Mélenchon

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par Doctor No » 01 Oct 2011, 07:18

(Ian @ vendredi 30 septembre 2011 à 22:35 a écrit :
(Doctor No @ lundi 26 septembre 2011 à 18:19 a écrit :Merci à tous.

Mais il m'a semblé (ou je me suis trompé) qu'il avait continué la politique de C.Allègre de suppression des postes à l'éducation nationale.

Me trompe-je? C'est un milieu que je ne suis pas trop alors il se peut que je me sois trompé (j'ai avancé cet argument un peu me confiant dans ma mémoire...)

Il y a quelqu'un qui puisse confirmer (avec des données) ou démentir cela?

Sur les dégraissages je sais pas. Mais par contre, il a clairement pris position pour s'attaquer au collège unique en faisant la promo des filières professionalisantes au service du patronat (voir aussi son interview).
Il était donc logiquement applaudi par les libéraux...
J'avoue que je ne comprends rien à la question. Les propos de Mélanchon me semblent à première vu logiques.

Il faut dire que je n'ai jamais étudié en France et que je ne connais rien aux discussions sur l'école.

Quels sont les enjeux de classe? Pourquoi les choix de filière à un âge ou autre pourraient être importants?
S'agit-il de envoyer certains catégories dans des voies de garage et/ou de préparer de la main d’œuvre qualifié pour les entreprises? (Cela il me semble est le but pour tous les élèves)

C'est quoi la question?

Mais mieux serait de placer cette question sur une perspective plus large, de lutte de classes.
Doctor No
 
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Message par yannalan » 01 Oct 2011, 10:13

(roudoudou @ vendredi 30 septembre 2011 à 21:04 a écrit : pour le PC c'est un bien triste virage du stalinisme, à l’opportunisme réformiste. :cry3:
les vieux militant doive se retourner dans leur tombe :ph34r:
Salut Roudoudou

Depuis le temps qu'ils se tournent dans leur tombe, les pauvres, ils doivent avoir le mal de mer...
yannalan
 
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Message par Zelda » 01 Oct 2011, 10:25

Le débat en France dans les milieux enseignants en lycée professionnel est le suivant :

"Avant", on avait une formation en lycée professionnel de diplômes nationaux.
Un seul CAP par exemple, était établi par l'éducation nationale sur les mêmes critères que l'on soit élève à Lille, Marseille ou Quimper.

La tendance impulsée par les gouvernements ces dernières années est la suivante :

De plus en plus, des sortes de comités de patrons locaux décident du bassin d'emploi et déterminent les besoins de formation locaux pour les années à venir. Du coup, les profs de gauche le vivent comme un truc où ce sont les patrons qui dictent directement, localement et à court terme, les petits soldats de l'industrie ou des services qu'ils veulent que l'Education Nationale leur fournisse.

Par le même mouvement, on a intégré le contrôle continu pour les CAP. Ce qui fait que chaque prof croule sous les trucs administratifs à remplir pour valider toutes les étapes intermédiaires de l'examen... et que l'examen est bien plus à la tête du client que quand on avait un truc national anonyme et uniforme.

Par ailleurs, une autre tendance :

Il est très important de savoir à quel âge on choisit son métier. Déjà, que la plupart des jeunes ne savent pas ce qu'ils veulent faire à 25 ans, c'est assez insupportable de se dire que l'on demande à des mômes en sortie de 5ème ayant redoublé (donc 13/14 ans) de choisir un boulot.

A ce sujet, "avant", on faisait ça sans vergogne : Nombre de mômes entraient en CAP à cet âge, juste parce qu'ils n'étaient pas assez scolaires.

La tendance de ces dernières décennies était en progrès là dessus : Les élèves choisissaient la voie professionnelle après la 3ème (15/16 ans), le BEP est en voie de disparition au profit du Bac professionnel (Auparavant, après la 3ème, on faisait deux ans pour un BEP, plus deux ans pour un Bac pro. Dorénavant, on fait direct le bac pro en 3 ans), et l'on offrait la possibilité à ceux qui voulaient réintégrer des études après le bac pro de le faire... qu'ils réussissent un BTS grâce à cette mesure était plus rare, mais bon...

