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Message Publié : 19 Nov 2009, 19:19
par Matrok
Aux infos sur France Inter, 10 minutes sur la main de Thierry Henri, 1 minute pour ça :headonwall:

(19/11/2009 @ Libé Toulouse a écrit :Relaxe générale au bénéfice du doute dans le procès AZF


PROCES AZF- Le tribunal correctionnel de Toulouse a ordonné jeudi la relaxe au bénéfice du doute des prévenus, l'ex-directeur de l'usine Serge Biechlin et Grande Paroisse (filiale de Total), dans le procès AZF, tout en dénonçant des «fautes organisationnelles» au sein de l'usine.

Le ministère public avait requis trois ans de prison avec sursis et 45.000 euros d’amende contre M. Biechlin, 225.000 contre Grande Paroisse, estimant qu’ils avaient commis des négligences, à l’origine de la catastrophe, qui avait fait 31 morts et des milliers de blessés le 21 septembre 2001.
«Le tribunal prononce la relaxe au bénéfice du doute», a déclaré le président du tribunal Thomas Le Monnyer.

«Le tribunal ne peut envisager de raisonner par défaut, car sur le plan pénal il faut démontrer une faute commise et le lien de causalité certain avec les dommages», a-t-il ajouté. «La loi ne prévoit pas la présomption», a-t-il encore déclaré.

La décision a été accueillie par des applaudissements du côté des anciens salariés, proche de la défense. «C’est honteux», ont estimé des parties civiles.

Les experts judiciaires, relayés par le parquet, avaient soutenu que la catastrophe était due au déversement accidentel de quelques kilos d’une substance chlorée (DCCNa) sur un tas de 300 tonnes de nitrate d’ammonium stocké dans un hangar qui a explosé.

Le parquet a dix jours pour faire appel

«Le dommage est patent, les fautes sont toutes en lien avec le croisement de deux produits incompatibles, le DCCNa et le nitrate d’ammonium qui a explosé, mais il manque le dernier maillon, la preuve de la présence de DCCNa dans la benne déversée sur le tas de nitrates une demi-heure avant l’explosion», a détaillé M. Le Monnyer.

«Une franche collaboration de Grande Paroisse et de sa commission d’enquête interne auraient permis l’analyse de la benne et aurait rendu inutile l’intervention d’institutions judiciaires», a-t-il souligné.
«Pour le tribunal, ce qui compte ce n’est pas la vérité mais la preuve de la vérité. On met du Tabasco sur les plaies», a réagi Frédéric Arrou, président d’une association de sinistrés.

Avant de prononcer la relaxe, le tribunal avait mis «hors de cause» la maison mère de Grande Paroisse, Total, et son ex-PDG Thierry Desmarest. Il a déclaré irrecevables les citations contre Total et M. Desmarest, présentées par une vingtaine des 3.184 parties civiles.

Pendant les six années d’instruction pour la catastrophe, Total et M. Desmarest n’avaient pas été mis en examen et seuls M. Biechlin et Grande Paroisse avaient été poursuivis à l’ouverture du procès, le 23 février, notamment pour homicides et blessures involontaires. Les experts judiciaires, relayés par le parquet, avaient soutenu que la catastrophe était due au déversement accidentel de quelques kilos d’une substance chlorée (DCCNa) sur un tas de 300 tonnes de nitrate d’ammonium stocké dans un hangar qui a explosé.

(Source AFP)

Message Publié : 19 Nov 2009, 23:17
par Zorglub
Belle brochette classique :
Les assassins qui se protègent avec des crapules (lampistes) couvertes par des hypocrites (justice) aidés par des minables (médias).

Pour être encore plus crédibles, ils auraient dû condamner les ondes électromagnétiques.

Message Publié : 20 Nov 2009, 09:09
par Faber
a écrit :Les assassins qui se protègent avec des crapules (lampistes) couvertes par des hypocrites (justice) aidés par des minables (médias).


