(artza @ samedi 27 octobre 2007 à 15:14 a écrit : A vous lire, je me dis finalement que le "municipalisme" c'est comme le syndicalisme.
Il y a tout de même une différence, c'est qu'un syndicaliste, quand il n'est pas encore monté trop haut dans l'appareil, est soumis à la pression de ses camarades de travail et partage leur sort en dehors de ses heures de délégation. Le conseiller municipal est plutot soumis à la pression des autres conseillers de la liste sur laquelle il a été élu. Pour qu'il soit soumis à la pression de la population locale, il faudrait des organisations locales vivantes, or il n'y en a pratiquement plus.
Reste le controle du parti. Les conseillers de droite et PS n'en font qu'à leur tête depuis fort longtemps, et ceux du PC mènent eux aussi des "stratégies" personnelles depuis un bout de temps. LO est sans doute une des rares organisations, sinon la seule, à exercer un contrôle strict sur l'intervention politique de ses (rares) élus. (A la LCR, chacun n'en faisant aussi bien souvent ce qui lui plait avec une large amplitude de positions.)
Comme tu le dis, il faut donc que le parti reste révolutionnaire et qu'il ne commette pas trop d'erreurs opportunistes...