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Message Publié : 09 Juin 2009, 17:11
par bennie
Je lis dans le Monde ce soir que ce militant trotskyste est mort le 3 juin 2009.

Je ne connaissais pas son nom.

Voici ce qu'en dit France Culture.
a écrit :
Pierre Avot-Meyers, militant trotskiste, correcteur et documentaliste au Moudjahid (hebdo en langue française) de 1962 à 1964 à Alger ; archiviste et documentaliste à l’Union Générale des Travailleurs Algériens, de 1964 à 1965. Expulsé d’Algérie après le coup d’état de Boumedienne.


Un portrait plus complet est disponible ici, sur un site du NPA
http://www.npa2009.org/content/pierre-avot...us-quitt%C3%A9s

Message Publié : 10 Juin 2009, 11:23
par pouchtaxi
Une émission de radio où l'on entend Pierre Avot-Meyers s'exprimer sur l'Algérie.

http://www.radio-rouge.org/index.php/Fragm...tes-francais/p3

C'est l'émission de titre " la question algérienne".

S'y expriment aussi Rodinson et Laguiller sur ce même sujet.

C'est tout a fait intéressant.

Message Publié : 10 Juin 2009, 16:18
par bennie
Ha oui, cette série est très réussie.!!

Message Publié : 05 Juil 2009, 19:43
par Lannig
Merci pour le lien des émissions, je suis en train de les télécharger.
Mais en écoutant ces émissions, je me suis renseigné sur certains intervenants par exemple Fred Zeller et ainsi ricochet divers j'ai appris des positions un peu particulières de certains membres du PCI (dont le frère de Molinier, Henri) qui ont frayé avec le vychisme voire le nazisme. C'est à la fois marginale et quand même très particulier. Et cela m'a évoqué à un roman de Victor Serge où ils parlent de camarades allemands qui sont entré dans les organisations nazis pour y militer (le titre m'échappe présentement mais un tour dans ma bibliothèque le retrouvera : mais flemme...) voire y faire du "renseignement".
A la fois surpris et mais aussi je ne suis pas sûr que cela d'une manière ou d'une autre ne finit pas par déteindre sur soi-même. Ou alors il faut être extrêmement fort... Il suffit de voir le climat actuelle autour de nous et comment sans nous rencontre nous-même, celui-ci nous imprègne or nous nous rencontrons "souvent" nous lisons notre presse ainsi nous pouvons apprécier nos erreurs de jugement.
Alors dans ces circonstances très particulières, comment eux ont pu résister.

Lannig