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Message Publié : 11 Nov 2002, 17:38
par Screw
Up!

Message Publié : 11 Nov 2002, 23:07
par ianovka
Up ?

Message Publié : 17 Nov 2002, 10:09
par Laverdure
http://www.legrandsoir.info/article.php3?i...?id_article=382

Voilà où l'on trouve certainement beaucoup plus d'électeurs de LP que dans les cités. A rapprocher aussi de l'intervention musclée de la BAC à Chatenay-Malabry, j'ai pas souvenir avoir lu le résultat de l'autopsie. Il est vrai que le député élu est maintenant ministre des libertés locales, sous-ministre de Sarkosy et ancien ExDr.
Amitiés ;)

Message Publié : 17 Nov 2002, 10:47
par Screw
A mon avis, il n'y a pas de raison de penser que ceux, parmi les travailleurs et la jeunesse, qui ont été poussés vers le Front national aient changé de position.
Les seuls qui sont susceptibles de rentrer sans le bercail UMP ce sont les couches de la petite bougeoisie enchantées par l'ordre sécuritaire et les discours réactionnaires ainsi que par les mesures anti-sociales.
Il est vrai aussi que certaines couches salariées ne sont pas insensibles à cette musique martiale.
Tant qu'il n'y aura pas un parti avec un programme très clairement anticapitaliste, fort et crédible, je ne vois pas comment on pourra reconquérir les couches populaires attirées par l'extrême droite et éviter que tous les ex communistes, socialistes, syndiqués ne soient désenchantés et désorientés malgré les efforts des militants des organisations révolutionnaires.

Message Publié : 17 Nov 2002, 11:25
par Laverdure
(Screw @ Sunday 17 November 2002, 10:47 a écrit :
Tant qu'il n'y aura pas un parti avec un programme très clairement anticapitaliste, fort et crédible, je ne vois pas comment on pourra reconquérir les couches populaires attirées par l'extrême droite et éviter que tous les ex communistes, socialistes, syndiqués ne soient désenchantés et désorientés malgré les efforts des militants des organisations révolutionnaires.


Tout a fait d'accord avec toi , car j'ai eu plusieurs discutions avec deux ouvriers votant FN, ils n'avaient aucunes raisons valables, ni de salaire ni d'habitat ni de sécurité. Quand aux ex-communistes, ils n'ont pas voté et certains ont mis un bulletin LO ne se reconnaissant plus dans les votes de soutien au PS (assemblée) ou aux europeennes avec la seconde place sur la liste accordée à une personne non issue du PC. Les jeunes souvent LCR par identité avec OB.
Leur clientèle mis à part les 5% ED + 5% de droite classique sont plutôt à chercher chez les proféssions semi-libérales (artisans, petit-commerces),et quelques paumés séduit par le discours démago.

Message Publié : 18 Nov 2002, 14:16
par pelon
(vilenne @ Monday 18 November 2002, 11:02 a écrit :
Je dirais plutôt que tant qu'on expliquera pas clairement en quoi le racisme est un phénomène de classe, tant que les groupes gauche et extrême gauche n'expliqueront pas clairement que le racisme est un phénomène de classe (recherche du bouc émissaire immédiat et facile à trouver physiquement, plutôt qu'une bourgeoisie protégée et secrête), les relents nationalistes ne sont pas prêts à se tarir.
Le combat n'est pas qu'économique, la consciensation de classe est globale.

Tu as raison de dire qu'il faut expliquer sans-cesse que le racisme a pour but de diviser les travailleurs, de leur faire croire que leur ennemi est leur voisin ou leur collègue plutot que leur patron.

Mais tu en peux pas dire que ce n'est pas ce que nous faisons. C'est exactement ce que nous répétons à longueurs de nos interventions.

Le vrai problème est que le nombre de militants capable de défendre ces idées parmis les travailleurs est de plus en plus faible. Et c'est bien cela qui manque aujourd'hui: des militants capables de réagir la première remarque raciste, à la première "blague", pour faire reculer ce poison pour les travailleurs qu'est le racisme.

Message Publié : 18 Nov 2002, 15:46
par Screw
(vilenne @ Monday 18 November 2002, 10:02 a écrit :
Le combat n'est pas qu'économique, la consciensation de classe est globale.

Cela me semble évident!
Il s'agit d'établir le rapport de force afin de "délégitimer" les réflexes primaires entretenus par la classe dirigeante et ses relais médiatico-intellectuels.