Quand la concision devient presque un art : =D> =D> =D>

Message Publié : 20 Nov 2009, 09:56
par Vérié
Ce matin, France Inter faisait état de l'indignation des victimes et de la population, mais précisait "sauf les salariés d'AZF." Je n'ai pas d'info sur la question, mais je crains fort que ce ne soit exact car il est fréquent que les syndicats et les salariés des entreprises chimiques dangereuses, classées Sévéso, fassent le black out sur l'information et se rangent du côté de leur patron sur les questions de risques pour les riverains, de crainte de voir fermer ou déplacer l'usine. Dans cette période de restructurations et licenciements, les pressions dans ce ce sens doivent être encore plus fortes...

Message Publié : 21 Nov 2009, 21:09
par Lao She
Le personnel en question c'est le syndicat.
Des ouvriers ont dénoncé les mauvaises conditions de travail et ont témoigné, recherche les articles dans les archives LO là-dessus.


Hier pour info :

Procès AZF : le parquet fait appel après la relaxe générale
Le parquet va faire appel du jugement de relaxe générale prononcée jeudi par le tribunal correctionnel de Toulouse dans le procès de l’explosion de l’usine AZF (31 morts en 2001), a annoncé vendredi à la presse le procureur de la République, Michel Valet.

"C’est un devoir absolu à l’égard de toutes les personnes décédées et de toutes les victimes", a-t-il dit.

Le tribunal avait relaxé jeudi l’ex-directeur de l’usine AZF, Serge Biechlin, et la société Grande Paroisse (groupe Total), propriétaire de l’usine, "au bénéfice du doute".

"Le ministère public fait appel, au nom de la conviction très forte, de l’existence à l’origine des événements du 21 septembre de fautes et négligences multiples et caractérisées, engageant la responsabilité pénale démontrée de la société Grande Paroisse et de son directeur", a ajouté le procureur.

La décision du parquet de faire appel s’inscrit "dans le respect de la décision rendue par le tribunal, guidé comme lui par la seule recherche de la vérité", a souligné M. Valet.

"Le parquet de Toulouse estime qu’un nouvel examen du dossier, un nouveau jugement de cette affaire par la Cour d’appel de Toulouse s’impose pour que s’accomplisse l’oeuvre de justice et de vérité engagée depuis plus de 8 ans", a-t-il déclaré.

Plusieurs associations de victimes de la catastrophe avaient déclaré, jeudi, dès l’annonce du jugement qu’elles comptaient demander au parquet de faire appel. Celui-ci était le seul à pouvoir enclencher la procédure pour un deuxième procès, dans un délai de dix jours.

Avant l’annonce du jugement jeudi, le ministère public avait requis trois ans de prison avec sursis et 45.000 euros d’amende contre M. Biechlin, 225.000 contre Grande Paroisse, notamment pour homicides involontaires, à l’issue d’un procès de quatre mois, du 23 février au 30 juin.

Jeudi, le tribunal correctionnel de Toulouse a ordonné la relaxe au bénéfice du doute des prévenus, Serge Biechlin et Grande Paroisse, tout en dénonçant des "fautes organisationnelles" au sein de l’usine.

Il a également mis "hors de cause" Total et son ex-PDG Thierry Desmarest, déclarant irrecevables les citations présentées contre eux par une vingtaine des 3.149 parties civiles.

Le 21 septembre 2001, la déflagration de l’usine AZF, équivalent d’un séisme de 3,4 degrés sur l’échelle de Richter, avait fait 31 morts et des milliers de blessés. Elle avait creusé un cratère de 10 m de profondeur et 50 m de diamètre et soufflé ou endommagé près de 30.000 logements à des kilomètres à la ronde.

