a écrit :ceci dit, sortit d'un certain milieu, trés restreint, hinhin.gif tout le monde s'en fout sygus.gif
Mais ca semble évident que flatter les adhérents de gauche ne coûte pas grand chose à court terme. Les travailleurs ne dénoncent pas la trahison de l'extrème gauche, et les militants qui ont depuis des dizaines d'années défendu les gouvernements de gauche, encore moins (ils semblent bien conscients que LO a changé d'attitude et pour eux c'est une toute petite victoire). Personne n'a prétendu le contraire. Mais il peut exister une forte déception vis-à-vis de la gauche, une désaffection vis-à-vis de la politique entière même, particulièrement chez les plus jeunes qui devraient être le coeur de cible d'organisations qui veulent grandir. ...
S'adresser à la gauche organisée ? Seulement en les flattant, en adoptant la position du PCF vis-à-vis du PS. Déjà c'est nouveau comme argument, et puis pas à la période où lesdits adhérents sont les meilleurs. Et puis c'est encore moins intéressant que de dire qu'il peut y avoir un représentant des travailleurs parmi les élus... qui aura accepté de voter sans critique le budget du maire de gauche.
Alors les questions posées par le texte de 2005 sur les pièges posés par une gauche puissante qui va à droite toute et une extrème-gauche sans marge de manoeuvre, sont encore d'actualité.
La critique de la gauche quand celle-ci défend la majorité des réformes Sarkozy, ce n'est pas qu'affaire de gauchistes.