par Lao She » 07 Oct 2009, 20:51
Pour info :
L'auteur du texte "la fracture ferroviaire" cité par Indésit rappelle qu'il existait autrefois des réseaux départementaux de chemins de fer.
Chaque chef-lieu de canton devait être desservi (loi Freycinet).
Aujourd'hui, il ne subsiste que deux lignes d'intérêt local encore desservies : Salbris -Romorantin-Valencay-Luçay-le-Mâle et Nice-Digne
La plupart du temps la plate-forme ferrovaire de ces voies à écartement métrique a été détruite et est retournée aux champs même si on en voit encore les traces sur le terrain (plates-formes, maisons de garde-barrières, gares, ponts) et sur les cartes de l'IGN. Ce qui est intéressant c'est que parfois dans les petites villes la plate-forme n'est pas retournée... aux champs.
Par contre, il subsiste encore des lignes exclusivement réservées au trafic marchandises qui, aujourd'hui, sont dans une état lamentable.
Mais leur remise en service pour les voyageurs ne nécessiteraint pas la construction d'une nouvelle infrastructure.
Exemple : Nantes - Chateaubriant, Mont-de-Marsan Tarbes, Valenciennes - Blanc Misseron ( à la frontière blege la voie est utilisée ! vers Mons) etc.
D'ailleurs, quelques petites lignes ont été réouvertes au trafic voyageurs :
Cannes - Grasse, Meyrargues - Pertuis
En cours de discussion : Orléans - Chartres ; Cavaillon-Pertuis (Avignon serait relié plus directement vers la vallée de la Durance, Gap, Briançon, et ITER) ; Nantes -Chateaubriant, Orléan -Chateauneuf sur Loire
Cette liste n'est pas exhaustive.
Par contre, à l'heure actuelle des installations subsistent sur lesquelles des trains circulent encore mais ils sont peu nombreux et souvent les liaisons sont par bus.
J'arrête le HS. Vive le socialisme !