Message Publié : 21 Nov 2009, 22:46
par pelon
(Lutte Ouvrière n°2135 du 3 juillet 2009 a écrit :

Procès AZF : une parole ouvrière contre Total

Lors des plaidoiries des parties civiles au procès de la catastrophe d'AZF à Toulouse, le président du tribunal a autorisé les prises de parole de ceux qui n'étaient pas représentés par des avocats. Voici des extraits de celle d'un ancien ouvrier de l'usine :

J'ai travaillé pendant 25 ans dans l'usine AZF en fabrication et en 3x8, d'abord au service nitrate puis au sud de l'usine, notamment au service ACD où j'occupais jusqu'au jour de l'explosion le poste de chef de quart.

L'usine je la connais bien, du fait de mon parcours professionnel, mais aussi parce que j'ai été délégué du personnel et militant syndical CGT pendant toute une période.

Si aujourd'hui je me suis inscrit dans la citation directe de Total et de M. Desmarest, c'est parce que je trouve normal que le groupe et son dirigeant assument leur responsabilité, dans l'explosion d'une usine de leur filiale, comme ils assumaient auprès de leurs actionnaires les bénéfices de son exploitation.

... Avec mes camarades du syndicat, ou ceux du CHSCT, nous avons vu passer nombre de directeurs dans cette usine. Et notre action syndicale ne s'est jamais limitée au niveau de l'usine, tant nous savions que les décisions appliquées localement avaient été édictées au niveau des étages supérieurs du groupe, jusqu'à Elf d'abord, puis Total. D'ailleurs dans cette hiérarchie, les hommes ne changeaient guère, ni leurs fonctions, quand changeait la dénomination des entreprises ou du groupe. En tant que syndicalistes nous nous adressions autant au Bon Dieu qu'à ses saints. Je suis toujours dans cette logique aujourd'hui.

Ensuite, je suis partie civile par rapport à mes employeurs qui comme tous les hauts responsables de GP et de Total proclament que l'usine était impeccable, parfaite, avec une sécurité absolue, mais alors pourquoi a-t-elle explosé ?

Depuis le début du procès on nous dit que la sécurité était la préoccupation première du groupe et de ses filiales, que ce soit chez Grande Paroisse ou Total.

Il est vrai qu'en tant que syndicaliste, on nous l'a souvent dit et répété. Mais on nous disait aussi que l'entreprise n'était pas une association philanthropique. Et face à nos revendications, on nous répondait qu'il n'était pas question de produire à perte et que l'objectif était de dégager des résultats positifs. On nous parlait alors de ces trop fameux « gains de productivité » nécessaires pour maintenir des résultats positifs, et qui justifiaient les réorganisations, les réductions d'effectifs, la pression sur les salaires, et parfois même l'aménagement des contraintes en matière de sécurité.

Alors j'affirme que la préoccupation première du groupe et des filiales ce n'était pas la sécurité, mais la rentabilité, la productivité.... En octobre 2000, le directeur de l'usine affirmait que, le risque zéro n'existant pas, les exigences en matière de sécurité se traduisaient par une « politique de risques calculés ». Entre gain de productivité et sécurité, l'erreur de calcul a fait 31 morts.

Non, la sécurité n'était pas impeccable à AZF... On laisse le personnel se débrouiller avec des consignes inadaptées, avec une maintenance aléatoire et des conditions de travail parfois épouvantables... Oui, nous ressentions beaucoup de mépris pour nos conditions de vie et notre santé.

Certains pourraient se demander : mais comment pouviez-vous accepter de travailler dans ces conditions ? Malheureusement, quand on est ouvrier, on n'a pas beaucoup de choix. Il faut gagner sa vie, et bien souvent supporter l'insupportable, en faisant avec. Et puis, quand cela devient vraiment inacceptable, on fait des pétitions, des tracts, des arrêts de travail... Eh bien j'affirme que, s'il n'y a pas eu d'accident gravissime avant le 21 septembre 2001, c'est à la chance qu'on le doit, mais aussi aux efforts des salariés et des syndicalistes qui s'opposaient à la politique de « risques calculés » qui prévalait dans l'usine.

... Je pense que ces dirigeants d'entreprise doivent assumer leur responsabilité et leur culpabilité.