Sur cet aspect, ces dernières années font à nouveau machine arrière : On veut remettre les jeunes plus vite sur le marché du travail (en l'occurrence plus souvent encore sur le marché du chômage) avec une culture (générale et professionnelle) inférieure aux années antérieures, donc ils sont encore moins bien armés qu'avant.

Voilà, je ne sais si ce sont des "enjeux luttes de classe" tels que je les formule, mais voilà en tout cas les problématiques que vivent les élèves et les profs en LP.
Zelda
 
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Message par el miliciano » 03 Oct 2011, 16:32

D'une manière ou d'une autre, malgré ses discours, il s'alignera derrière le non programme du P.S.
Personnellement, je suis pour une révolution prolétarienne et pas citoyenne, car mon patron est un citoyen et je n'est pas les mêmes intérêts que lui.
Vive la lutte des classes :boxing: :boxing: :boxing: :boxing: :boxing:
el miliciano
 
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Message par Wapi » 04 Oct 2011, 17:50

Dans Le Monde d'aujourd'hui, un chat de Mélenchon, dans lequel il arrive à copieusement noyer le poisson en réponse à une question sur sa participation à un gouvernement dirigé par le PS :

a écrit :Damien : Pouvez-vous affirmer, une bonne fois pour toutes, que les différentes composantes du Front de Gauche ne participeront pas à un gouvernement PS ?

Jean-Luc Mélenchon : Allez le leur demander. Le Front de gauche ne dissout pas les partis qui le composent. Chacun d'entre eux reste souverain. Je peux répéter ce que j'ai déjà dit. Mon travail est de rendre possible le rassemblement de tout l'arc des forces et des cultures qui se reconnaissent dans le Front de gauche. Je sais donc très bien que certains pensent qu'il faut participer à une coalition gouvernementale, même si elle est sous direction socialiste et d'autres pensent que cela est totalement exclu.

Ma place à moi est dans l'élection présidentielle. Cela veut donc dire que pour pouvoir rassembler tout le monde, il faut que chacun soit personnellement libre de sa propre décision et que chacun puisse se retrouver dans mon propre comportement. Je ne siégerai donc dans aucun autre gouvernement que celui que je dirigerai.


Passons sur le fait qu'un président ne "dirige" pas un gouvernement, mais un premier ministre ... s'il s'y voit déjà, il a dû bien fumer la moquette. Mais bon, il a l'air de dire ici qu'il ne rejoindra jamais un gouvernement dirigé par le PS.

Et pourtant, dès la question suivante, des nuances sont perceptibles :ph34r: :

a écrit :
Pablo : Pourquoi demandez-vous aux candidats à la primaire PS de choisir entre vous et François Bayrou alors que ce dernier a toujours exclu une alliance avec le PS ?

Jean-Luc Mélenchon : Bayrou a peut-être exclu l'idée d'une alliance avec le PS mais le PS n'a pas exclu l'inverse. Au contraire. J'estime qu'il est indispensable que les socialistes clarifient ce point avant de venir nous faire leur récitation sur le soi-disant vote utile. Ce n'est pas une question politicienne. Ce qui est indispensable, ce n'est pas d'unir des états-majors et des personnalités, c'est de rassembler le peuple.

C'est pourquoi je parle d'un Front du peuple. Ce front ne peut pas se constituer sur des projets ambigus, des propositions contradictoires et des compromis qui divisent. Prenons un exemple : M. Bayrou est partisan de la TVA sociale, de la règle d'or et de la réforme Fillon des retraites. Sur cette base, il n'y a ni compromis ni union possible. Ceux qui proposeraient cette union contraindraient leurs électeurs à des choix contraires à leurs intérêts.


