Le NPA, comme indiqué dans sa profession, ne pouvait que concevoir de participer à ces élections dans le but de dire que c'est pas aux travailleurs de payer la crise des capitalistes, pour rejeter la politique de tous les partis institutionnels, y compris en sanctionnant clairement la politique de Dalongeville au niveau municipal.
Il n'a jamais été question de se mettre à la remorque du d'un "front républicain électoral", mais bien de défendre le programme du NPA, de présenter une liste pour faire "entendre les exigences du monde du Travail".
a écrit :Ni patrons, ni notables, notre liste est composée de salariés avec ou sans emploi, du public et du privé, de retraités, de jeunes, étudiants, lycéens ou précaires, qui vivent au quotidien la dégradation des conditions de vie, qui savent la difficulté de boucler les fins de mois, de trouver un emploi, un logement, comme la majorité de la population.
Elle rassemble, bien au-delà du Nouveau Parti Anticapitaliste, des hommes et des femmes sans parti, des syndicalistes qui se battent tous les jours pour l’interdiction des licenciements, un SMIC à 1600 euros nets, pour 300 euros d’augmentation pour tous, un plan d’urgence sociale pour que les travailleurs ne soient pas les victimes de la crise du capitalisme. Ils voient dans notre liste l’occasion de porter une véritable alternative anticapitaliste, contre la droite, en rupture avec la politique menée depuis plus de 30 par les partis de la gauche institutionnelle, l’occasion de faire
entendre et de défendre jusqu’au bout les intérêts des salariés, des retraités, des chômeurs, des jeunes, des habitants des quartiers.
Dans ce contexte plutôt difficile avec une immense pression pour "l'unité contre Le Pen" derrière n'importe qui, cette liste a recueilli 2.42 % des suffrages exprimés.