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/inde...&num=2135&id=19

Message Publié : 21 Nov 2009, 22:54
par pelon
Dans cet article on cite un certain nombre d'échos du bulletin LO sur la sécurité que la direction, lors du procès, disait exemplaire .

(Lutte Ouvrière n°2133 du 19 juin 2009 a écrit :


Procès AZF - Toulouse

Échos d'une catastrophe annoncée

« Accuser Total, ce n'est pas mettre en cause les salariés, à moins qu'ils n'aient fait allégeance au groupe », disait un salarié d'AZF qui s'était porté partie civile pour citer Total à comparaître, dans le procès de l'explosion AZF. Il faisait référence à la manière dont certains ex-salariés regroupés dans l'association reprenaient les thèses de Total, en se considérant comme visés par les accusations de non-respect de la sécurité.

L'usine AZF qui a explosé le 21 septembre 2001, faisant 31 morts, était par certains aspects à la pointe du progrès, en particulier dans certains secteurs de production : automatismes sophistiqués, régulation, surveillance informatisée, etc.

Mais il y avait aussi les parties de l'usine moins modernes, où les fuites et les incidents divers étaient fréquents et le travail harassant, transformant les huit heures de quart en vrai calvaire.

Les règles de sécurité entraient parfois en conflit avec les impératifs de la production, tels que les concevait le patron, et les fameux « gains de productivité » qui remplissaient les notes de service. Ainsi, pour ne pas embaucher, on confiait des secteurs entiers à la sous-traitance, et les intérimaires embauchés par ces sous-traitants avaient une formation à la sécurité aussi sommaire que leur paie.

Quant aux normes légales, l'évolution de la législation en matière de pollution et de sécurité a contraint la direction à se plier à de nouvelles exigences. Mais les patrons savent tirer parti de toutes les faiblesses des règles qu'on essaie de leur imposer. Il en va pour les règles régissant la sécurité du travail comme pour celles régissant la fiscalité : les patrons se « débrouillent » et ont une armée de spécialistes pour « faire avec », et passer chaque fois que possible au travers.

Sauf qu'à AZF on ne produisait pas des casseroles, mais des matières dangereuses, pour les ouvriers qui les manipulaient mais aussi pour les riverains. Et, à la réflexion, le miracle dans ces circonstances est qu'il n'y ait pas eu d'accident grave avant 2001.

Pour illustrer concrètement cette situation, voici une série de petits articles extraits des bulletins Lutte Ouvrière, édités par des travailleurs de l'usine et parus avant le 21 septembre 2001.

On vit une époque moderne (30 juin 1997)

À la Dissolution de l'Urée, l'espèce d'engin à godets utilisé pour ramasser l'urée en grains n'a presque plus de frein. Et il arrive que le seul moyen qui l'arrête avec une certaine efficacité, ce soit lorsqu'il tape dans les murs du silo.

On se demande dans quel paquet de Bonux les grands pontes qui font ce type d'économies de bouts de chandelle ont trouvé leur permis de conduire... une usine.

Encore un coup de chance (3 novembre 1997)

Samedi au NR (atelier de production d'ammoniac) : fuite de vapeur, à 140 bars, sur les obturateurs. Dimanche : fuite d'hydrogène par la bride d'un capteur thermique qui s'enflamme, un passage de câbles électriques prend feu. La série noire continue.

Il paraît que le patron se fait du souci pour sa place, vu tous les problèmes que subit son joujou depuis des mois. Il est peut-être mal, mais c'est encore nous qui sommes aux premières loges.

Ras le bol ! (14 décembre 1998)

À ACD ou aux Nitrates, il ne se passe pas un week-end sans qu'il y ait de la casse. La maintenance n'arrête pas d'intervenir. Que ce soit sur des cribles, des pompes ou des tapis aux Nitrates. Que ce soit sur des vis ou des moteurs à l'ACD. En fait, les patrons de GP (Grande Paroisse, nom que portait l'usine) ne parlent que de compétitivité, tout en se refusant à investir réellement en moyens matériels, en entretien et en effectifs. Tant que ça tient vaille que vaille, ils tirent sur la ficelle en l'usant jusqu'à la corde...