Là on en déduit plutôt que si Bayrou est au gouvernement avec le PS, lui n'en sera pas ...

Enfin on n'y comprend rien. Ce type est décidément un vrai politicard qui adapte son discours à son auditoire, dit tout et son contraire. Aucun travailleur ne peut lui faire moindrement confiance sauf à se préparer de cruelles désillusions.
Wapi
 
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Message par Oel » 01 Nov 2011, 15:54

Je poste un article du journal "Voix des communistes" du groupuscule stalinien ROCML , assez intéressant car on comprend bien que Mélenchon n'est pas un alternative à la pseudo-alternance UMP-PS

a écrit :ELECTIONS 2012
JEAN LUC MELENCHON
Semeur d’illusions sur le
capitalisme et rabatteur de
voix pour le PS

La stabilité politique du système de démocratie bourgeoise dans les pays impérialistes occidentaux comme la France est basé sur l’alternance au pouvoir de deux grands  partis historiquement opposés par leur « sensibilité » de droite et de gauche. Ces partis s’opposent sur les solutions politiques  à mettre en œuvre face aux difficultés  qui mettent en danger l’accroissement du capital et sa domination sur la société. Aucun des deux,  bien sûr, ne remettant en cause le système d’économie capitaliste comme cause fondamentale des problèmes récurrents qui
affectent la société (pauvreté, chômage, guerres, famines….).

Aujourd’hui la crise est si profonde que les solutions réformistes consistant à lâcher du lest sur les revendications des travailleurs ne sont plus possibles pour une bourgeoisie qui voit une partie de son  capital se dévaloriser ou  disparaitre dans  les diverses crises financières. La seule alternative qui s’offre à la bourgeoisie c’est d’exploiter encore plus les travailleurs, de réduire ou supprimer les dépenses qui sont pour elle improductives (services publics, santé, éducation, chômage). C’est ce que la droite au pouvoir est en train de réaliser. Dans ce contexte la gauche a de grandes difficultés à trouver des solutions « originales » pour se démarquer.  La                                                  crise a aussi comme conséquence de conduire un certain nombre de militants et électeurs qui votent à gauche à radicaliser leur opinion, à perdre confiance dans les partis de gauche et  à remettre en cause le système capitaliste lui-même et c’est là le plus grand danger pour la gauche en général et la bourgeoisie en particulier qui  doit  éviter d’ajouter à la crise financière une crise de son système politique.

Première alerte : la montée dans les sondages de la candidate populiste du Front National, marine Le Pen, qui la  propulse comme candidate possible au second tour des élections présidentielles. Elle n’a pas hésité à radicaliser son langage et sa propagande  et, piétinant les platesbandes de la gauche,  à critiquer le sans gêne des riches, à prendre parti pour les pauvres, à critiquer le capitalisme.

A la « gauche de la gauche » (c'est-à-dire du PS), la voix du  Parti Communiste discrédité, en chute libre, a du mal à se faire entendre. L’opération Nouveau Parti Anticapitaliste n’a pas réussi non plus à rassembler sous sa bannière tous les mécontents de la politique politicienne et qui désignent de plus en plus le système capitaliste lui-même comme la source de tous leurs problèmes.  Il fallait donc un
homme providentiel pour jouer le rôle de rassembleur de tous ces mécontents du système et les conduire au second tour des présidentielles de 2012 à voter pour le candidat socialiste.

Cet homme c’est Jean Luc Mélenchon candidat du Front de Gauche. Les anciens du PC y retrouvent un peu de Georges Marchais. Avec son langage direct, près du peuple, le verbe haut, maniant avec talent la phraséologie radicale (la révolution citoyenne !) voire d’extrême gauche, anti capitaliste, fustigeant les marchés financiers, Jean Luc Mélenchon a de quoi  séduire aussi les plus jeunes, et redonner espoir au « peuple de gauche ». Son rôle est double :

-Diffuser des propositions réformistes « utopistes » propre à séduire certaines couches et classes de la société, qui sont  irréalisables en régime capitaliste ou  qui ne remettent pas en cause le système d’exploitation mais au contraire tendent à
le revitaliser. Nous aurons l’occasion dans un prochain numéro de la VDC de revenir sur ses propositions qu’il présente dans son livre  « qu’ils s’en aillent tous » ou qu’il expose dans le programme de son parti.

