(Jacquemart @ dimanche 27 janvier 2013 22:16 a écrit : a écrit :Délirante confusion dans cette conversation ici, entre une orientation sexuelle et une pratique tabou des plus abjectes...
Si c'est de l'inceste qu'on parle, juste en passant, sa définition est extrêmement variable selon les sociétés. Et ce qui fut abjection en Australie (méritant la mort) ne provoque même pas un haussement de sourcil ici depuis plusieurs millénaires (si tant est que ce fut jamais le cas).
Au passage, l'inceste n'est plus un délit en France depuis... octobre 1791, soit presque deux siècles avant l'homosexualité. Le délit est celui de relations sexuelles avec un mineur (pédophilie), avec lequel on le confond souvent. Mais entre adultes (incestueux) consentants, la seule interdiction est celle de se marier.
Alors, "délirant", "tabou", "abject", calmons-nous un peu, d'autant plus que personne ici n'a rien confondu avec rien.
La nécrophilie n'est pas un délit non plus en France, et alors ? Elle est condamnée radicalement par la morale de toute personne un peu consciente, pas la peine de rédiger des kilomètres de textes juridiques pour autant. Mettre sur le même plan l'inceste que l'homosexualité, alors que l'inceste n'a rien d'une orientation sexuelle, et prétendre que dans 40 ans c'est possible qu'on manifeste en faveur du droit au mariage incestueux, c'est trahir tout un tas de préjugés homophobes (sur la marginalité de l'homosexualité, sur l'idée qu'il s'agirait d'un choix comme l'on consent à n'importe quel rapport, etc). Je n'attendais pas grand chose, mais préférer rester chez soi pour rédiger ce genre de parallèles sordides plutôt que d'aller même faire un bout de manifestation avec des personnes qui demandent un peu de dignité sous la forme d'un droit civique, c'est au-delà de mon imagination. Certains peuvent écrire avec un ton très calme les pires offenses, il ferait bon de se demander parfois si la violence ne serait pas affaire d'autre chose que de champ lexical.