignement secondaire (SNES) de la FSU. La rupture dans l'ÉÉ s'est faite au collège du 24 novembre 2001. La LCR a bourré la salle et a fait voter des groupes

départementaux qui n'avaient pas d'existence réelle.



La justice, dans ses attendus, affirme aujourd'hui que nos adversaires étaient fondés à ne pas vérifier la régularité de ce vote. Ce jugement menace toutes les associations puisque le bourrage de salle est reconnu légal.

Après la scission, les permanents de la FSU ont fait une " assemblée générale " où la majorité des participants n'étaient pas membres de l'ÉÉ. Ils ont publié une contrefaçon de la revue de l'ÉÉ avec le même titre et le même routage. Pour continuer à pouvoir publier la revue, nous avons dû aller en justice. Et nous venons de perdre avec un appel possible mais non suspensif.

Entre-temps, la délégation des élus ÉÉ dans la FSU a été épurée (avec la complicité bienveillante de la direction) et on essaie aujourd'hui de nous interdire d'utiliser le sigle " École Émancipée ".



Le fond politique

Pour entrer dans les directions syndicales, les partisans du secteur enseignant de la LCR ont tiré un trait sur ce qui faisait l'originalité et la radicalité de l'ÉÉ : il n'est plus politiquement correct d'exiger la titularisation immédiate et sans condition de tous les précaires. Quand les emplois-jeunes ou les surveillants sont en grève reconductible, les permanents syndicaux prennent le point de vue de la direction (" il faut savoir arrêter une grève "). Quant à la rotation des tâches, le non-cumul des mandats, la limitation stricte des décharges syndicales ou l'indépendance vis-à-vis des partis tout ceci est devenu obsolète. En revanche, les nouveaux dirigeants paradent à Porto Alegre, à Florence ou dans les délégations qui négocient les réformes libérales dans les ministères. Cette nouvelle stratégie a aggravé la dérive corporatiste des syndicats enseignants.



Question à la LCR

Les militants de la LCR ne sont pas tous d'accord avec ce qu'a fait leur secteur enseignant. Mais ceux qui sont en désaccord ne s'expriment jamais publiquement. Ils mènent la bataille " en interne ".



Officiellement, la LCR décline toute responsabilité en affirmant sans rire que ses militants syndicaux sont totalement indépendants. Ce qui n'a pas empêché le journal Rouge de ne publier qu'un seul point de vue sur la scission. Des militants de la LCR que je ne connais pas me traitent de scissionniste, preuve qu'on parle bien de l'ÉÉ dans les réunions de la LCR.



Olivier Besancenot semble se revendiquer aujourd'hui d'une forme de " communisme libertaire " (??).



Cette affaire est trop grave, il faudra lui demander des explications.



L'École Émancipée continue

Même privés du titre de la revue, les militants de l'ÉÉ ne se laisseront pas bâillonner. La gravité des attaques du pouvoir et l'incapacité des appareils syndicaux à organiser la riposte montrent que l'existence d'une tendance syndicale révolutionnaire est toujours indispensable. Dans les syndicats, dans les luttes et par l'intermédiaire d'une nouvelle revue, l'ÉÉ continuera à regrouper les travailleurs combatifs de l'Éducation, en toute indépendance des partis et des appareils syndicaux.



Pierre Stambul

Pour contacter ou soutenir L'École Émancipée (la vraie) : [url=mailto:gerard.m.faure@wanadoo.fr]gerard.m.faure@wanadoo.fr[/url]



Les militants de la LCR de ce forum (et de AL ) pourraient-ils donner leur point de vue sur ce sujet qui n'est pas neuf mais qui rebondit un peu en ces temps de mobilisation des personnels de l'éducation nationale.

Pour ma part, je trouve que la LCR a toujours été très discrète sur ce sujet.
Olivier Besancenot aime bien se déclarer libertaire.
Mais là où on le fréquente, ça finit en dispute. .... ;)

Oui, nous en avons discuté à la Section, et il apparait que nos camarades enseignants sont en désaccord avec les uns et les autres, et cotisent aux deux groupes EE.
Cette affaire lamentable, de part et d'autre, montre une évidente irresponsabilité à mettre au crédit les militants LCR et des libertaires.
Il est cependant évident qu'à la Ligue, on ne peut pas "bourrer une salle", car je crois que nos camarades enseignants sont divisés entre eux sur l'attitude à adopter, une partie militant à l'EE, l'autre à l'EE bis.
Pour ma part, je n'ai jamais milité à l'EE, et je me fous un peu de ces débats foireux.
Espérons que ces deux tendances se mettront d'accord, c'est tout ce que je peux leur souhaiter s'ils ne veulent plus continuer à se discréditer....
tristana
 
Message(s) : 0
Inscription : 15 Oct 2002, 21:02

Message par tristana » 22 Avr 2003, 15:10

CITATION (Sandy Varlin @ mardi 22 avril 2003, 15:40)................................... et cotisent aux deux groupes EE..................................................... :roll: :roll: :roll: :roll: ???????????????????? faut pas pousser.... :sygus: :sygus: :sygus: :sygus: [/quote]
Mais, si, moitié moitié!
Mais apparemment, ça n'a pas marché!
tristana
 
Message(s) : 0
Inscription : 15 Oct 2002, 21:02


Retour vers Politique française

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 12 invité(s)