-Et dans la période électorale qui s’annonce ramener dans le giron de la « gauche unie » les voix  de ces couches contestataires.(1)

Les dernières universités d’été du PCF et du Front de Gauche viennent conforter cette analyse.

On a pu entendre de grandes déclarations d’intention : « Nous voulons combattre le chantage des marchés, en finir avec la croissance financière capitaliste », en donnant la priorité à « la relance sociale » emploi, pouvoir d’achat, services publics, éducation, recherche, protection sociale, etc... Ce qui exige de refuser toute règle d’or » budgétaire » (2)

« Et d’inviter la gauche, toute la gauche à se lancer dans la bataille, non « pour gérer la crise financière mais pour en sortir » (3). Et si nous restons sur notre faim  sans savoir  comment cela pourra être réalisé, on notera par contre l’appel du pied au PS de la part du PC comme de Mélenchon comme le rapporte l’humanité. Sans attendre le second tour des élections présidentielles, en « filigrane », Mélenchon a lancé une invitation au PS, car  « il n’y a pas de victoire possible  – électorale    NDR – sans un rassemblement de la gauche »(4).

Le rêve d’un nouveau programme commun de la gauche occupe toutes les nuits le sommeil de notre homme.

En fin de compte après la victoire socialiste aux élections, le sieur Mélenchon recevra un poste dans le nouveau gouvernement en récompense de ses bons et loyaux services.

L’alternance politique sera encore une fois réalisée. La crise politique de la démocratie bourgeoise évitée. La bourgeoisie pourra dire merci à Monsieur Mélenchon et  merci à tous ceux qui  participent à cette diversion.

1 Dans les rangs de ceux qui se réclament du communisme, une organisation comme le PCOF a déjà fait allégeance.
2  Pierre Laurent  – PCF  – université d’été du PCFreporté par l’humanité du   29 août 2011
3 idem
4 Idem Jean Luc Mélenchon – université d’été du Font
de Gauche -  humanité du 29 août 2011


Le problème est que trop souvent les partisans du FdG pensent que le PS serait une alternative s'il était plus à gauche. Sinon certaines communistes pensent que le FdG est l'occasion d'un front populaire en rupture avec les sociaux-libéraux (PS) (oui oui ça nous semble naïf mais ça existe). Il faut d'abord savoir quels sont les raisons de ces gens de soutenir le Front et choisir l'argumentation correspondante !

Sinon mélenchon est politiquement du même ordre que les "économistes atterés" (vous avez le manifeste). Ce manifeste entendait dénoncer 10 idées reçues mais en en utilisant de nouvelles, caractéristiques des limites antilibérales de la critique du néolibéralisme et de la compréhension du capitalisme. (les citattions sont du Manifeste mais reflètent bien l'idéologie mélenchonniste)

ex :
"« L’Europe est de fait prise dans son propre piège institutionnel : les États doivent emprunter auprès d’institutions financières privées qui obtiennent, elles, des liquidités à bas prix de la Banque Centrale Européenne. Les marchés ont donc la clé du financement des États. »
« une forme de dictature des marchés s'impose partout »
« Un véritable débat démocratique sur les choix de politique économique … en France et en Europe. La plupart des économistes qui interviennent dans le débat public le font pour justifier ou rationaliser la soumission des politiques aux exigences des marchés financiers »
1ère fausse évidence" Les états sont victimes des marchés financiers (l'état est dominé par la finance)