Un de plus (6 avril 1999)

Sur le chantier de la Mélamine, un ouvrier de Cegelec est passé à travers un faux plancher du local électrique. Il a eu de la chance, il n'a pas été électrocuté, mais il s'est blessé à la jambe.

On nous parlera peut-être de fatalité, ou on nous dira que le risque zéro n'existe pas, etc. Plutôt que de demander à des tas d'ingénieurs d'user leur matière grise sur l'art et la manière de réduire les coûts de production pour le patron, on ferait mieux de leur demander de plancher sur les innombrables problèmes d'insécurité qui nous guettent aux quatre coins de l'usine. Ras le bol de compter sur la chance : on veut gagner notre vie sans risquer de la perdre. Il n'y a aucune fatalité, c'est le patron qui est responsable.

Pas prioritaire (13 juin 2000)

Une partie de l'atelier des Nitrates est rongée jusqu'à l'os et, malgré les incidents divers et répétés, rien ne semble prévu. Peut-être verra-t-on un examen des structures des bâtiments concernés ? Et puis, on fera peut-être une commission d'études, qui soumettra ses travaux à un cabinet d'experts, qui rendra compte de ses réflexions au patron, s'il a le temps d'écouter, etc.

Il n'y a pas que le nitrate qui ronge. Il y a aussi la rapacité de ces patrons qui n'ont d'yeux que pour la courbe de leurs profits, et tant pis si on fait travailler les ouvriers dans des conditions lamentables ! (...)

Trois jours avant l'explosion GP : danger ! (17 septembre 2001)

Dernièrement, à l'ACD, il y a eu 11 passages à l'infirmerie sur deux quarts consécutifs : pratiquement tout le monde y est passé. Cela faisait suite à des émissions de poussières chlorées. Tellement qu'à l'intérieur de la salle de contrôle il fallait garder les masques ; alors à l'extérieur ! Bilan, des yeux de « mixomatosés », pas dormir de la nuit, et la peur au ventre de remettre ça le lendemain.

Tout cela parce qu'on répare au dernier moment, ou quand on ne peut faire autrement, ou quand il y a l'argent pour ça. Ils méprisent nos conditions de vie et notre santé. Eh bien, si ça se renouvelle, qu'ils ne s'étonnent pas si on baisse les manivelles.

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/inde...&num=2133&id=40

Message Publié : 21 Nov 2009, 23:54
par Lao She
Merci Pelon d'avoir fait le travail pour... Veyrier.

Message Publié : 22 Nov 2009, 00:11
par Matrok
(Lao She @ samedi 21 novembre 2009 à 22:54 a écrit : Merci Pelon d'avoir fait le travail pour... Veyrier.
C'est pas à moi de relever ça, normalement, mais bon... Je trouve ça assez minable comme remarque. On a pu lire dans la presse, entendre à la radio des échos comme quoi le verdict de la relaxe aurait été "applaudi par les employés d'AZF". Alors c'est pas plus mal que sur ce forum, dans ce fil, on puisse lire ce qu'en a dit LO. Sans dire "démerdez vous, cherchez dans les archives vous-même". Merci pelon, donc. Et tant pis pour ceux qui avaient déjà lu ces articles : ils sont bons à rappeler de toutes façons.

Message Publié : 22 Nov 2009, 07:49
par Ottokar
L'attaque personnelle et gratuite contre un forumeur est en effet parfaitement déplacée.

Sur le fond, rappelons pour ceux qui l'auraient oublié que des syndicalistes ont choisi comme axe au début de se battre pour le maintien de l'usine, ce qui les a conduit à nier l'accident au profit de la thèse du sabotage ("on ne sait pas tout") et à se solidariser avec leur direction. l'ultime logique de la défense de l'industrie, thème de la dernière manif CGT...