a écrit :
Invité dimanche du Grand Jury RTL-Le Monde-LCI un mois après avoir lancé avec Jean-Luc Mélenchon son courant, le Nouveau monde, Henri Emmanuelli a expliqué une nouvelle fois que son objectif était de rassembler la gauche, condition indispensable à un retour aux affaires.
"Or il est évident que la gauche ne peut pas se rassembler sur une ligne sociale-libérale", a-t-il dit.
Mais Henri Emmanuelli s'est défendu dans le même temps d'être dans une "posture gauchisante", jugeant "grotesque" le débat entre "réformisme de gauche et gauchisme révolutionnaire" qui, a-t-il rappelé, "a été tranché en 1920 au congrès de Tours".
Sortant de son silence sous la pression de la contestation interne, François Hollande avait tracé le week-end précédent devant le conseil national du PS les contours de son projet pour le parti en appelant à un "réformisme de gauche" et en rejetant la "rhétorique de rupture" - allusion transparente au tandem Emmanuelli-Mélenchon.
"Le débat n'est pas là. Le débat est de savoir si le Parti socialiste en France comme en Europe a quelque chose à dire aux gens pour incarner leur espérance ou s'il est simplement le soigneur de touche qui est là pour soigner les dégâts de la mondialisation libérale", a poursuivi Henri Emmanuelli.
L'objectif du député des Landes est de rassembler autour du PS les Verts, les communistes, les partisans de Jean-Pierre Chevènement et la "gauche mouvementiste" qui se retrouve dans des associations comme Attac et qui, a-t-il dit, "représente pour la gauche traditionnelle qu'est aujourd'hui le Parti socialiste un petit peu le même enjeu que pouvait représenter le Parti communiste dans les années 1970".
Henri Emmanuelli "ne pense pas" en revanche pouvoir "convaincre Mme (Arlette) Laguiller et M. (Olivier) Besancenot", les candidats troskistes de Lutte ouvrière et de la Ligue communiste révolutionnaire qui ont obtenu ensemble quelque 10% des voix le 21 avril.
(Byrrh @ Monday 28 October 2002, 01:42 a écrit :A propos, êtes-vous allés jeter un coup d'oeil sur le forum de "Rouge" ? A la lecture des derniers messages, je n'ai pu m'empêcher de m'écrier, les bras au ciel : "Ah ! ça, c'est plus fort que du roquefort !" Je cite au hasard l'un d'entre eux, daté du 17/10 :
Unité
Bonjour, je m'appelle T. B. J'habite à Meaux dans le 77 la ville de notre cher porte parole du gouvernement Jean-François Copé.
Je voudrais lancer un appel à une gauche unitaire antilibérale et anticapitaliste. Assez de ce travail d'oppositon sans avoir le pouvoir de changer la vie des gens !!! La LCR est une force vive et ambitieuse comme le prouve son action sur le terrain social. Je serais heureux de voir les sourds-muets de Lutte ouvrière, les égarés du PCF, et pourquoi pas les Verts et l'aile gauche du PS se regrouper sur des objectifs électoraux communs, quelque chose comme le programme commun de 1972 !
Battons-nous aussi par les voies electorales. Au final ce sont toujours les politiques qui détiennent la réalité du pouvoir. Il suffit d'avoir le [courage] politique de dire NON aux multinationales.
(T.B., Meaux).
:headonwall: Aaaaarrrrgghhhh !?!... :breakdown:
P.S. : les autres messages exigent également l'absorption de fortes doses de bicarbonate de soude ou, selon les cas, de penthotal.
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