« Il a fallu la dégradation, le 15 juin, de la note de la Grèce par l’agence Moody’s, pour que les dirigeants européens retrouvent le terme d’ « irrationalité » qu’ils avaient tant employé au début de la crise des subprimes. De même, on découvre maintenant que l’Espagne est bien plus menacée par la fragilité de son modèle de croissance et de son système bancaire que par son endettement public. »
« Alors que des États nord-américains au poids économique plus important que la Grèce, la Californie par exemple, sont en quasi-faillite, les marchés financiers ont décidé de spéculer sur les dettes souveraines de pays européens, tout particulièrement ceux du Sud. »
(je ne crois pas que le manifeste fasse le lien, à vérifier (je ne l'ai pas sous la main)
2ème fausse évidence : la spéculation sur les dettes sont irationnelles, des dérivés
évitables du système

« La crise est interprétée non pas comme un résultat inévitable de la logique des marchés dérégulés, mais comme l'effet de la malhonnêteté et de l'irresponsabilité de certains acteurs financiers mal encadrés par les pouvoirs publics » .
« La place prépondérante occupée par les marchés financiers ne peut donc conduire à une quelconque efficacité. Plus même, elle est une source permanente d’instabilité, comme le montre clairement la série ininterrompue de bulles que nous avons connue depuis 20 ans : Japon, Asie du Sud-Est, Internet, Marchés émergents, Immobilier, Titrisation. L’instabilité financière se traduit ainsi par de fortes fluctuations des taux de change et de la Bourse, manifestement sans rapport avec les fondamentaux de l’économie. Cette instabilité, née du secteur financier, se propage à l’économie réelle par de nombreux mécanismes » .
3eme fausse évidence : La crise est évitable en régulant (en mettant aux pas, pour les phraséologues pseudo-ultra-révolutionnaires altermondialistes) les marchés financiers, c'est -à-dire en délivrant l'économie réelle de ceux-ci
4eme fausse évidence : Les crises économiques viennent des marchés (dérégulés) et se propagent à l'économie réelle

« Avec la montée en puissance de la valeur actionnariale, s’est imposée une conception nouvelle de l’entreprise et de sa gestion, pensées comme étant au service exclusif de l’actionnaire. L’idée d’un intérêt commun propre aux différentes parties prenantes liées à l’entreprise a disparu. Les dirigeants des entreprises cotées en Bourse ont désormais pour mission première de satisfaire le désir d’enrichissement des actionnaires et lui seul. »
"Mesure n°5: renforcer significativement les contre-pouvoirs dans les entreprises pour obliger les directions à prendre en compte les intérêts de l'ensemble des parties prenantes"
5eme fausse évidence : Des contre-pouvoirs pour les salairés suffisent à faire valoir leurs intérets
(pas un mot sur tout le pouvoir qu'ont les actionnaires sur la santé d'une entreprise, à leur avis c'est pourquoi qu'ont laissent les actionnaires se gaver d'autant de profits ???? "gave -moi ou je vais voir ailleurs!)

Voilà les bêtises que les alters vois les soc-dem vont continuer de caqueter. mais je vous assure que l'argulmentation d'un mélenchonniste face à vous ne tiendra pas longtemps :17:
Si vous voulez on peut recenser tous les mensonges des réformistes
Oel
 
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Message par Ian » 01 Nov 2011, 16:27

La dernière de Mélenchon pour ceux qui l'auraient loupée....
a écrit :Mélenchon furax d'être vu avec Hortefeux
31/10/2011 à 22h49 - mis à jour le 31/10/2011 à 23h05 | 893 vues | 6 réactions

Le candidat du Front de gauche a piqué une grosse colère dans les couloirs du Parlement européen contre deux journalistes des Inrocks. Leur faute ? L'avoir vu discuter avec Brice Hortefeux.

“Mais racontez-le donc, hein ! Jean-Luc Mélenchon et Brice Hortefeux qui discutent ensemble, ah ça vous plaît, hein, ça vous amuse !”, s’emporte Jean-Luc Mélenchon.

