Arguments Pour le Socialisme 1

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par conformistepote » 13 Oct 2003, 12:44

CITATION (Screw @ vendredi 10 octobre 2003, 21:13)
L'autre est signataire de l'appel de Tévanian.
[/quote]
Moi aussi, je ne vois pas le rapport.
conformistepote
 
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Message par joan » 13 Oct 2003, 12:54

C'est quoi l'appel de Tévanian au fait??????
joan
 
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Message par Louis » 13 Oct 2003, 16:00

pour moi, il n'y a pas d'anti intelectualisme primaire, etc etc ni de "lambertisme" bla bla ! Mais la question de la liaison avec "liaison" éclaire a mon avis de façon essentielle ce que dit ce courant (celui d'olivier D) Quand au fond, je trouverais étrange de parler du fond sur un forum de lo, alors qu'a la lcr on a des tas d'endroit pour en discuter et meme un congrès (a ce qui m'a semblé)
Louis
 
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Message par joan » 13 Oct 2003, 16:17

Ouais d'accord avec toi, on se laisse vite prendre au jeu de ce genre de forums, mais bon il faut tojours dicuter du fond, argumenter et avec tout le monde.

Oui Shachtman(avant qu'il se renie), et Draper.
joan
 
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Message par Nestor Cerpa » 17 Oct 2003, 22:22

Bon perso je ne connais pas la revue liaison donc si quelqu 'un peu me dire exactement d'ou viens cette lettre .
Cela dit j'ai remarquer que l'adresse du contact du mec etait de montpellier comme la FUR.
y a t'il un rapport????
Nestor Cerpa
 
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Message par Louis » 17 Oct 2003, 22:34

quelques éléments de plus sur l'orientation d'APS

CITATION ORIENTATION CONGRES

Le congrès est un moment capital pour notre organisation, c’est à cette occasion que les militants et militantes de la LCR sont appelés à trancher l'orientation et à élire démocratiquement la nouvelle direction, le Comité Central, notamment en se positionnant par rapport aux plateformes en présence. Après ce congrès, Arguments Pour le Socialisme continuera à paraître de manière régulière afin de rassembler les militants de la LCR qui souhaitent changer leur organisation pour mieux l’ancrer dans la luttes des classes. La jeunesse de notre projet éditorial ne nous a pas permis de peser plus dans les débats. À la vue de l'évolution de la discussion, nous craignons qu'aucun des sujets qui nous motivent ne trouve de solution à ce congrès.

Arguments Pour le Socialisme, bulletin réalisé par des militants de la LCR et pour les militants de la LCR, se veut un pôle cohérent de propositions pour poser la question du pouvoir, de la démocratie et du Front Unique Ouvrier. C’est la raison pour laquelle nous nous saisissons des discussions qui traversent notre organisation en vue du congrès, pour proposer des pistes politiques alternatives. Nous avons de nombreuses divergences avec les plateformes existantes qui partagent toutes, peu ou prou, un fond commun dont l'une des manifestations fut l'épisode du Vote Chirac. Elles s’accordent toutes, avec plus ou moins de nuances, sur la validité de la "théorie des deux gauches".

Dans l’immédiat, la plateforme 3 - bien que ne proposant pas une orientation adéquate – garde la perspective d'une ouverture à toutes les forces du mouvement ouvrier qui veulent rompre avec le libéralisme et ne pousse pas dans le sens de la "désynchronisation" théorisée par la majorité actuelle du CC. Nous devons faire barrage à une alliance de boutiquiers électoralistes avec Lutte Ouvrière qui ne répond en rien aux besoins des salariés.

Dans nos congrès locaux, rien n'empêche que les militants s'emparent de tous les thèmes politiques cruciaux délaissés ou partiellement traités par l’ensemble des plateformes. À propos de la nécessaire sortie de la Cinquième République, de l’unité du mouvement syndical, de l’indépendance de classe, d’un gouvernement des travailleurs, de la nécessité d’une alliance socialiste pour la victoire du mouvement ouvrier, d’un internationalisme indépendant, des Etats-Unis socialistes d’Europe, prenons position dès ce week-end, il n’est jamais trop tôt ou trop tard pour commencer le chantier du changement de la LCR.

La question des institutions et de la Cinquième République. La LCR se doit de poser la question du pouvoir et du rapport aux institutions. C'est même sa raison d'être en tant qu'organisation révolutionnaire: car renoncer à cette question, qui est la prémisse à toute transformation radicale de la société, c'est renoncer à être pleinement ce que nous devons être. La conquête de la démocratie est l’objectif prioritaire que doit se fixer notre organisation. Or cette conquête suppose que la question du pouvoir ne soit pas contournée. La majorité sociale de ce pays, la classe des salarié(e)s, doit devenir une fois pour toute la majorité politique, la classe dominante. La condition d’une telle conquête repose sur la destruction des institutions de la cinquième et... le départ de Chirac et de son gouvernement.
Nous devons en finir avec la politique de l’esquive, sous peine de prendre la responsabilité de laisser à d’autres le soin de diriger à la place des salariés(e)s et contre les salarié(e)s.
Ce qui signifie concrètement qu’il nous faut travailler sur l'axe suivant: “ Chirac-Raffarin dehors! Pour un gouvernement des travailleurs!  À bas la 5ème République !”. L’erreur de la direction d’avoir appelé à voter Chirac au second tour des dernières présidentielles ne doit pas être réitérée, cet épisode a prouvé la faiblesse de notre organisation sur les questions institutionnelles. Il est urgent que ça change!  

Unité du mouvement syndical. Il est impossible de continuer à accompagner la fragmentation et la dispersion du mouvement syndical. Nous avons la CFDT, FO, l’UNSA, la CGT, SUD et le Groupe des 10, la FSU, etc., etc. Ça suffit! Les salarié(e)s dans les luttes, sur leur lieu de travail aspirent à l’unité de leur classe, à l’unité des organisations syndicales. Au MEDEF, qui n’est rien d’autre que la centrale unifiée du patronat, opposons une Centrale Unifiée des Travailleurs (CUT). La LCR doit arrêter de s’éparpiller dans les aventures syndicales les plus diverses, cet éparpillement favorise notre adversaire de classe et nous marginalise. Réorganisons notre travail syndical dans un objectif unitaire et cohérent afin de réussir à construire la CUT. Un mouvement syndical unifié et puissant est une des conditions premières pour pouvoir imposer une représentation politique démocratique des salarié(e)s. Faisons de l’unité des organisations de travailleurs(euses) l’un des objectifs prioritaires de notre organisation à l’issue de ce congrès. [/quote]

donc, ils soutiennent la plate forme 3 (plate forme piquet/robert/mathieu) et défendent des points de vue "classiques" (l'ex tbad, t3 (déja) etc etc)
Louis
 
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