Mais que se passe-t-il donc ? Il y a des conversations qu’on a du mal à assumer, manifestement, surtout quand elles ont lieu en public. Ce mercredi 26 octobre, alors que se tient la session du Parlement européen à Strasbourg, deux députés sont en pleine conversation au bar des parlementaires, après le vote du budget, à 13 h 30 : Brice Hortefeux et Jean-Luc Mélenchon.
La scène pourrait s’arrêter là. S’il ne transparaît dans cette conversation ni animosité ni antipathie, plutôt une certaine camaraderie entre deux hommes politiques de bords opposés, quoi de plus normal pour des députés européens, de la même nationalité qui plus est, que de converser ensemble ?

Pourtant, en nous apercevant, le photographe de Myop Guillaume Binet et moi-même, en reportage pour suivre un autre député européen et reconnaissables à nos badges et Leica, Jean-Luc Mélenchon s’est brusquement interrompu. Puis il a foncé sur nous pour nous apostropher avec véhémence.

Visiblement gêné par la réaction de son collègue, Brice Hortefeux vient nous saluer aimablement. Jean-Luc Mélenchon refuse d’en faire autant. Nous essayons de l’interrompre: “On pourrait peut-être commencer par se dire bonjour, M. Mélenchon, non ?”

Rien à faire, le député européen est monté sur ses grands chevaux. Deux élus français à nos côtés tentent de dédramatiser : “Jean-Luc, calme-toi, enfin.” Nous lui expliquons que nous n’avons pas pris de photo ni tweeté la scène. En somme, que nous passions juste à côté. Oui, nous les avons regardés. So what ? Comme nous avons vu Eva Joly qui marchait devant eux, sans les apercevoir.

Pour nous, l’information n’est pas dans cette scène, que, sans cet incident, nous n’aurions sûrement pas racontée, mais dans la violence de la réaction. Pas d’inquiétude ! On n’en était pas à faire renaître l’alliance gaullo-coco du début de la Ve République !

Jean-Luc Mélenchon serait-il donc inquiet de ce que pourrait penser son électorat s’il apprenait qu’il s’entretient amicalement avec Brice Hortefeux, quand le président du Front de gauche tire à boulets rouges sur lui dans les médias ? Comme ce 31 août 2010 sur BFM : interrogé sur les propos de Brice Hortefeux, alors ministre de l’Intérieur, Jean-Luc Mélenchon estime que:

“C’est sa tête qui est un terrain vague, à cet homme-là. Il n’y a rien dedans : des mauvaises herbes, des pensées névrosées, la peur de l’étranger, la haine de tout le monde. Pour dire autant de bêtises et s’y prendre aussi mal.”

Dès lors, craindrait-il qu’une photo prise avec Brice Hortefeux lui colle à la peau dans la campagne présidentielle, comme celle de Hollande et Sarkozy à la une de Paris Match qui, en 2005, avait valu au premier secrétaire du PS tant de critiques dans son camp ?
http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-a...avec-hortefaux/

Pourtant Jean-Luc Mélenchon a déjà échangé avec d'autres personnalités sans que cela ne créé une telle agressivité : avec Marine Le Pen puis Rachida Dati pour prendre un café et débriffer...
http://www.youtube.com/watch?v=_gWVyNtCbEs
Ian
 
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Message par luc marchauciel » 01 Nov 2011, 17:47

Peut être Mélanchon et Hortefeux fréquentent-ils la même loge maçonnique, et c'est pour ça qu'ils se causent.
luc marchauciel
 
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Message par redsamourai » 01 Nov 2011, 18:36

en tout cas, c'est vraiment un pur faux-jeton...
redsamourai
 
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Message par Cornulier » 01 Nov 2011, 23:20

le lien de la video avec le pen et dati (qui lui parle comme si c'était son meilleur pote :wacko: ) vaut son pesant de cacahuétes !
Franchement j'ai mal pour les militants du PC que je cotoie tous les jours...
Cornulier
 
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